N'Y PENSE MÊME PAS Reportage (24 min)
Réalisateurs :
A. BERTIN
/
Philippe JOURDAIN Pays :
France
- 1995
Premier Prix de la Communauté française au Festival international du film médical et de santé de Liège 1996
Film-témoignage sur la toxicomanie, réalisé par les jeunes eux-mêmes à la suite du décès d'un de leurs amis. Les différents moments de la toxicomanie sont successivement abordés avec beaucoup de franchise et de sincérité par d'anciens toxicomanes ou d'autres en cure. Ce film délivre un message positif, un message d'espoir: il est possible de s'en sortir. Il montre aussi toutes les difficultés que cela comporte. Note: Ce film est suivi d'un reportage de deux minutes sur sa réalisation. Un livret d'accompagnement de douze pages présente un découpage thématique, très utile en situation de formation.
La souffrance pour beaucoup se heurte aux limites de la science mais aussi parfois à la volonté des hommes et des femmes qui la servent. La douleur, c'est le mal français. Si l'on salue à juste titre les qualités et progrès de la médecine française, le traitement de la douleur est, lui, trop souvent laissé de coté. Pour exemple, en France, nous prescrivons dix fois moins de morphine que dans les pays anglo-saxons. Heureusement, aujourd'hui la guerre contre la douleur semble enfin engagée. Centres anti-douleur, simplifications dans l'administration de la morphine, recherches sur les antalgiques, meilleure formation des médecins, prise de conscience du corps médical mais aussi des patients qui n'osent pas toujours revendiquer leur droit à ne plus souffrir : ce reportage fait le point sur la douleur dans tous ses états.
Dans cet entretien, François Gonon nous démontre avec passion et enthousiasme comment en étudiant pendant de nombreuses années le neurotransmetteur dopamine, il a compris que celui-ci n'est en aucune manière responsable du TDAH, preuves scientifiques à l'appui. Elargissant alors ses études au travers des publications scientifiques mondiales, il nous explique les limites des neurosciences sur l'explication des origines des troubles mentaux et ceci à l'inverse de croyances incomplètes trop souvent véhiculées par les medias et prenant trop souvent en compte une première publication sans tenir compte des publications suivantes qui invalident les premières. Il nous montre également comment la génétiques ne peut expliquer qu'un pourcentage infime des troubles mentaux et souligne les limites actuelles de la pharmacologie. Ses conclusions, étayées par sa connaissance des publications scientifiques mondiales, mettent en avant la place prépondérante de l'environnement dans la genèse des troubles psychiques en lien avec la plasticité cérébrale découverte par les neurosciences. François Gonon, Neurobiologiste, directeur de recherche au CNRS de l'Institut des maladies neurodégénératives de l'Université de Bordeaux.
Jean-Didier Vincent est neurophysiologiste, professeur à l'Institut universitaire de France et directeur de l'Institut Alfred Fressard du CNRS. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont "Biologie des passions", "La vie est une fable" et "La chair du diable". Jean-Didier Vincent est aussi, fait méconnu, neuropsychiatre. Convaincu que les neurosciences sont porteuse d'espoir notamment dans le domaine de la santé mentale, il aborde dans cet entretien mené avec le docteur Bouvarel certaines questions qui interpellent le psychiatre d'aujourd'hui. Qu'entend-on par neuroscience? Est-ce que l'ensemble des champs d'étude que sont la pharmacologie, la biologie moléculaire et la génétique en fait partie? Et l'imagerie cérébrale, la psychochirurgie, les sciences de l'homme et les sciences de la société? Quelles ont été les principales avancées au cours des dernières décennies? Les principaux désenchantements? Le professeur Vincent conclut sur les conséquences du développement des neurosciences, sur la pratique et la formation des psychiatres. Optimiste, il croit que le psychiatre peut et doit devenir une grande figure de la médecine de demain.
L'utilisation de médicaments de substitution aux drogues illicites dans trois pays européens: la France, l'Allemagne et les Pays-Bas. Une analyse de la situation sociale et médicale des drogués à travers des rencontres avec des ex-héroïnomanes passés à la méthadone et des spécialistes de la toxicomanie. De Strasbourg à Francfort en passant par Paris et Amsterdam, la misère qui accompagne la dépendance aux opiacés est identique. Un outil informateur et formateur à destination du grand public et des élus européens.
Le collection "Parole d'ados" propose des sujets qui concernent de près les adolescents. Son originalité est leur implication au niveau de la création des films, tant dans le contenu que dans la forme. Ainsi, ces films leur parlent vraiment.
La collection ouvre un espace pédagogique positif, susceptible de rencontrer l'intérêt du monde des enseignants et des éducateurs tout autant que celui des étudiants, du secondaire en particulier.
Ce film est le premier documentaire francophone donnant la parole à des enfants élevés par des couples non mixtes. Emmy-lou, seize ans, vit depuis le divorce de ses parents, une semaine sur deux avec son père et sa belle-mère et l'autre avec sa mère et sa belle-mère. Car la maman d'Emmy-Lou a choisi de vivre avec une femme et d'avoir un enfant avec elle, Ferdinand six mois. Du côté de son père et de sa nouvelle femme, elle a aussi un petit frère de cinq ans, Jim.
En compagnie de son grand-frère Eliott, dix-huit ans, Emmy-Lou témoigne de cette situation: mes parents sont gays, et alors? Pourtant ce n'est pas si simple: comment le dire à ses amis, comment vivre la pression de l'école, accepter le regard des autres? Et si cette situation ne leur pose pas de problème particulier, ils décident de rencontrer d'autres adolescents élevés comme eux dans des familles homoparentales. C'est ainsi qu'ils vont croiser Wendy, treize ans, originaire du Salvador, adoptée par un couple de femmes et Charles et Dorothée, des jumeaux de seize ans nés par insémination artificielle et élevés par leur maman et amie. Ensemble, ils s'interrogent sur le modèle parental et leur propre identité sexuelle et sur les conséquences de l'absence d'un père.
Qu'est-ce qu'un secret de famille? Comme peut-on distinguer un secret structurant d'un secret déstructurant. Quelles sont les réactions chez l'enfant qui pressant un secret? Comment les secrets ricochent-ils sur plusieurs générations. Comment s'en protéger? Comment intervenir? Serge Tisseron, dans cet entretien, répond de façon claire et précise à ces quelques interrogations et aborde en terminant la question des secrets institutionnels qui nous interpelle quotidiennement dans notre pratique. Serge Tisseron, psychiatre, psychanalyste et directeur de recherche à l'Université Paris X-Nanterre est un auteur prolifique. Il a publié de nombreux ouvrages qui portent principalement sur deux thèmes : les secrets et les images, entre autres : Tintin chez les psychanalystes (Aubiers, 1985), Tintin et les secrets de famille (Séguier, 1990 et Aubiers,1992), Nos secrets de famille, Ramsay (1999), L'intimité surexposée (Ramsay, 2001), Les bienfaits de l'image (Odile Jacob, 2002)
Expérience en institution : à travers un voyage thérapeutique, recherche de modes de communication dans le monde africain.
NOS INQUIÉTUDES Documentaire (55 min)
Réalisateur :
PASQUIER Judith DU Pays :
France
- 2003
Mention Témoignage au 27ème Festival International Ciné-Vidéo-Psy Lorquin juin 2003
Le film est parti d'une idée très simple : donner la parole, à propos de la psychanalyse, à ceux qui en ont fait ou font l'expérience; ceux qu'on appelle les "analysants". Des gens ordinaires, comme vous et moi, qui souffrent dans leur tête, dans leur corps, comme tout le monde. Je voulais les entendre affirmer cette évidence, pourtant si souvent remise en cause, qu'il y a de l'inconscient, et que "il faut parler" - comme le dit un personnage dans le film - pour moins souffrir. En un écho modeste aux millions de pages de théories, parfois contradictoires, qui s'écrivent depuis plus d'un siècle à partir des propositions freudiennes, je voulais écouter la parole simple, courageuse, intelligente et intelligible des analysants. Je voulais tisser un propos d'où sortirait ma vision de la psychanalyse. (...) Je voulais fuir la pédagogie et la propagande, faire avec l'inquiétude, découvrir l'étrange qui apparaît là, dans ce cadre, entendre le tourment et parfois l'apaisement, ou le rire.
Nous les intranquilles est un film collectif qui commence au centre Artaud, centre d’accueil psychothérapeutique. Le groupe cinéma du centre raconte la maladie, la thérapie, leur rapport au monde. Après un premier geste documentaire, le film devient participatif et met en scène son élaboration en collectif. À travers leur autoportrait, les personnages cherchent à donner une image humaine de la folie. Ils s’amusent des idées reçues pour mieux les subvertir. En s’emparant tous ensemble du projet artistique, ils démontrent par l’exemple qu’un autre monde est possible.
Une collection d'entretiens enregistrés en 1983 entre Daniel Friedmann, sociologue, et des psychanalystes qui s'expriment sur cette discipline. Neuf psychanalystes s'entretiennent avec Daniel Friedmann sur le but de la psychanalyse, ses indications, l'apparition de nouveaux symptômes, ses différences avec la médecine, et en particulier la psychiatrie... Ils exposent leur pratique du travail analystique, tâchant de définir ce qu'est pour eux une analyse et sa finalité, refusant toutefois de définir ce que serait une "bonne" analyse ou une analyse "réussie". Certains abordent également la difficulté d'énoncer la fin de l'analyse, les échecs possibles, les nouvelles pathologies émergentes ainsi que le problème de l'analyse de l'analyste en tant que fin et but de l'analyse. Les psychanalystes intervenants sont: Eduardo Prado de Oliveira, François Roustang, Ginette Raimbault, Jean Clavreul, Jean-Bertrand Pontalis, Jean-Paul Valabrega, Laurence Bataille, Gérard Haddad, Markos Zafiropoulos.
Le film qui suit de jour en jour Odette, atteinte de cette maladie, est un témoignage émouvant d’une histoire vraie, celle d’Odette, âgée de 88 ans. De ses séjours en accueil de jour à son entrée dans un EHPAD, en passant par les démarches et les interrogations de sa fille, ce documentaire apporte un témoignage émouvant sur les aspects de la maladie d’Alzheimer au fil du temps, d’abord au domicile puis en établissement spécialisé. D’une durée de 25 minutes, il décrit également le travail du personnel médicosocial dans l’accompagnement des malades, dans le respect de leurs choix. http://www.orne.fr/media/odette-alzheimer
Le mouvement de l'Art Brut a été lancé par Jean Dubuffet dans les années 1940. Ce nouveau concept répondait à une nécessité de l'époque. Quel en était l'enjeu, à quelles questions essentielles répondait-il ? Quel nouveau rapport au réel introduisait-il dans l'Art Contemporain ? " Oeuvres en souffrance " cherche à "entendre" ce qui fait l'originalité des oeuvres rassemblées sous le label "Art Brut" : plus de 5000 oeuvres de quelques 200 auteurs, à partir des productions d'artistes comme Aloise, Carlo, Adolf Wolfli, Jeanne Tripier, Palenc, Pujoll, Laure Pigeon, ...
Le parcours de Stanislas Tomkiewicz, médecin psychiatre atypique qui, depuis le ghetto de Varsovie en passant par le camp de Bergen-Belsen, deviendra un directeur de recherche de l’Inserm très engagé et passera sa vie à défendre les enfants maltraités, les adolescents délinquants, les polyhandicapés et tous les « damnés de la terre ». Un homme disparu en 2003, mais que l’on aimerait encore rencontrer au coin dans un amphi ou dans un café.
Retour sur un crime que personne n’a oublié : l’assassinat de la jeune Agnès par un lycéen de 17 ans, à Chambon-sur-Lignon, en 2011. Mathieu a été condamné à la prison à perpétuité. Un documentaire qui interroge, pour la première fois, ses parents. Sophie et Dominique Moulinas se sont tus, très longtemps. Tout au long des deux procès de leur fils, par respect pour la famille d’Agnès. Comment entendre la parole des parents du meurtrier, face à l’horreur du crime? Un film dont on ne sort pas indemne.
Ils ont entre onze et quinze ans et sont bons élèves. On pourrait s'attendre à ce que tout aille pour le mieux pour eux. Sauf que la dizaine de jeunes adolescents suivis par le réalisateur vit dans une cité dite "difficile", en banlieue parisienne, où il est plutôt mal vu de prendre goût aux études et où l'impossibilité d'exprimer le moindre compliment sans arrière-pensée mine toutes les relations sociales. Enfants d'immigrés peu scolarisés, fils et filles d'éboueurs, de manoeuvres ou de femmes de ménage, ils ont décidé de viser un futur professionnel un peu plus clément que celui de leurs parents. Véritables petits "combattants du savoir" c'est en stratèges solitaires qu'ils ont à se construire et à affronter la frilosité des professeurs et les pressions verbales et physiques des autres jeunes ("Si tu es bon élève mais que tu n'as pas de bons bras, ça se passe mal pour toi"). Le présent documentaire tire parti de la simplicité de son dispositif: le simple agencement thématique d'extraits des interviews frontales de la dizaine d'adolescents. La famille, le corps professoral et les autres jeunes ne sont présents qu'en creux, hors du cadre de la caméra, laissant pleinement s'exprimer, par les mots comme par les regards, les sentiments contrastés de ces jeunes confrontés en permanence à un rapport de force qu'ils n'ont pas voulu. Qu'ils soient pétillants comme Hichem ou les yeux pleins de détresse comme Sébastien, ces jeunes sont étonnamment mûrs pour leur âge, déjà pleinement conscients du caractère impitoyable de la société des adultes.
Magazine complet traitant des sujets de santé les plus divers dans un objectif de prévention et d'information, avec reportages, témoignages et débats à l'appui. De grands médecins et personnalités scientifiques participent à cette plongée au coeur de la médecine.
Depuis le début de l'année 1994, le quartier Résidence à Villeneuve d'Ascq (Nord) fait l'objet d'une véritable campagne de presse diffamante. En réaction à cette vision réductrice, un groupe de jeunes habitants du quartier, directement visés par ces articles, réalisent leur enquête.