En France, 16 000 couples ou célibataires sont en attente d'adoption. Pour beaucoup, tout se passera bien. Ils construiront une famille harmonieuse. Pour d'autres, l'arrivée de l'enfant tant désiré sera le début d'un chemin tortueux, douloureux et parfois pavé de regrets. Le défi qui les attend est d'autant plus difficile qu'aujourd'hui, beaucoup d'enfants adoptés ne sont plus des bébés. Certains sont malades, handicapés ou arrivent en fratrie. Comment prévenir les échecs ? Comment construire une famille malgré toutes les difficultés ?
Les mauvais traitements subis dans l'enfance constituent un sujet tabou. Beaucoup se taisent pour toujours ou n'en parlent que des années plus tard. Ceux qui dénoncent les faits à la justice vont souvent de déception en déception: confrontation directe avec le "maltraitant", problème de preuve, lenteur de procédure, etc... Des témoignages bouleversants montrent l'ampleur du phénomène. Avec des interventions de représentants du monde de la justice et de la médecine, et des acteurs de la protection de l'enfance.
En partant d'expériences concrètes dans des crèches ou des écoles, à la maison ou encore dans des consultations de nourrissons, le reportage s'attache à montrer le goût et le plaisir des petits pour les livres quand l'histoire racontée se transforme en un moment-tendresse et en un moment-plaisir de jeu et de découverte des mots et de la langue. L'objectif est de donner l'envie de raconter à tous ceux qui s'occupent de tout-petits. Le document est illustré de nombreuses planches d'albums-jeunesse qui révèlent la richesse des histoires, des formes, des illustrations et des couleurs de la littérature enfantine. Il explique simplement l'intérêt à plus long terme de familiariser les enfants aux livres.
Ce film s'adresse à toute personne s'occupant d'enfants : enseignants, éducateurs, thérapeutes, psychologues, pédiatres, parents, etc. Son but est de sensibiliser ces personnes aux difficultés que rencontrent certains enfants dans la vie quotidienne et scolaire et de les informer sur une méthode de traitement qui, dans de nombreux cas, permet aux enfants de mieux fonctionner et de se développer plus harmonieusement.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école. Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un entretien avec Michel Lemay, pédopsychiatre. Après avoir différencié carence affective et abandon, Michel Lemay s'attache à décrire les circonstances qui créent la carence affective, qu'elles se situent au niveau familial ou du côté des institutions qui ont l'enfant en charge. Les situations d'abandon et de carence affective provoquent des troubles graves de la personnalité qui entraînent une grande souffrance chez le sujet, de l'enfance à l'âge adulte. Elles détermineront souvent des répétitions dramatiques d'abandon ou de carence de génération en génération. Michel Lemay insiste sur la gravité de l'impact des blessures narcissiques primaires sur le développement de l'enfant et explique l'importance du travail de prévention et de traitement à mettre en oeuvre par les professionnels de l'enfance et de la famille.
Les parents sont démunis face à un enfant difficile. Comportements incohérents et problèmes scolaires apparaissent comme la face visible d'une réalité complexe. Qu'il s'agisse de cas préoccupants ou d'enfants victimes de problèmes ponctuels, le travail psychologique et thérapeutique est bien souvent conseillé. Les enfants difficiles dits "caractériels" ont besoin d'une prise en charge particulière dans des structures où ils pourront souffler et surmonter, en dehors de la famille, les drames et souffrances personnels.
A travers quelques expérimentations sur des enfants d'ages divers, le film illustre les théories de Jean Piaget sur la notion de conservation des quantités chez l'enfant. Gaston Mialaret, ici expérimentateur, a choisi l'exemple de la conservation de liquides. 1 - Deux verres de même forme contenant une même quantité de liquide sont déplacés. 2 - Le liquide est versé dans des contenants de diamètres différents. 3 - Il est réparti dans plusieurs contenants. Evolution de la notion de conservation des quantités suivant l'âge du sujet. Entre la non conservation et la maîtrise complète de la notion, on note différentes étapes intermédiaires. Il est important de connaître ces étapes afin de proposer aux enfants à l'école maternelle du matériel approprié pour l'aider à peu à peu, intégrer , puis maîtriser ces notions. Un panneau annonce chaque séquence.
Le programme québécois "Contes sur moi" a pour objectif de faciliter l'intégration harmonieuse de l'enfant en développant ses habilités sociales et ses capacités à résoudre pacifiquement les problèmes.
Dans ce dessin animé, les enfants sont la proie de Dent-en-or, vendeur de drogue et proxénète. Il n'est pas leur unique fournisseur car les échanges, les partages et les "deals" se font aussi entre amis. Un programme de prévention qui peut aider les jeunes enfants à parler de l'abus de substances nocives et à se poser des questions importantes sur la prise en charge de sa santé et sur l'amitié.
DE LA FONQUITURE SUR LE PODOGGAN Reportage (28 min)
Réalisateur :
Pierre FRANCOIS Pays :
France
- 1996
Prix Roger Malingrey, Grand Prix du festival National Audiovisuel en orthophonie, Nancy 1996
Combattre l'échec scolaire et la désinsertion sociale... Environ 10 % des enfants présentent des troubles d'apprentissage souvent mal connus : ce sont les dyslexies, dysphasies, dyscalculies qui, faute d'être identifiées, font taxer ces enfants de paresse, de désintérêt, d'immaturité. Pouvoir déceler ces troubles pour y apporter une réponse appropriée nécessite d'en connaître les manifestations. Ce film propose de les découvrir dans leur diversité. Il s'adresse aussi bien aux famille qu'aux professionnels du secteur de l'enfance. Prix Roger Malingrey, Grand Prix du festival National Audiovisuel en orthophonie, Nancy 1996
Qu'est-ce que la pédagogie noire ? Cette manière brutale d'élever les enfants, on pourrait dire plutôt de les dresser, qui débouche trop souvent sur le phénomène tragique de l'enfance maltraitée et est à l'origine de bien des violences dans notre société. Pour exprimer que tout cela n'a plus de raison d'être : des enfants de dix-sept ans, un homme victime anonyme, un médecin de prévention le Dr. Emmanuelle Piet, un anthropologue Michel Taleghani, un psychiatre Stanislaw Tomkiewicz et une psychologue Chantal Parret sont réunis à l'écran autour de la phrase d'Alice Miller : " Devenu parent, on prend souvent pour victimes ses propres enfants qui ont fonction de bouc émissaire. Persécution pleinement légitimée par notre société où elle jouit même d'un certain prestige, dès lors qu'elle se pare du titre d'éducation. Le drame, c'est que le père ou la mère maltraite son enfant pour ne pas ressentir ce que lui ont fait ses propres parents. Les racines de la violence sont alors en place. " (éd. Aubier " C'est pour ton bien " -1984)
Seul homme à avoir jamais guéri des autistes, le fameux thérapeute évoque cette expérience unique avec une pointe d'amertume (personne n'a pris la relève), dans une forme qui tient du testament d'un homme intègre et sincère. Un entretien réalisé un an avant sa mort en compagnie du spécialiste français Daniel Karlin ("L'amour en France").
Pendant quatre semaines, on a filmé les activités d'enfants de tous âges sur le terrain de jeux d'un grand ensemble. Pour les moyens et les plus grands, cette observation met en évidence une fragmentation importante du jeu. En quelques secondes, celui-ci évolue, se transforme, disparaît par distraction ou inattention. Le film constitue une introduction à la série de 17 courtes études filmées, qui portent chacune sur une forme particulière de jeu.
Tout peut servir à rouler : patins,vélos, petites voitures, chariots... Des enfant de différents âges éprouvent les possibilités de divers véhicules - tricycle, vélo, vélomoteur, patins à roulettes, caisse à roulettes. Le plaisir éprouvé se manifeste : triomphe de la peur, de la maîtrise physique et de l'équilibre , griserie du déplacement. Chaque enfant entraîne l'autre, à mesure des occasions qu'il rencontre. Les enfants s'associent par exemple pour utiliser un véhicule. La caisse à roulettes fabriquée par les enfants permet d'ironiser sur la voiture, idole de l'adulte. Le film a été tourné dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil et à Montmartre.
A travers l'exemple du toboggan, c'est le problème du jouet qui est posé, et plus particulièrement des appareils à jouer qui sont installés dans les aires de jeu des jardins publics et des grands ensembles. Au fur et à mesure que l'enfant maîtrise les usages prévus de ce jeu, on observe qu' il s'en affranchit, invente d'autres modes d'emploi, et la glissade prudente du petit laisse la place à des exercices audacieux, imprévisibles et spectaculaires. L'imagination créatrice s'exerce ainsi dans la réinvention de tout objet. On a filmé les toboggans du terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil et les rampes d'escaliers de la rue du Mont-Cenis à Montmartre.
L'enfant éprouve son corps, son équilibre, sa propre capacité de contrôle. Les acrobaties observées ici sont, à une exception près, le fait de filles à l'approche de l'adolescence. L'enfant a alors acquis la pleine maîtrise de son dynamisme et de son habileté corporelle. Il le manifeste et l'éprouve ici sous diverses formes. Le film montre ces jeux d'habileté corporelle qui dépassent les limites que lui imposent constamment les habitudes gestuelles et les institutions. Dans l'acrobatie l'enfant joue sans accessoires de jeu, c'est une compétition entre plusieurs moments de son propre jeu : on refait mieux, plus vite, plus compliqué. La comparaison avec les autres est aussi un stimulant. Le film a été tourné dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil.
Ici les joueurs sont surtout des filles. Cependant, on voit des garçons jouer à "la marelle à main". Le film montre plusieurs formes de ce jeu (des plus simples aux plus complexes) dont les règles très précises ont la permanence d'une véritable institution. Les origines mythiques et l'aspect socio-culturel de son évolution sont également évoqués. Une animation permet de montrer le schéma théorique de chaque jeu. Il s'agit d'un jeu de règles et de performance sur un parcours à exécuter. Le film a été tourné dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil et dans un square de Montmartre.
Jeu de règles qui permettent de jeter, lancer, pousser, viser et mesurer sa propre habileté face aux autres ou à soi-même. Les joueurs ont de 2 à 14 ans. Les enfants sont seuls ou en groupes, de filles ou de garçons. Le film permet des comparaisons dans les manipulations selon les âges. Ces jeux d'habileté aux les règles plus ou moins précises, intègrent des formes symboliques (où par exemple les billes deviennent projectiles) et d'imitation (reflet du jeu de football des adultes). Ces jeux ont été tournés dans le terrain de jeu d'un grand ensemble de Rueil et dans un square de Montmartre. Les jeux de billes, dans la rue, le jeu de baby-foot dans une salle de patronage
A la sortie de l'école, un groupe de garçons d'une dizaine d'années se hâte de jouer avant de se séparer pour aller déjeuner. Il s'agit là d'une courte parenthèse, d'une explosion d'agitation, entre des activités sérieuses. Cette turbulence n'est pas une catégorie de jeu, mais une façon de jouer qui menace le jeu lui-même. A l'exception de deux courtes séquences tournées à Rueil, ce film a été filmé dans une rue de Montmartre. La séquence a été quasiment filmée en temps réel.
Le film montre la joie de créer, d'imposer sa marque sur le papier sur les murs, en couleurs ou pas. Ces activités n'ont pas la gratuité d'autres jeux, cela concerne l'apprentissage de conduites majeures l'écriture et le dessin, essentielles à l'intégration dans le monde des adultes. Le plaisir sensoriel des activités de peintures est manifeste, l'apprentissage vient en surcroît. Des enfants dessinent, peignent, gribouillent avec les moyens que l'on met à leur disposition dans la crèche, de la PMI ou au patronage ou avec des moyens de fortune qu'ils trouvent dans un square à Montmartre.