Zoé était la victime préférée de son père. Pendant 18 ans il l'a maltraitée, humiliée et violée quotidiennement... Aujourd'hui, elle a la force de parler, mais on père bénéficie d'une prescription . La confrontation n'aura jamais lieu. Le bourreau n'avouera plus jamais... Zoé reste seule face à sa mémoire et à sa parole. Mais que peuvent une parole et une mémoire ? Se souvenir et revenir sur les lieux, comme un ancien concentrationnaire, et dire " c'était ici " et " c'était moi "...
LE PETIT CIRQUE TRAGIQUE DES UNTEL - LE DÉVELOPPEMENT DE L'ENFANT DANS LA FAMILLE MALTRAITANTE Dessin animé (13 min)
Réalisateur :
Jacques ROUXEL Pays :
France
- 1994
Prix spécial du jury au 18è Festival de Lorquin
Ce film présente la trajectoire de vie de l'enfant à travers les différents accidents qui vont jalonner ce parcours et, en particulier, la phase importante de la formation de l'identité et de l'image de soi. Les différents mécanismes de violences sont ensuite décryptés avec leur conséquences. Il montre également comment l'ouverture du groupe sur l'extérieur peut être un remède par le dialogue et la concertation entre la famille et les institutions.
Ce film, complément du " Petit cirque tragique des untel ", situe les interactions dans une optique systémique en rapprochant les sciences de la nature et les sciences humaines. Sous ce regard, la maltraitance s'explique par le dysfonctionnement des relations des groupes familiaux. * Série système familial et violence avec " Le petit cirque tragique des untel "
Témoignages d'adultes et d'adolescents autour de la relation entre parents et adolescents. Le document est articulé sur différentes facettes de cette relation: 1."A qui tu causes?": les difficultés de communication à l'adolescence et le paradoxe entre l'envie de rupture et l'envie de communiquer. -2."Les règles": règles de vie à la maison et envie d'indépendance de l'adolescent. -3."Violences": gérer les crises de colère (de l'adolescent comme des parents). -4."Désirs contraires": les besoins et le désir d'autonomie. -5."Des peurs": peur de la drogue, du chômage, de l'inconnu... -6."La confiance": essentielle pour les enfants, elle ne doit pas devenir aveugle pour les parents. -7."D'autres adultes": quand la communication est rompue avec les parents. -8."Du côté du père": quelques exemples de pères absents soulignent l'importance de celui-ci. Après chaque thème, les témoignages sont commentés par un psychiatre.
Dans la continuité des travaux de René Spitz et John Boxlby, Myriam David a mis en évidence chez l'enfant, la pathologie liée aux carences affectives qui affectent le développement global de l'enfant.. Celles-ci sont encore mal connues, mal acceptées de la nosographie officielle et pourtant tous les professionnels de l'enfance en mesure la morbidité en termes de santé publique. Myriam David, dans ces deux documents nous permet de mieux comprendre cette pathologie qui, au départ, s'appliquait au champ institutionnel (Les carences institutionnelles) et s'élargit actuellement au champ intra-familial (Les carences intra-familiales)
Si les nouvelles prostituées semblent plus libres, échappant aux contraintes et aux violences des proxénètes, elles n'en sont pas moins seules. Des parents indifférents, au viol ou à l'inceste, de la simple rencontre avec des toxicomanes, à la révolte adolescente, jusqu'à la mère prostituée qui initie sa fille, les itinéraires qui mènent à la prostitution passent de plus en plus souvent par la découverte de la drogue, puis par la dépendance à la drogue. Ces nouvelles prostituées ne vivent d 'ailleurs pas leur quotidien en tant que prostituées, mais d'abord en tant que toxicomanes.
Par la rencontre de personnes qui pratiquent le sadomasochisme, le document tente de cerner les raisons qui amènent certains à ressentir le besoin impérieux de se confronter au jeu douloureux de la domination et de la soumission. Cette forme singulière et complexe de la sexualité humaine est analysée par le psychanalyste Serge André.
Note: Un sujet délicat à ne pas mettre devant tous les yeux.
Marshall Rosenberg, psychologue clinicien américain, est le fondateur de la Communication Non Violente (C.N.V.) qui est un processus favorisant le développement de l'écoute de soi et de l'autre. Fils d'émigrants juifs ayant grandi dans un quartier turbulent et antisémite de Detroit aux Etats-Unis, Marshall Rosenberg s'est intéressé très tôt à la résolution des conflits et à de nouvelles formes de communication, alternative pacifique à la violence croissante dont il était témoin. Pour répondre à l'intérêt accru pour la C.N.V., il a fondé en 1984 le Centre pour la Communication NonViolente. Le C.N.C.V. compte plus d'une centaine de formateurs certifiés qui enseignent ce processus de par le monde.
POUR UN SOURIRE D'ENFANT - L'ENFANCE MALTRAITÉE : UN PROBLÈME TOUJOURS MAL CONNU Dessin animé ()
Réalisateur :
Lydia CHAGOLL Pays :
Belgique
- 1990
Prix Droits de l'homme attribué en 1990 par la Communauté française de Belgique suite à l'intérêt du public pour le film.
Un film d'animation-fiction qui aborde la violence familiale sous l'angle des mauvais traitements infligés aux enfants. Le sujet très complexe de l'enfance maltraitée est vu principalement par le regard de l'enfant à travers la mise en scène d'un clown, de marionnettes, de personnages de contes de fées, des parents, des "savants" et des poupées,... En sollicitant la compréhension à l'égard de l'enfant délaissé, oppressé et maltraité, Lydia Chagoll réalise un film d'information et de formation pour les médecins, les travailleurs sociaux, les infirmières et les enseignants, mais aussi le grand public. Elle propose une approche sensible d'un problème psycho-sociologique important et mal connu. Note: Le film n'envisage le problème de la maltraitance que dans la relation parent-enfant et ne traite pas des sévices sexuels exercés sur des enfants.
Le Service de la Santé de la Jeunesse du Département d'Instruction Publique de Genève a entrepris, il y a quelques années, une réflexion sur le problème de la violence qui concerne les jeunes en tant que témoins, victimes ou acteurs. Plusieurs actions ont été menées dans une perspective de santé publique, c'est-à-dire impliquant l'école et l'ensemble de ses partenaires : la santé, la santé mentale, les services sociaux, la police, le quartier, les parents,...
Les sales gosses ont entre 6 et 14 ans. Ils arrivent à l’ITEP des Aubrys parce que l’Ecole n’en peut plus. Ils ont renversé la bibliothèque sur la maîtresse, frappé leurs camarades ou insulté la directrice et bien souvent cumulé et multiplié ce type d’agressions. Un lieu de vie, des sales gosses, les adultes qui les encadrent et une année pour saisir la vitalité et l’humour de ces enfants sortis du rang, les paradoxes de ces destins mal engagés. http://www.balibari.com/films/sales-gosses/
Un reportage qui lève le voile sur un sujet resté longtemps tabou: les violences physiques et les abus sexuels dont sont victimes de nombreux enfants. En Belgique, 7.500 cas d'enfants maltraités ont été signalés en 1995; des chiffres inquiétants, en augmentation constante ces dernières années, mais qui signifient que la loi du silence est de moins en moins respectée. Dans 91% des cas, ces mauvais traitements sont infligés dans le cercle familial: c'est donc auprès de ses proches que l'enfant court le plus de risques. Une présentation des structures mises en place pour aider les jeunes victimes tant du côté des autorités judiciaires qui mettent au point de nouvelles techniques d'audition, que du côté de "S.O.S. Enfants", une équipe composée d'assistants sociaux, de psychologues, de pédopsychiatres et d'un juriste qui ne s'occupe pas seulement des enfants mais également des parents pour casser la chaîne infernale. Note: Ce reportage, composé de témoignages particulièrement poignants, nécessite un accompagnement parental ou pédagogique.
Après avoir soufflé ses treize bougies, Nina fugue, s'enfuit dans les montagnes et retourne quelques jours plus tard chez elle avec la ferme intention de s'acheter une voiture. Dès lors, elle emploie toute son énergie à réaliser cet objectif, de baby-sittings en gardes de chiens et autres petits boulots.
"L'indépendance vis-à-vis des autres, la découverte de soi à l'aube de la puberté, Nina en fait secrètement l'expérience, disparaît de la maison comme si elle répondait à une injonction spirituelle (...), sans qu'aucune tentation d'un récit de délinquance ou d'hystérie adolescente ne vienne troubler le calme, la tranquillité apparente de la crise." [Cahiers du Cinéma]
TOUJOURS VIVANTES Reportage (27 min)
Réalisateur :
L. BONENFANT Pays :
Canada
- 1992
Prix du Jury au festival de l'audiovisuel ADATE , 1993
Mention spéciale, catégorie documentaire, au festival La Mondiale de films et vidéos réalisés par des femmes (Québec, 1993).
Témoignages et réflexions de femmes qui ont choisi de surmonter leurs difficultés après une agression sexuelle. Sans détailler les faits eux-mêmes, elles décrivent les circonstances et analysent en profondeur ce qu'elles ont ressenti, comment elles ont été marquées, quelles démarches elles effectuent pour continuer à vivre malgré tout et retrouver la confiance en elles et dans les autres. De leurs réflexions émanent des considérations plus générales sur la violence, le pouvoir, la plus grande vulnérabilité de certaines femmes (handicapées, migrantes), l'attitude des tribunaux. Un document qui tente de briser les préjugés sur les femmes victimes d'agression sexuelle. La conclusion plaide pour une éducation des enfants qui leur apprenne la liberté de dire "non" et pour plus d'égalit‚ entre hommes et femmes.
DVD comprenant deux films: le premier est destiné aux jeunes de 13 à 19 ans; le second est destiné plus spécifiquement aux adultes de la communauté éducative.
1. "Etat de violence" (26'): Les jeunes de 18 à 25 ans parlent de leur rencontre avec la violence à la maison, dans la rue ou à l'école: comment ils l'ont vécue, comment ils ont basculé à leur tour et comment ils s'en sont sortis. Leurs témoignages alternent avec une fiction basée sur un fait divers réel qui met en scène des jeunes tentés par des actes agressifs. Le film cherche à approcher au plus près l'attitude de violence à l'adolescence, qu'elle soit tournée vers les autres ou vers soi-même. Le message se veut foncièrement positif face à une situation qu'on juge trop souvent inéluctable. 2. "Comme une vague" (45'): Témoignages de jeunes de 18 à 25 ans concernés par la violence comme victimes, témoins ou agresseurs. Les récits sont commentés par un psychosociologue et rassemblés en trois thèmes: l'expérience de la violence, comment on bascule et comment on peut s'en sortir. Un outil de débat et de formation pour entrer au coeur de la problématique violente.
Note: Ce film a obtenu une mention spéciale du jury au festival Vidéopsy, Auxerre, 1997.
Bonus DVD: "Le paradoxe de l'adolescence" (20'): Interview exclusive du Professeur Philippe Jeammet, chef de service des adolescents à l'Institut mutualiste Montsouris Jordan.
UNE SEULE VIE, UN SEUL CORPS Reportage (52 min)
Réalisateur :
Brigitte LEMAINE Pays :
France
- 1993
Clé d'Or au 18è Festival International de Lorquin, 1994
Prix du meilleur documentaire au 1er Festival intercaribéens de Santé mentale - Martinique 1999
Ce documentaire, destiné à la formation des professionnels peut être projeté en deux parties. Il réunit quatre témoignages d'adultes (trois femmes et un homme), un témoignage d'enfant accompagné de sa mère, sur les maltraitance et l'inceste. Introduit par des aquarelles et des textes d'Alice Miller, écrivain, peintre et thérapeute qui a découvert la réalité des abus sexuels dans la petite enfance et leurs conséquences, ces témoignages permettent les commentaires de plusieurs spécialistes : membres d'association (Enfance et Partage), assistantes sociales, médecins, psychologues, psychiatres et sociologues anthropologues. Grâce à un va-et-vient constant entre la réalité et la théorie, ce film est une série de portraits d'hommes et de femmes, engagés dans leur mission pour la protection de l'enfance et une meilleure connaissance des fonctionnements humains. Portraits d'enfants aussi, qui, lorsqu'ils parlent de la violence, en sont vraiment les meilleurs critiques. Car il s'agit de mettre en échec le processus de répétition de la maltraitance et ses conséquences sur la société. l Un guide d'accompagnement est édité pour ce document.
La violence conjugale a des répercussions importantes sur les enfants qui en sont témoins : problèmes de santé mentale, troubles du développement, isolement, tendances à reproduire les comportements violents... Les intervenants en milieu scolaire et de garderie sont souvent confrontés à ces effets et s'interrogent sur les actions à poser et sur le rôle de prévention qu'ils doivent jouer. Comment dépister une situation de violence conjugale ? Faut-il intervenir ? Si oui , comment et jusqu'à quel point ? Ce sont les principales questions abordées dans ce document vidéo. Des témoignages de mères ayant vécu de la violence et des commentaires d'intervenants auprès d'enfants témoins ou victimes proposent quelques pistes d'intervention et de prévention. * Ce document fait partie de la série " VIOLENCE CONJUGALE ; PREVENTION, DEPISTAGE ET INTERVENTION ", avec "De l'amour à la violence : trois femmes parlent " et " Grossesse en mauvais termes ".
Acte vidéographique de la Réunion inaugurale de la SISM 1999 sur le thème " Violence et psychiatrie " précédé d'une introduction de Bernard Kourchner sur les aspects psychopathologiques et psychiatriques de la violence, ainsi que quatre exposés consacrés : aux modèles biologiques de la violence et de l'impulsivité (Pr J.P. Tassin), à la psychanalyse et violence (Dr CH. Vasseur), aux situations d'urgences psychiatriques face à la violence (Dr M. Lejoyeux) et à l'adolescence confrontée à la violence (Dr F. Ducret).
Ce document est constitué de deux DVD comprenant des séquences vidéo et des ressources documentaires annexées. L'un est consacré à "comprendre", l'autre à "agir". Praticiens, universitaires, spécialistes, proposent expériences de terrain, travaux de recherche, analyses d'actions et de démarches, pour que la violence à l'école ne soit plus une fatalité. Par la richesse des analyses croisées de spécialistes, la diversité des réponses concrètes apportées, la variété des thèmes abordés: définitions, histoire, causes, représentations mentales, réactions, préventions, formation...
Complément des deux DVD: livret pédagogique de 28 pages.