L'approche et le traitement de la toxicomanie requièrent des modalités d'intervention spécifiques. La prise en charge des toxicomanes est particulièrement complexe tant pour le milieu familial que pour les équipes thérapeutiques. Pour mieux détailler les divers modes de prise en charge existants et les problèmes qui peuvent surgir dans un milieu familial contraint par la présence d'un toxicomane, Agnès Lejeune s'entretient avec Jean-Pierre Jacques, psychanalyste au L.A.M.A., et avec Charles Lejeune, travailleur social à la Trace. L'émission est illustrée par des extraits des reportages suivants : " Dis-moi comment tu t'arrêtes " ; " Faut pas plonger " ; " La neige en tête " ; " L'expérience du projet L.A.M.A. " ; " Préviens-moi si tu m'aimes " et " Les territoires de la défonce ". "
La dyslexie n'est ni une maladie, ni une tare, mais un trouble spécifique de l'apprentissage de la lecture. Ce trouble est souvent associé à d'autres perturbations au niveau psychomoteur et dans l'apprentissage de l'écriture et de l'orthographe. Pour être efficace, la prise en charge de cette difficulté doit être la plus précoce possible. Des spécialistes, logopède, psychologue et neuropédiatre, expliquent en quoi consiste la rééducation et insistent sur l'importance de créer autour de l'enfant un contexte porteur qui permette de lui redonner confiance en ses capacités. Différents reportages illustrent le sujet et présentent des techniques de dépistage et de rééducation.
LA FÊTE EST FINIE Fiction ()
Réalisateur :
Garel-Weiss Marie Pays :
France
- 2018
Prix du public - double prix d'interprétation féminine - Festival de Sarlat - Festival de Saint-Jean de Luz
C’est l’histoire d’une renaissance, celle de Céleste et Sihem. Arrivées le même jour dans un centre de désintoxication, elles vont sceller une amitié indestructible. Celle-ci sera autant une force qu’un obstacle lorsque, virées du centre, elles se retrouvent livrées à elles-mêmes, à l’épreuve du monde réel et de ses tentations. Le vrai combat commence alors, celui de l’abstinence et de la liberté, celui vers la vie.
Le docteur Thierry Gallarda, psychiatre au Centre Hospitalier Sainte-Anne à Paris, participe à une consultation Dysphorie de genre, qui reçoit et accompagne les personnes qui souhaitent entamer un processus de changement de sexe. Après avoir précisé les termes LGBT, le docteur Gallarda souligne dans un premier temps le fait qu'on ne parle plus maintenant d'un trouble psychiatrique mais d'une simple dysphorie, ce qui montre bien l'évolution de la société. Cette dysphorie se manifeste cependant par un malaise ou une souffrance, parfois importante, parfois banalisée, parfois déniée. Elle se caractérise également par une extrême hétérogénéité : parfois sans aucune comorbidité, parfois associée à des troubles sévères. Le rôle du psychiatre dans l'équipe multidisciplianire où il oeuvre est d'essayer d'évaluer la présence et selon le cas, l'impact des co morbidités et de voir comment on peut mieux répondre à la demande de transition de sexe. Dans un deuxième temps, Thierry Gallarda aborde la grande variété des perceptions selon les cultures et l'environnement socioéconomique et insiste sur le rôle essentiel des familles qui sont aux premières loges et évidemment de l'école. Il prône en terminant la nécessité du soutien tout en favorisant un regard distancié et une réflexion qui permet d'éviter les positions extrêmes.
Stéphane (15 ans) rencontre Mathilde (14 ans). Chacun à sa manière vit l'expérience de la famille composite, issue de la vague des couples divorcés et séparés. Casse-tête pour les sociologues, démographes et notaires de l'an 2000, ces familles-puzzle où presque personne ne porte le même nom présentent parfois une originalité: l'entente entre les parents géniteurs. Les parents, au nom des enfants, décident de construire plutôt que de détruire, d'inventer de nouveaux codes, de nouveaux repères et d'autres rites familiaux dans lesquels tout le monde essaye de s'y retrouver. Ils tentent de dépasser les sentiments d'échec et de jalousie.
En première partie, un entretien avec Jacques Salomé sur la communication intime : " Enfance et adolescence - Des langages aux questions ", extrait de la série " Tendresses ". Dossier principal : la fécondation artificielle. Les techniques de procréation médicalement assistée se sont considérablement développées et affinées ces dernières années. L'invitée de l'émission, Christine Delahaye, gynécologue et obstétricienne, propose une réflexion sur les problèmes psychologiques liés aux techniques nouvelles de la fécondation in vitro. C'est pourquoi, sans oublier les techniques de la fécondation artificielle, l'essentiel du débat porte sur le contexte et les conséquences psychologiques et sociales, tant pour les candidats parents que pour les enfants ainsi procréés (relations sexuelles, lien parent-enfant, filiation naturelle et filiation symbolique ...). Le tout est mis en rapport étroit et constant avec une réflexion éthique rendue nécessaire par les cas de figure inédits que la science propose à notre culture.
COMME UN ENFANT EN FACE D’UN MAMMOUTH (07 min)
Réalisateur :
Revers Pays :
Belgique
- 2020
Thème :
film d'atelier
La fécondation artificielle est entourée de beaucoup de questions, de craintes, de fantasmes, souvent à cause d'une mauvaise information. Elle est aujourd'hui couramment utilisée pour résoudre certains problèmes de stérilité. Les deux méthodes de base sont l'insémination artificielle par donneur (IAD) et la fécondation in vitro (FIV). Le réalisateur a rencontré des spécialistes mais aussi des couples qui ont eu recours à ces méthodes. Les étapes de la technique, les difficultés rencontrées, les problèmes relatifs aux échecs des méthodes, les craintes quant aux réactions de l'entourage... Tour d'horizon d'une technique que l'on croit parfois appartenir au futur mais qui est dé‚jà tout à fait d'actualité.
LA FEMME 100 TÊTES Documentaire (20 min)
Réalisateur :
Eric DUVIVIER Pays :
France
- 1968
Médaille d'Argent à la Biennale de Venise 1969
Ce film est une adaptation cinématographique du roman " La femme 100 têtes " de Max Ernst, tentant l'expérience de transformer le livre d'images mouvantes et vivantes en réalisant les mêmes surimpressions que dans les collages originaux. Cet essai a l'ambition d'apporter quelques contributions aux recherches du surréalisme dans l'exploration de l'inconscient.
La mort, dans nos sociétés occidentales, est un sujet tabou. En Belgique, sont nées deux associations dont le but est d'aider les mourants : l'Association belge pour le droit de mourir dans la dignité et le Centre d'aide aux mourants. Des structures hospitalières qui accueillent et assistent ceux qui vont mourir se sont créées. Certaines associations vont même jusqu'à apporter à chacun de ceux qui le souhaitent une aide et des conseils très concrets dans le domaine de l'euthanasie et du suicide. Cette démarche soulève plus d'un problème moral : la médecine curative et le spectre de l'acharnement thérapeutique, l'euthanasie et ses excès. Pour éclairer cet aspect délicat, un débat regroupe les personnalités suivantes : les professeurs Maurice Lamy (anesthésiologie), Yvon Kennis (cancérologie), Darius Razavi (médecine psychosomatique) et le père Patrick Verspieren s.j.
Une réappropriation du thèmedu Minotaure. Amené à sortir de son antre, le «Minotaure» est tiraillé entre qui il croit être et ce qui lui est adressé. Homme, chef, bête ou monstre? Répondre à l’énigme est sa porte de sortie...
Juin 40 : L’exode a vidé les maisons. Au bord de la Loire, les grilles d’un asile sont restées ouvertes. Quelques pensionnaires vont les franchir. C’est l'été. Le plus bel été du siècle. Un été inoubliable pour Alida, Fernand, Julien, Lucie, Colette et les autres. Dans ce pays qui a perdu la tête, ils vont vivre ensemble une folle embellie : la liberté
En 45 ans d'exil en psychiatrie, Louis Marie connaîtra, de placement en placement, la lobotomie, les viols, les passage à tabac, le cabanon, la faim, la camisole et l'abrutissement médicamenteux pour finalement conquérir sa liberté en construisant lentement "son histoire" de cet "enchaînement infernal" dans des entretiens filmés avec l'aide de médecins pendant dix ans. Pas à pas, Thierry Le Merre suit Louis qui réexplore les lieux de son errance psychiatrique et dont les mots dessinent l'inhumanité d'une psychiatrie asilaire. Thierry Le Merre prend soin de confronter le récit de Louis avec des rapports médicaux, des photographies d'archives et ponctue ce documentaire d'extraits d'entretiens filmés de Louis, comme autant de fragments d'une vie égarés en psychiatrie.
Virginia, une jeune romancière qui vient de se marier à Robert Cunningham, est victime d’une grave dépression nerveuse voire d'une schizophrénie qui la conduit à l’internement dans un hôpital psychiatrique (Juniper Hill State Hospital). L’esprit troublé, la jeune femme n’a plus conscience du temps et de la réalité et ne reconnaît même plus son mari. Elle est soignée par le docteur Mark Kirk qui diagnostique la schizophrénie. Séances d'électrochocs, hypnose et cure de psychothérapie font partie de son traitement. Peu à peu, ravivant la mémoire de Virginia, celui-ci découvre des éléments tragiques du passé de sa patiente.
Des explications sur la genèse du stress (définition, types et origines) et sur ses effets positifs et négatifs sur l'organisme. Des conseils simples, concrets, immédiatement applicables pour mieux gérer le stress: améliorer la communication, organiser ses loisirs et ses plaisirs, favoriser un sommeil de qualité. Des suggestions pour trouver un nouveau mode de vie et se prémunir des risques cardio-vasculaires.
Collectionneur de musiciens maudits, d’assassins déraisonnables, de monstres de foire, de révolutionnaires paranoïaques, de pétomanes ou d’anachorètes suicidaires, un patient en institution psychiatrique présente une galerie de personnages historiques qui le hantent.
Sorte de démence présénile, la maladie d'Alzheimer frappe généralement après 65 ans mais elle peut apparaître dés la quarantaine. Elle se caractérise par la perte progressive des fonctions intellectuelles ; la déchéance physique achève de réduire le malade à l'état végétatif : il ne peut plus se nourrir, ni contrôler ses réactions. Actuellement, la médecine reste impuissante dans le combat contre ce mal, la mort en est toujours l'aboutissement. Elle constitue la quatrième cause de décès des personnes du 3ème âge. Des témoignages de proches, doublés d'images dramatiques de personnes atteintes et complétés par les commentaires d'un neurologue, d'un psycho-gériatre et d'un biochimiste tentent de cerner cet univers dans lequel vivent quelque cent mille personnes en Belgique.