Les parents sont démunis face à un enfant difficile. Comportements incohérents et problèmes scolaires apparaissent comme la face visible d'une réalité complexe. Qu'il s'agisse de cas préoccupants ou d'enfants victimes de problèmes ponctuels, le travail psychologique et thérapeutique est bien souvent conseillé. Les enfants difficiles dits "caractériels" ont besoin d'une prise en charge particulière dans des structures où ils pourront souffler et surmonter, en dehors de la famille, les drames et souffrances personnels.
Elles ont de 13 à 17 ans, et attendent ou viennent d'avoir un enfant. En France, chaque année, environ 6000 très jeunes femmes mettent au monde un enfant. Comment est-ce encore possible, à l'ère de la pilule, du préservatif et d'une information sur le Sida et la sexualité que l'on estime généralisée ? Pourtant, le scénario est toujours le même, désarmant : des rapports sexuels vécus sans arrière pensée, et puis c'est " l'accident ", une grossesse parfois ignorée ou cachée à ses proches, la vérité qui éclate souvent à quelques semaines de l'accouchement. Pour d'autres, il y a le désir de maternité : galères sociales et scolaires, galères sentimentales, un avenir incertain, un bébé souvent perçu comme une revanche sur la vie, un être à aimer, une bouée à laquelle on peut se raccrocher.
Ce film est la confession d’un homme que la société qualifie habituellement de malade mental. Il nous permet de découvrir un être doué de rares qualités d’âme et d’esprit. C’est aussi un témoignage parfois drôle, parfois tendre, parfois amer et bouleversant sur l’itinéraire d’un individu coincé entre la société, la famille, l’institution psychiatrique et lui-même. Jacques Zelnio est décédé en 1989 après avoir vécu reclus chez ses parents, dans une chambre de 10 m2 dont il ne sortait plus qu’à de très rares occasions…pour se faire prescrire des tranquillisants" (Christian Deloeuil, avril 1989).
Lorsque les personnes âgées sont atteintes de sénilité mentale, il est parfois difficile de trouver pour elles des maisons d'accueil. Il n'existe pas assez de section hospitalières adaptées à leurs problèmes spécifiques de santé mentale. Pas plus qu'il n'existe- pour celles d'entre elles dont l'état ne requiert pas de traitement médical particulier- assez de maisons de repos capables de les prendre en charge. Et pourtant, des structures d'accueil bien adaptées leur offriraient une vieillesse paisible et résoudraient idéalement un problème jusqu'à présent extrêmement difficile.
La profession d'infirmière connaît une grave pénurie, particulièrement marquée à Bruxelles. Seulement 40% des infirmiers et infirmières diplômés sont actifs dans leur métier. Pour mieux comprendre la situation, la caméra est allée à la rencontre du monde hospitalier où, de service en service, surgissent les mêmes difficultés, les mêmes frustations, et pourtant la même passion pour le métier de soignant: pénurie de personnel et surcharge de travail, manque de moyens et de temps pour la formation à des actes de plus en plus spécialisés, problèmes d'horaires et de non-reconnaissance de la profession...
Trois années durant, les réalisateurs Jeanne Pope et James Galwey ont filmé le quotidien d’une pension de famille. Ils y ont suivi un couple souffrant de graves troubles mentaux et le difficile quotidien de la propriétaire du lieu, Lise Bissonnette. Comme si une petite souris observait le degré zéro du système de prise en charge des troubles mentaux : celui de personnes que seuls leurs droits sociaux préservent de la rue. Car telle est la réalité des personnes atteintes de troubles mentaux, en marge de la société et sans travail, ni argent, ni famille. Elles dépendent entièrement des pouvoirs publics. Heureusement pour elles qu’il existe des gens comme Lise pour les accompagner de jour en jour.
Il est aujourd'hui possible de choisir le sexe de son enfant afin d'éviter une maladie génétique liée au sexe ou pour des raisons d'équilibre dans la composition familiale. Pour six mille euros, un professeur gantois propose une méthode révolutionnaire qui assure à 80% le sexe du futur enfant... Le point sur ce nouveau débat de société.
Roger Chomeaux, dit « Chomo », artiste pluridisciplinaire aujourd’hui disparu, a voué sa vie à la création. Son travail hors des circuits traditionnels de l’art utilisait essentiellement pour ingrédients des matériaux de récupération les plus divers, qu’il allait chercher dans les décharges environnantes ou dans les sous-bois. Pendant la plus grande partie de sa vie, seul sur une parcelle de la forêt de Fontainebleau, vivant en ascète, dans des conditions très rudes et dans le plus grand dénuement, Chomo bâtit ce qu’il nomme le "Village d'Art Préludien", son monde à lui. Ce microcosme est constitué d’un ensemble de bâtisses, composé de « L'Eglise des Pauvres », du « Sanctuaire des Bois brûlés » et du « Refuge », des constructions destinées à abriter ses nombreuses sculptures et peintures. Reclus dans son univers, Chomo a refait le monde à sa manière, un monde parallèle où la création est omniprésente, alimentée d’énergies invisibles. “Je suis gouverné par les forces cosmiques” déclarait-il.
Lundi matin, Paul Wertret se rend à son travail à la banque où il est chargé d'affaires. Il arrive, comme à son habitude, à huit heures précises, sort un revolver et abat deux de ses supérieurs. Puis il s'enferme dans son bureau. Dans l'attente des forces de l'ordre, cet homme, jusque là sans histoire, revoit des pans de sa vie et les évènements qui l'ont conduit à commettre son acte...
Ce film est issu de la rencontre de deux propositions : celle en interne à L’Heure Atelier, Centre d’Expression et de Créativité du SSM La Gerbe, de travailler en 2015 sur la thématique de l’archéologie et celle du Musée Art et marges de réaliser des portraits subjectifs vidéo d’atelier. Esquisser ce qu’il en est de notre atelier s’est alors présenté à nous, artistes participants et animateurs, comme le défi d’aller pister l’origine de la création, celle du monde, de nos idées, de nos outils, de nos démarches, etc. Le froid s’est avéré être un point de départ crucial, celui qui fige, tord, fait souffrir, met au sol mais aussi fait réagir, rebondir, et prendre son envol. De la matière brute et originaire aux technologies numériques se reconstruit chaque jour à L’Heure Atelier l’histoire du monde, de nos souvenirs, des traces que nous en laissons comme autant de promesses d’à venir.
Pour essayer de comprendre les raisons qui poussent les jeunes au suicide, le film suit durant quinze jours l'itinéraire de cinq adolescents depuis leur prise en charge au centre fermé Patrick Dewaere à Lierneux (province de Liège) jusqu'à leur sortie. Leur témoignage permet de lever le voile sur ce qui se passe dans la tête d'un jeune qui veut mourir. Le reportage aborde également la question des moyens thérapeutiques utilisés par ce centre spécialisé: des méthodes très différentes de celles généralement employées dans les services hospitaliers d'urgences psychiatriques.
Après avoir exercé les métiers de comédienne, de restauratrice et de décoratrice, Claude de Milleville se voue à la psychothérapie et à l'exploration de l'inconscient. Sa méthode est originale car elle est à la fois basée sur les lames du tarot, la nombrologie et l'analyse des rêves. L'important consiste, grâce à ces différentes techniques, à instaurer un dialogue entre le moi et l'inconscient. Dans cet entretien, Claude de Milleville évoque les grandes étapes de sa vie, insiste sur notre devoir d'être heureux et la nécessité de retrouver le paradis terrestre avant de se préoccuper des félicités célestes. Elle livre une petite démonstration de son art sur Michèle Cédric qui se prête avec bienveillance à cet exercice aussi révélateur qu'amusant.
À l’aube de la retraite, au cœur d’une nuit de janvier, Georges Federmann se confie. Dans un entretien enregistré à son domicile, face à la caméra 16mm, le psychiatre n’écoute plus : il parle, il pense. Il n’accompagne plus le patient, mais le spectateur, dans sa réflexion débordante. En racontant sa vie, ses passions, ses luttes et ses déceptions, il perpétue son combat humaniste pour ceux qui n’ont plus la force ou le verbe de le faire.
Le collection "Parole d'ados" propose des sujets qui concernent de près les adolescents. Son originalité est leur implication au niveau de la création des films, tant dans le contenu que dans la forme. Ainsi, ces films leur parlent vraiment.
La collection ouvre un espace pédagogique positif, susceptible de rencontrer l'intérêt du monde des enseignants et des éducateurs tout autant que celui des étudiants, du secondaire en particulier.
Comment assumer en pleine adolescence une orientation sexuelle qui dérange? Alors qu'elle quitte Marseille pour aller vivre en Corrèze, Elodie, 15 ans, entreprend un long voyage. Car elle ne quitte pas seulement la ville où elle a grandi, elle quitte aussi sa mère pour rejoindre son père qu'elle n'a plus vu depuis des années. Elle revit avec nous les causes de ce départ: elle n'a pas voulu caché à sa mère qu'elle était tombée amoureuse d'une fille et s'est fait virer de la maison. Elodie raconte avec charme et courage ce moment difficile de sa vie. A son histoire se mêlent les parcours croisés de deux autres adolescents: aiment-ils les filles ou les garçons? Comment acceptent-ils leur homosexualité naissante? Vont-ils en parler à leur entourage et quelles en seront les conséquences?
Jessica aura bientôt 18 ans et la maison d’aide à la jeunesse où elle vit ne pourra bientôt plus l’héberger. Une séparation impossible se profile, réactivant les souvenirs pénibles liés à d’autres déchirements non résolus. Comment dire adieu à son adolescence difficile et faire ses premiers pas dans l’âge adulte? Un bilan personnel sous forme d’autoportrait.
Le cinéaste, bipolaire, nous livre avec une totale sincérité, le bouleversement que la naissance de sa fille a opéré en lui. Nous le suivons, suite à un post-partum au masculin, dans sa tentative quotidienne de conjuguer paternité et création artistique, alors que celle-ci ne trouvait ses racines que dans la douleur et la maladie.
Magazine complet traitant des sujets de santé les plus divers dans un objectif de prévention et d'information, avec reportages, témoignages et débats à l'appui. De grands médecins et personnalités scientifiques participent à cette plongée au coeur de la médecine.
COMMENT JE M'EN SORS? (52 min)
Réalisateur :
R MOREAU
- 1999
Prix des dix meilleurs films au Festival du film médical des entretiens de Bichat 1999
"Comment je m'en sors?" est la question obsédante pour toutes les personnes en recherche d'insertion. Jeune chômeur, toxicomane, ex-détenu, chacun fait son chemin... Durant six mois, le film suit huit jeunes en quête d'un travail, d'une formation, mais surtout d'une place dans la société. Ils expriment leurs rêves, leurs difficultés et leurs espoirs. Derrière ces témoignages, il y a la souffrance que l'on cache...
Le climat et la démocratie n’ont pas la pêche. La terre semble un peu lourde à porter. Mais de quoi rêve-t-on exactement ? On cherche des questions, on pose des réponses. Les pieds sont sur terre et la tête aimerait que ça puisse durer.