Faut-il laisser les enfants regarder la télévision ou faut-il les protéger des agressions de celle-ci ? Les opinions les plus contradictoires continuent à circuler sur les rapports entre les enfants et la télévision. L'émission propose de sortir de ce débat pour examiner de quelle manière les adultes peuvent aider les enfants à devenir des spectateurs intelligents. Les documents présentés ,"Maman, la télé me regarde" de M. J. Jamar, des séquences, tournées par J. Duez, qui reprennent les témoignages d'enfants, des interviews de psychologues et de médecins, sont commentés par A. Cambier, chargée de cours de psychologie et de développement de l'enfant à l'U.L.B., et par A.M. Messonnier, qui a réalisé une étude de l'offre de programmes pour enfants sur l'ensemble des chaînes françaises. Le débat permet d'explorer la manière dont l'enfant regarde la télévision, comment il la comprend et ce qu'il en retient.
LES GENS NORMAUX N'ONT RIEN D'EXCEPTIONNEL Fiction (1h43)
Réalisateur :
Ferreira Barbosa Laurence Pays :
France
- 1993
César du meilleur jeune espoir féminin : Valeria Bruni Tedeschi
Martine, 25 ans, ne sait plus très bien où elle en est dans la vie. Petits boulots et aventures sans lendemain ne la satisfont plus. Elle décide alors de forcer le destin. Délaissée par François, elle provoque une ultime explication qui tourne à l'incident. Souffrant d'amnésie, elle est admise en hôpital psychiatrique. Elle s'y découvre une nouvelle nature, alerte et active, s'occupant des uns et des autres... Il y a dans ce film un dynamisme, une ardeur et une gaieté d'autant plus étonnants que l'hôpital psychiatrique en est le cadre, qu'il s'agit d'une crise et que l'héroïne y va d'échec en échec. Mais la vitalité assez exceptionnelle de Valérie Bruni-Tedeschi, alliée à la justesse de ton de la réalisatrice, rétablissent l'équilibre à merveille.
À travers la rencontre avec des personnes qui pratiquent le sadomasochisme, le document tente de cerner les raisons qui amènent certains à ressentir le besoin impérieux de se confronter au jeu douloureux de la domination et de la soumission. Cette forme singulière et complexe de la sexualité humaine est analysée par le psychanalyste Serge André. Note: Un sujet délicat à ne pas mettre devant tous les yeux.
LES OISEAUX, LES ORPHELINS ET LES FOUS Fiction (1h18)
Réalisateur :
Juraj Jarubisko Pays :
Slovaquie
- 1969
Second prix au Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1973
Orphelins de l'existence, Yorick, Andrej et Marta ont décidé d'un commun accord de vivre un quotidien débridé, pour survivre à leur manière, à un monde perçu désormais comme infiniment terne et triste. Vivant dans une maison résolument délabrée et fantasque, avec une sorte de faux curé qui officie comme concierge, nos trois hurluberlus, entourés d'oiseaux multiples, s'ingénient à faire de chacune de leurs journées et de tous leurs périples aux alentours, de faramineuses fêtes spontanées où l'enchantement de la folie se dispute avec la spontanéité de l'imagination. Que ce soit en costume de marin ou en arrogante tenue de général, tête rasée pour narguer les lentes et les poux, ou habillé de pellicule, dans leur facétieux capharnaüm ou dans les rues de la capitale en plein tournage d'un film de guerre, chacun essaye de faire barrage à la médiocrité du conformisme, à l'immobilisme d'une existence sclérosée. http://www.malavidafilms.com/dvd-les-oiseaux-les-orphelins-et-les-fous-267.html
"Un bébé devrait venir avec un guide d'instruction" dit Martin. "Je n'avais pas prévu les trois premiers mois" dit Daniel. Quelques hommes parlent de cette période si intense qui suit la naissance de leur enfant : apprivoisement du bébé, de soi-même en tant que papa, de l'un et l'autre en tant que couple de nouveaux parents. Il y a la fatigue, la jalousie, le "post-partum", la baisse de libido et aussi la découverte d'émotions nouvelles, d'intérêt insoupçonné, et surtout de l'immense capacité d'amour pour cet enfant qui devient le centre de tout, cet enfant dont les sourires remplacent les nuits de sommeil. Le document fait partie de la série "L'homme à la mère", qui comprend aussi "Devenir papa"
Comment le cinéaste Luc Boland vit-il l’arrivée dans sa vie de son fils Lou, aveugle de naissance et « si différent dans sa tête » ? C’est avec sa caméra qu’il nous fait partager ses tentatives d’entrer dans son monde à lui, sans lumière et sans images. Qu’il nous fait partager le quotidien déroutant avec ce petit bonhomme perdu dans le noir et dans ses peurs. Il n’y a pas de mode d’emploi, et tout est à inventer par cette famille, heureusement unie et solidaire. « La différence est une richesse précieuse. Nous aussi nous avons nos peurs, la peur de l’inconnu, la peur de l’autre… Contre ces peurs, il n’y a que deux armes : la confiance et l’amour » Luc Boland.
Après neuf ans de détention psychiatrique pour viol, Theo est libre. Sa peur des femmes, indissociable de son désir insatisfait, fait de son quotidien un véritable enfer. A vingt-sept ans, Nettie est enfin parvenue à se détacher de son père qui la maltraite psychologiquement depuis sa plus tendre enfance. Theo et Nettie font connaissance et s'éprennent l'un de l'autre. Un voyage commence qui les confrontera à leur libre arbitre.
Une chronique dure sur la tentative de réinsertion d'un ancien détenu psychiatrique, magistralement interprété par Jürgen Vogel. Au-delà de la forme très maîtrisée, le film est saisissant par la complexité du récit, où alterne le monstrueux et l'humain, sans aucun raccourci psycho-explicatif. Obsédant et convaincant, il dépeint l'amour entre deux êtres en proie à la terreur, la culpabilité et la solitude. Un film réussit pour un sujet fort.
Bonus: La note d'intention. - Les récompenses. - Galerie photo. - Filmographies.
Les alternatives à l'hospitalisation pour les personnes atteintes de troubles mentaux. L'hôpital psychiatrique reste le seul univers pour une majorité de patients, parfois pour toute la vie. D'autres solutions qui laissent une porte ouverte à la réinsertion dans la vie sociale existent pourtant...
Guérir le corps et l'esprit, de la psychanalyse à la psychothérapie. Qu'est-ce qu'être psychothérapeute? Quel est l'héritage de la psychanalyse? Reste-t-elle toujours une référence? Daniel Friedmann pose ces questions à seize psychothérapeutes, dont beaucoup de médecins psychiatres, qui appartiennent aux principaux courants ou pratiques présents en France: l'ethnopsychanalyse, la thérapie familiale, l'hypnothérapie, la Gestalt thérapie, les thérapies relevant de la psychologie humaniste, les thérapies consacrées aux addictions, les thérapies comportementales et cognitives... Chacun d'eux exprime à sa façon son choix de devenir psychothérapeute, révélant une partie de son parcours, les problèmes et enjeux de sa responsabilité, de sa formation, des relations avec les patients...
Coffret de 8 DVD divisé en 4.
DVD 7: Marie-Rose Moro, thérapeute transculturelle.
(68 min). Thèmes: Qu'est-ce qu'être psychothérapeute? - Comment devient-on ethnopsychanalyste? - La question psychothérapique des enfants de migrants - Existe-t-il différentes approches dans l'ethnopsychanalyse? - Un vocabulaire polymorphe - La référence à la psychanalyse selon Marie-Rose Moro - La thérapie transculturelle proche de la thérapie familiale? - La spécificité de la thérapie transculturelle - Quelles sont les références à la psychanalyse? - Est-ce que le rythme des thérapies transculturelles est suffisant? - Comment imaginez-vous la psychothérapie de demain?
DVD 7: Eliane Corrin, hypnothérapeute. (52 min). Thèmes: Comment êtes-vous venue à pratiquer l'hypnothérapie? - Est-ce une forme de thérapie corporelle? - L'hypnose, un processus de communication - Le passage de l'hypnose à l'hypnothérapie - Les fondements de Milton Erickson - L'hypnose, un travail sur le ressenti - Comment se déroule une séance d'hypnose? - Quelles sont les limites de l'hypnose?
DVD 8: Dario Morales, psychothérapeute auprès des détenus.
(62 min). Thèmes: Le choix de la pratique en prison - Une démarche libre et volontaire de la part du patient - Les obligations de soins judiciaires - Le paradoxe de la pratique du clinicien en prison - Le nombre croissant des personnes incarcérées ayant des troubles psychiatriques - Prévenir les risques de suicides - Nuancer la dangerosité psychiatrique et la dangerosité sociale - La dimension de l'acte dans le réel. DVD 8: Dina Scherrer, coach.
(52 min). Thèmes: Coach et non psychothérapeute - L'accompagnement des jeunes en difficulté scolaire - Pourquoi choisir d'être coach et non psychothérapeute? - Le déroulement des séances de coaching, la durée et le prix - Les pratiques narratives - Les différences et les similitudes entre le coach et le psy - Une approche différente.
Ce film n'est pas une évocation de la vie et de la carrière de Marily Monroe, mais raconte une période peu connue de sa vie: ses années à Ne York, son ambition de devenir une "vraie" actrice. Il porte égalemen un regard sur son image photographique, qui créa l'un des plus grand mythes de l'histoire du cinéma.
"Marilyn malgré elle" s'appuie sur des photos inédites que fit d'ell son ami Milton Greene lors de leurs nombreuses séances de travail. Ell se découvre alors bien différente de son image hollywoodienne.
Entre son divorce avec Joe di Maggio et son mariage avec Arthur Miller Marilyn va, avec l'aide de Greene, reprendre son destin en main. C'est cette tentative que racontent ces photos inédites et que retrace le film de Patrick Jeudy.
Complément DVD: Entretien avec Gérard Miller et Patrick Jeudy (14').
Un portrait de Marilyn Monroe totalement inattendu, dans sa relation avec le célèbre psychanalyste d'Hollywood, Ralph Greenson, tout au long des trois dernières années de sa vie.
Ils formèrent le couple le plus improbable: la déesse du sexe et le psychanalyste freudien. Elle lui avait donné comme mission de l'aider à jouer au cinéma, de l'aider à aimer, de l'aider à ne pas mourir. Il s'était donné comme mission de l'entourer d'amour, de famille, comme un enfant en détresse.
Note: Le documentaire de Patrick Jeudy est adapté du livre de Michel Schneider, "Marilyn, dernières séances" paru aux éditions Grasset en août 2006 et récompensé par le prix Interallié.
Marshall Rosenberg, psychologue clinicien américain, est le fondateur de la Communication Non Violente (C.N.V.) qui est un processus favorisant le développement de l'écoute de soi et de l'autre. Fils d'émigrants juifs ayant grandi dans un quartier turbulent et antisémite de Detroit aux Etats-Unis, Marshall Rosenberg s'est intéressé très tôt à la résolution des conflits et à de nouvelles formes de communication, alternative pacifique à la violence croissante dont il était témoin. Pour répondre à l'intérêt accru pour la C.N.V., il a fondé en 1984 le Centre pour la Communication NonViolente. Le C.N.C.V. compte plus d'une centaine de formateurs certifiés qui enseignent ce processus de par le monde.
La ménopause constitue souvent une étape difficile pour les femmes. L'équilibre hormonal se transforme et cette modification implique une adaptation sur le plan psychologique. De quelles prises en charge les femmes peuvent-elles bénificier ? Les hommes sont-ils confrontés au même phénomène avec l'andropause ?
Dix janvier 2003: MetalEurop-Nord (Pas-de-Calais), la plus grande fonderie d'Europe, inaugurée en 1894 est sur le point de fermer. Suite à la décision d'une poignée d'actionnaires de la multinationale suisse Glencore, ce seront bientôt 830 métallos qui seront au chômage. Parmi eux, Jean-Pierre Bertrand, quarante-huit ans, lutte et tente de sauver sa famille du naufrage.
Plutôt que de se cantonner aux images-choc des manifestations, le réalisateur a décidé de raconter la fermeture de l'usine à travers le prisme d'une famille, de la petite dizaine de membres d'un "clan", qu'il va suivre pendant plus de neuf mois.
"Le courage, les disputes, la fureur, les moments d'abattement. Pas de langue de bois, la vie attrapée au vol. Total respect" (Le Monde). "Chronique de mois instables, ce documentaire révèle des hommes, des femmes et des enfants, avec leurs douleurs et leurs interrogations, et la réalité qui se passe derrière les chiffres impersonnels" (Télérama).
Compléments DVD (10'): Coups de gueule, confessions intimes - amères ou drôles...
1. "La destruction" (66'): Dans un monde où l'économie n'est plus au service de l'homme mais l'homme au service de l'économie, les objectifs de productivité et les méthodes de management poussent les salariés jusqu'au bout de leurs limites. Jamais maladies, accidents du travail, souffrances physiques et psychologiques n'ont atteint un tel niveau.
2. "L'aliénation" (64'): Une productivité maximale et un client roi totalement satisfait: deux notions qui, aujourd'hui, dans toutes les entreprises de services du monde, imposent la mise en place d'un management de la manipulation.
3. "La dépossession" (63'): Alors que la crise fait vaciller le capitalisme financier, le document raconte l'extraordinaire pouvoir des actionnaires sur le travail et les travailleurs. L'histoire nous transporte d'une usine du centre de la France jusqu'aux arcanes de la finance new-yorkaise.
Ce film pose le problème du droit à la mort dans la dignité, mais parle surtout de vie, de responsabilité et de courage : le courage de faire des choix conscients. Sous la forme d'un documentaire-fiction, l'auteur raconte la mort de son frère, de son père et de sa mère, expériences dramatiques où le hasard et les actes des témoins jouent tour à tour des rôles déterminants. Sans discours moralisateur, Frans Buyens affirme que faire le choix de sa mort, c'est non seulement abréger ses propres souffrances et celles de son entourage, mais c'est aussi transmettre la volonté de vivre.
En 1977, les journaux intimes et les lettres d'une mystérieuse femme russe, Sabina Spielrein, furent découverts dans la cave de l'ancien Institut de psychologie de Genève. On trouve entre autres une riche correspondance avec deux des pionniers de la psychanalyse, Sigmund Freud et Carl Gustav Jung, dont elle fut la patiente, l'amie et l'amante, avant de devenir elle-même psychanalyste. Ces documents témoignent d'une quête permanente des mystère de l'âme humaine.
Mêlant archives, documents et reconstitutions, ce film retrace le parcours hors norme de cette femme, son importante contribution à la psychanalyse, et, au-delà de son parcours académique, le rôle qu'elle a joué dans les relations entre Freud et Jung.
Note: Le film a reçu le Prix Fipresci 2003 de la Critique internationale.
Bonus DVD: La vie de Sabina Spielrein - Symboles et influences - Entretien avec Menicha Spielrein - Entretien avec Margarita Khatyaturyants - Entretien avec Vladimir Ovtcharenko - Témoignage de la réalisatrice, Elisabeth Márton.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école.
Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un entretien avec Xavier Pommereau, psychiatre, chef de service au Pôle aquitain de l'adolescence. Centre Abadie du CHU de Bordeaux. Animé par Cécile Neffati, psychologue clinicienne, membre d'Anthéa.
L'adolescence est un âge de construction identitaire. Celui ou celle qui éprouve le sentiment de "non exister" peut penser au suicide. En finir avec la souffrance, reprendre la main sur les difficultés, couper avec des représentations intolérables, "dis-paraître" en se débarrassant du corps propre et devenir un pur esprit capable d'occuper à jamais la mémoire de ceux qui restent. En somme mourir pour exister, terrible paradoxe qui impose à tout professionnel en charge d'adolescents en mal-être de les aider à temps à trouver, ici et maintenant, une identité tolérable.
Depuis plus de trente ans, Boris Lehman a réalisé, produit et diffusé, de manière artisanale et souvent combative, plus de 300 films (parfois courts, parfois très longs). Alors qu'aujourd'hui le cinéaste ne désire plus voir ses films projetés qu'en sa présence, la Médiathèque permet cependant de découvrir en vidéo une quinzaine de jalons importants de son oeuvre. Ce film n'est pas un document sur la folie, pas plus qu'une enquête de cinéma-vérité. Il est le reflet de l'expérience vécue par le groupe de théâtre du Club Antonin Artaud (centre de réadaptation sociale et culturelle pour malades mentaux situé dans le quartier du Béguinage à Bruxelles et au sein duquel Boris Lehman fut animateur de nombreuses années durant). A travers la création ludique et instinctive d'une pièce construite à partir d'improvisations collectives s'exprime le désir des acteurs de "ne pas stagner, de pouvoir s'en sortir et de voler de ses propres ailes".
Septuagénaires paisibles vivant non loin de Hambourg, Gretel et Malte ont vécu les années soixante de manière très engagée – au point d’être fichés et surveillés par les autorités suisses, à l’époque où Malte enseignait à l’université. Couple indépendant, ils s’autorisaient par ailleurs ouvertement des aventures extra-conjugales tout en menant une vie de famille ordinaire et unie, forte de trois enfants ! Jusqu’au jour où, le soir du réveillon de Noël, Gretel sert en guise de repas une simple soupe et oublie les cadeaux… David, le benjamin, décide alors de faire un film pour faire durer les souvenirs le plus longtemps possible…