Trois personnes, ayant souffert de troubles mentaux, témoignent de leur parcours entre l'hôpital et la reprise d'un travail. Pascale est employée dans une banque, Noël, ancien cadre commercial, travaille dans un atelier protégé, Marguerite a été reclassée dans une grande surface.
Suicides chez Renault, Peugeot ou Sodhexo, cadences intenables, surmenage des cadres, infarctus lié au stress... Le travail est-il redevenu synonyme de danger, souffrance, maladie? A l'heure où l'on nous demande de travailler plus pour gagner plus, les Français en ont-ils simplement la force? Ou bien les salariés sont-ils déjà au bord de la crise de nerf?
Et les maladies professionnelles... Chaque année, 47.000 nouveaux cas de travailleurs malades sont diagnostiqués: cinq fois plus qu'il y a dix ans! Tous les jours, 2. 000 personnes sont victimes d'un grave accident du travail. Des chiffres qui depuis quelques années ont cessé de baisser en France. Stress, maladies, accidents: pourquoi les conditions de travail se dégradent elles? Comment améliorer les méthodes de management? La France suit-elle le chemin Japon, le pays du "karochi", la mort par surmenage? Au moment où gouvernement, syndicats et patronat tentent de redéfinir les conditions de travail et la pénibilité des métiers.
1. "Mort au bureau": Pourquoi Yann, 34 ans, jeune cadre compétent et enthousiaste d'une grande société française, s'est-il donné la mort? Epuisé par les horaires, submergé par le stress, il avait alerté sa hiérarchie de son incapacité à suivre le rythme. Qui est responsable? Ses clients, ses collègues, le PDG? Ou bien la technique de management mise en place dans son entreprise? - E. Gay.
2. "Les kamikazes du boulot": Au Japon, le "karochi ", la mort par surmenage, est considéré comme une maladie professionnelle. Les suicides liés au stress se comptent par centaines. Un salarié sur quatre travaille plus de 60 heures par semaine, sans compter les soirées et les week-ends non payées! Comment tiennent au quotidien ces salariés sous pression? Comment les entreprises tentent-elles de remédier à ce fléau? Reportage au pays des forcenés du travail. - Y. Fronty et Z. Berkous.
3. "Cancers à la chaîne": Dans cette petite vallée de l'Aude, des ouvriers ont travaillé pendant des années à la chaîne, sans se douter qu'ils s'empoisonnaient. Aujourd'hui gravement malades, ils accusent leurs entreprises de les avoir sacrifiés. A-t-on respecté les règles? Quels produits dangereux ont-ils manipulé? Qu'ont fait les médecins du travail, les syndicats, la direction? Les consignes de sécurité étaient-elles vraiment adaptées? - E. Margout et A. Tribouart.
4. "Stress business": Les entreprises sont responsables des dangers auxquels leurs salariés sont exposés, y compris le stress. Du coup, la gestion du surmenage est devenue un véritable business. Des cabinets de psychologues investissent les sociétés pour y prodiguer leurs conseils. Comment apprend-on aux managers à gérer la pression? A prévenir le malaise de leurs salariés? A obtenir de meilleures performances sans épuiser les troupes? - Y. Martinet et M. Second.
Par respect pour les victimes et pour leur éviter de nouvelles souffrances, l'émission ne donne pas la parole à ces tueurs d'enfance. Elle laisse toute la place à ceux qui, enfants, ont subi des abus sexuels intra ou extra-familiaux et à ceux, psychologues, pédopsychiatres, juristes, qui se battent avec eux pour sortir du cauchemar, pour reconstruire une vie. L'émission aborde le problème de l'ampleur de ce crime en Belgique, l'immense souffrance et les séquelles à long terme, ainsi que les facteurs qui aggravent cette souffrance. En quoi l'abus sexuel d'un enfant est-il un crime contre nature? En quoi notre société, actuellement, ne fait-elle pas son travail d'éducation et de respect d'une règle fondamentale de vie?
Matthias a 26 ans, il est autiste. A deux ans, les médecins ne laissaient que peu d'espoir à ses parents. Aujourd'hui, grâce à l'amour des siens, à leur attention et leur patience, mais surtout grâce à sa propre volonté, Matthias parle, communique et travaille. Rares sont les autistes qui parviennent à créer des ponts entre leur univers clos et leur entourage. Pour parler devant la caméra, Matthias a surmonté bien des obstacles. Avec sensibilité et profondeur, il témoigne du chemin parcouru et de sa lutte pour sortir de la prison de l'autisme.
Ce film a pour objectif de montrer, le plus simplement du monde, plusieurs personnes trisomiques, du plus jeune âge à l'âge adulte , au travers de leur vie au quotidien, au sein de la société. L'enfant trisomique est éducable et perfectible. Il a droit à une éducation à part entière pour le développement de tout son être. Comme tout autre personne, handicapée ou non, la personne trisomique a droit à une vie épanouissante, tant personnelle que familiale et sociale. Elle n'a pas à vivre à moitié, ni à l'écart.
Comment libérer la parole de l’entourage des personnes alcooliques, et comment les aider. Au travers de groupes de paroles pour adolescents et adultes, la réalisatrice Kristell Menez mène son travail d’écoute et de compréhension.
Il est des situations où le bébé à sa naissance vient perturber l'harmonie nécessaire aux relations précoces parents-enfants. le Docteur Salbreux décrit ces différents situations dans lesquelles l'examen du bébé met en évidence des signes cliniques pathologiques. Quelles conduites à tenir, comment associer les parents aux modalités du cheminement diagnostique, quelles sont les stratégies relationnelles nécessaires pour qu'un éventuel futur handicap soit correctement assumé par l'entourage de l'enfant.
Un programme expérimental pour le logement des personnes ayant des difficultés psychiques. L'Abej solidarité a intégré un programme expérimental impulsé par l'Etat intitulé "Un chez soi d'abord", traduction littérale d'Housing First, un programme de travail social nord-américain. Ce programme s'adresse à des personnes sans domicile et porteuses d'un trouble de santé mentale ayant un important retentissement sur leur quotidien. Il s'agit de mettre immédiatement ces personnes dans un logement avec un accompagnement adéquat. Totalement innovante en France, cette action est peu, voire pas du tout connue du public.
UN HOMME D'EXCEPTION Fiction (2h16)
Réalisateur :
Ron HOWARD Pays :
Etats-Unis
- 2001
Quatre Golden Globes en 2002.
1947. John Forbes Nash Jr est un prodige en mathématiques qui a obtenu la plus prestigieuse des bourses pour faire ses études à Princeton. Mais humainement, il dénote parmi ses compagnons car il est introverti et mal à l'aise dans les relations, toujours dans sa tête à rechercher de savants théorèmes. Un jour, il élabore une théorie des jeux qui bouleverse totalement les doctrines économiques établies. En pleine guerre froide, devenu professeur, il est contacté par un représentant du département de la Défense qui l'engage pour ses étonnantes qualités de déchiffreur. Sa mission, décrypter les messages secrets des espions russes dans la presse, est totalement confidentielle mais très périlleuse... L'adaptation de la biographie de John Forbes Nash Jr écrite par Sylvia Nasar est un film qui intrigue, dans son sujet comme dans sa construction. Russell Crowe est inspiré.
Après la mort d'un enfant, ceux qui l'ont aimé doivent continuer de vivre. Pour ceux qui restent, il faut non seulement affronter le travail de deuil, mais aussi retrouver sa place au sein de la famille et souvent, pour les frères et sœurs, l'affection et l'attention des parents. Ceux qui l'ont soigné doivent continuer leur travail clinique, parfois le jour même du décès, et vivre ce deuil sans que les autres petits patients en subissent les conséquences. Ce document donne la parole à des sœurs, des frères et à des parents qui vivent cette tragique situation, mais également à des infirmières et des médecins qui sont confrontés régulièrement à la mort d'un enfant.
DVD comprenant deux films: le premier est destiné aux jeunes de 13 à 19 ans; le second est destiné plus spécifiquement aux adultes de la communauté éducative.
1. "Etat de violence" (26'): Les jeunes de 18 à 25 ans parlent de leur rencontre avec la violence à la maison, dans la rue ou à l'école: comment ils l'ont vécue, comment ils ont basculé à leur tour et comment ils s'en sont sortis. Leurs témoignages alternent avec une fiction basée sur un fait divers réel qui met en scène des jeunes tentés par des actes agressifs. Le film cherche à approcher au plus près l'attitude de violence à l'adolescence, qu'elle soit tournée vers les autres ou vers soi-même. Le message se veut foncièrement positif face à une situation qu'on juge trop souvent inéluctable. 2. "Comme une vague" (45'): Témoignages de jeunes de 18 à 25 ans concernés par la violence comme victimes, témoins ou agresseurs. Les récits sont commentés par un psychosociologue et rassemblés en trois thèmes: l'expérience de la violence, comment on bascule et comment on peut s'en sortir. Un outil de débat et de formation pour entrer au coeur de la problématique violente.
Note: Ce film a obtenu une mention spéciale du jury au festival Vidéopsy, Auxerre, 1997.
Bonus DVD: "Le paradoxe de l'adolescence" (20'): Interview exclusive du Professeur Philippe Jeammet, chef de service des adolescents à l'Institut mutualiste Montsouris Jordan.
UN JOUR OU L'AUTRE Documentaire (52 min)
Réalisateurs :
D. MORIAME
/
HOOGENBEMT Miel VAN Pays :
Belgique
- 1994
Mention spéciale au F.I.P.A 95 (Festival international des productions audiovisuelles)
Mention spéciale au Festival Psy d'Auxerre 95 (France).
La Docherie, un quartier pauvre de Charleroi, déserté sucessivement par les charbonnages, les usines, les commerces, les centres de rencontres... Seuls les habitants sont restés, attachés qu'ils sont à leur coin, le seul bien qui leur reste. La Docherie se meurt. Les Dochards attendent un avenir meilleur. Le film évoque les circonstances (accident, maladie, fermeture d'usine...) qui peuvent plonger, "un jour ou l'autre", tout un chacun dans la misère et l'exclusion. Quatre familles ont accepté de rompre le silence. Elles parlent de leur vie, racontent leur histoire, évoquent leurs espoirs, leur avenir et celui de leurs enfants. Loin d'être un cas à part, la Docherie est un exemple parmi tant d'autres de la progression de l'exclusion sociale.
L'hospitalisation mère-enfant en psychiatrie commence à se développer en France, souvent à l'initiative des intersecteurs de psychiatrie infantile. Il s'agit d'une approche nouvelle des difficultés relationnelles parents-enfants dans un double objectif de santé publique : 1 - faciliter l'accès aux soins à des mères en souffrance psychique (psychose, dépression ...) sans obligatoirement couper les liens avec l'enfant 2 - élaborer dans la sérénité, en dehors de l'urgence, un projet à long terme pour l'enfant et ses parents en fonction des difficultés familiales repérées. Ces unités de soins, encore expérimentales en France semblent être particulièrement opérantes pour la prévention des troubles du développement, les troubles de l'attachement et de la maltraitance infantile. L'Intersecteur de psychiatrie infantile du CH de BRUMATH (67170) a ouvert en 1986 une unité de jour mère-enfant en articulation avec tous les partenaires extérieurs (maternité, pédiatrie, PMI, ASE, psychiatrie générale ...).
Dans un petit village du Brabant wallon, un octogénaire, connu et respecté de tous, a abusé sexuellement de sa petite voisine de sept ans. Il était devenu une sorte de "papy" à qui les parents demandaient de garder leur fillette en toute confiance. La cour d'assises l'a condamné à quinze ans de réclusion. Début 96, les parents ont appris avec stupéfaction que le "vieux monsieur si gentil" a bénéficié d'une grâce royale et qu'il est libéré. Cette affaire dénote le malaise qui plane dans les cas d'abus sexuels d'enfants. Alors que le problème fait aujourd'hui l'objet de toutes les attentions, des questions continuent de se poser: comment préserver les jeunes victimes, comment sanctionner de tels délits et quelle prévention mettre en place?
Au travers de différents exemples de service de pédiatrie de l'hopital du Kremlin-Bicêtre, ce film montre avec pertinence le rôle et la fonction du pédopsychiatre en pédiatrie dans un contexte de transdisciplinarité.
François Rebourg présente le modèle d'intervention auprès des enfants et adolescents sourds développé dans le groupe scolaire Casanova à Argenteuil près de Paris. Suite aux déceptions rencontrées à l'application du modèle médical et pédagogique classique, il retrace les aménagements d'une approche qui veut intégrer l'ensemble des compétences pertinentes y compris celles des intervenants sourds. M. Rebourg nous parle de l'importance de la langue des signes pour les personnes sourdes et pour le milieu éducatif. Il souligne les difficultés liées à l'intégration de tous ces éléments et les étapes qui ont amené au fonctionnement des réunions de synthèse ; ces activités de rencontre et de partage apparaissent essentielles au suivi du processus de développement du jeune et permettent l'intégration de tous.