Avec une équipe de six policiers, surnommée La Brigade Insolite, l'agent de police Al Arsenault est à l'origine d'une relation particulière entre policiers et toxicomanes du centre de Vancouver. Armée d'une caméra, la Brigade en uniforme consacre ses rondes de quartier à filmer, avec respect l'existence de jeunes toxicomanes. Le but est à la fois de créer un outil éducatif visant à prévenir la consommation de drogues chez les jeunes, mais aussi d'aider les toxicomanes à sortir de leur enfer.
C'est leur émouvante histoire que raconte "La Vie en Bleu", un percutant documentaire dans lequel des toxicomanes parlent ouvertement d'eux-mêmes et de ce qui les a jetés à la rue. S'ils ont choisi de témoigner, de se laisser filmer ainsi, c'est afin d'empêcher que d'autres ne connaissent le même cauchemar...
LA VIE RÊVÉE DES ANGES Fiction (1h53)
Réalisateur :
Eric ZONCA Pays :
France
- 1997
Double Prix d'interprétation féminine (Élodie Bouchez et Natacha Régnier) au Festival de Cannes 1998. César 1999: meilleur premier rôle féminin (E. Bouchez), meilleur espoir féminin (N. Régnier) et meilleur film.
À vingt ans, Isa bat les pavés du Nord de la France à la recherche de petits boulots, poursuivant, sac au dos, un bonhomme de chemin plutôt accidenté. Elle rencontre Marie, jeune fille aussi désepérée qu'elle-même peut sembler optimiste, qui lui propose de venir s'installer chez elle. Commence alors une amitié plutôt chaotique... Ce film désarme par sa spontanéité, sa justesse et le coeur énorme qui s'en dégage. Double Prix d'interprétation féminine (Élodie Bouchez et Natacha Régnier) au Festival de Cannes 1998. César 1999: meilleur premier rôle féminin (É. Bouchez), meilleur espoir féminin (N. Régnier) et meilleur film.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école. Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un échange entre Nicole Catheline, pédopsychiatre et Daniel Marcelli, professeur en pédopsychiatrie. "Il est courant de parler de séparation pour l'adolescent, mais a-t-il besoin de se séparer? De leur côté, les parents voient eux aussi avec inquiétude leur adolescent s'éloigner. Ne pas savoir où est son enfant est pour beaucoup de parents une inquiétude difficilement supportable. Si tout être humain a besoin de lien, il a aussi besoin de se sentir parfois séparé, autonome, différencié. Les liens se sont structurés dans l'enfance, l'autonomie s'élabore à l'adolescence. Dans cette discussion à deux voix, nous abordons les différents enjeux de cette séparation. L'impossibilité d'élaborer la séparation conduit à la pathologie de la dépendance..."
Le penseur aimait les mots d'esprit, et les jeux aussi. Les deux auteurs ont donc cherché à construire ce documentaire comme un puzzle, dans lequel biographie et concepts élaborés par Lacan sont habilement mêlés et imbriqués. Les archives nous montrent le monde dans lequel vivait et pensait Lacan, et des intervenants témoignent de leur rencontre avec le psychanalyste, comment il leur est apparu, ce qu'il leur a apporté. Qu'ils soient philosophes comme Jacques Derrida ou Christian Jambet, psychanalystes comme Jean-Bertrand Pontalis, historien comme Élisabeth Roudinesco ou écrivains comme Philippe Sollers, tous ont admiré cet "explorateur des ruses de la parole". Les extraits de la conférence de Louvain en 1972 sont de véritables morceaux d'anthologie et permettent de comprendre la fascination exercée par le maître à penser sur des générations d'auditeurs ou de patients.
Ce DVD contient:
1. "Jacques Lacan: la psychanalyse réinventée" (62 minutes): Un portrait documentaire de l'historienne Elisabeth Roudinesco.
2. "La Conférence de Louvain": enregistré le 13 octobre 1972, un master class de philosophie qui est une référence mondiale. Un film de Françoise Wolff. Jacques Lacan - né en 1902, mort en 1981 - a toujours montré une fidélité exemplaire à la pensée de Freud, le fondateur de la psychanalyse. Si l'apport de Lacan à la psychanalyse n'est guère contesté, son style et le langage obscur et sophistiqué qu'il utilise commencent à lui valoir d'être aujourd'hui l'objet de violentes attaques.
Pendant toute l'entre-deux-guerres, un homme, fascine l'opinion. Sa photo fait régulièrement la une des journaux. Il inspire des écrivains, des dramaturges et des cinéastes: Giraudoux, Drieu la Rochelle, Anouilh,... Son nom: Anthelme Mangin. Son surnom: "Le soldat inconnu vivant". Son histoire: celle d'un soldat qui en 1918 revient amnésique d'un camp de prisonniers en Allemagne. À peine son existence est-elle révélée qu'elle rencontre immédiatement la douleur des trois cent mille familles des disparus de la guerre qui n'arrivent pas à faire leur deuil. Par dizaines, des femmes, des mères, des pères, des frères, des soeurs, des enfants, vont le reconnaître comme étant des leurs. Au mépris de son physique, de son âge, de son éducation... C'est à coup de procès qu'une dizaine de familles va essayer d'obtenir sa reconnaissance. Seule la Deuxième Guerre mondiale viendra interrompre ces procédures. Baladé d'asile en asile pendant toutes ces années, c'est à Sainte-Anne, seul et abandonné de tous, qu'il s'éteindra en 1942. Mangin, au milieu des années folles, est une sorte de mort-vivant, un spectre qui hante les consciences. Sans jamais s'exprimer. Sans porter de jugement. Sans rien réclamer.
Dans le champ de la santé mentale, le diagnostic et la prise en charge de la douleur ont été pendant longtemps négligés, voire même ignorés du fait de très nombreuses croyances qui ont perduré. Aujourd'hui les pratiques évoluent et intègrent de plus en plus la médecine somatique aux pratiques de soin.
Des équipes de chercheurs en France et au Québec ont mis en évidence que la sensation douloureuse existe mais est perçue et évolue différemment selon la pathologie mentale. Ils plaident pour une reconnaissance du droit de toute personne à être prise en considération. Ce film qui repose sur des observations intéressantes, présente une suite d'interviews de professionnels et intéressera surtout les personnes travaillant dans ce secteur.
Une tentative inédite de gérer la toxicomanie au quotidien: une expérience menée à Liège dans un lieu d'accueil et de premiers soins pour les toxicomanes. L'équipe pluridisciplinaire de "Start" (médecin, éducateur, assistant social,...) situe son intervention à la frontière entre soins médicaux et volonté d'encadrement. Un reportage basé sur les témoignages de toxicomanes qui racontent leur descente aux enfers et leur galère quotidienne.
Trois "propos" de pédophiles sélectionnés parmi différents entretiens réalisés en hôpital psychiatrique et dits en voix off par des acteurs. A aucun moment, le film ne donne à voir l'acte pédophile mais, dans une certaine mesure, donne à "entendre" la vision du pédophile pour essayer de comprendre sa perception de la réalité du quotidien et de l'enfant. Les images montrent des lieux symboliques, des ombres, des photos, des affiches... et restituent l'univers onirique du pédophile. Un document à considérer comme outil de sensibilisation pour informer, analyser, repérer les comportements de pédophiles et prévenir les passages à l'acte, notamment au sein des institutions. Note: Destiné à l'ensemble des personnes qui, dans les secteurs associatifs ou institutionnels, les milieux médicaux, éducatifs, d'animation et de loisirs, s'occupent d'enfants. Un livret accompagne le document.
Christelle vient d'être maman. Soudain prise de panique devant son bébé, elle disparaît. Son mari la cherche partout, se pose toutes les questions, ne trouve aucune réponse. Et pourtant Christelle n'est pas loin, elle s'est réfugiée chez la voisine qui l'écoute et prend soin d'elle... Simple, frais, juste, sincère, un film qui dépasse l'angoisse d'une mère pour toucher aux relations humaines dans toute leur complexité.
Cyril, bientôt douze ans, n'a qu'une idée en tête: retrouver son père qui l'a placé provisoirement dans un foyer pour enfants. Il rencontre par hasard Samantha, qui tient un salon de coiffure et qui accepte de l'accueillir chez elle pendant les week-ends. Mais Cyril ne voit pas encore l'amour que Samantha lui porte, cet amour dont il a pourtant besoin pour apaiser sa colère...
Une fois encore, Jean-Pierre et Luc Dardenne reviennent sur la question du lien en suivant le parcours d'un enfant en quête d'amour parental. Une nouvelle leçon de cinéma épuré jusqu'à l'os, avec un récit sans temps morts, sans psychologie, sans pathos. Thomas Doret est prodigieux d'intériorité. Le film le plus tendre du duo.
La prévention et la lutte contre le harcèlement psychologique au travail. Exemples en France et en Allemagne où des réseaux d'entraide se sont constitués. Rencontre en Belgique avec des syndicats, des médecins du travail, des magistrats et des victimes qui souhaitent voir inscrire dans les règlements de travail l'interdiction du harcèlement psychologique au même titre que celle du harcèlement sexuel. Un syndicat propose que soit introduit dans le "code du bien-être" du travailleur un article d'information sur le "mobbing" (définition, causes et conséquences), la désignation d'une personne référente, la possibilité d'une médiation ou de sanction... Des entreprises commencent à agir contre le harcèlement psychologique et des victimes entament des poursuites judiciaires (possibles en Belgique depuis 1998).
Un homme vit reclus depuis trente ans dans une forêt en France. Il creuse en solitaire de profondes galeries souterraines qu'il orne de gravures archaïques. Elles doivent résister à la catastrophe planétaire annoncée et éclairer, par leurs messages clairvoyants, les futurs habitants.
Le film raconte cette expérience en marge de la société moderne, affectée par la misère humaine et la perte définitive d'un monde parfait. Compléments DVD: "Un an après" (12') - "L'équilibre des fossoyeurs" (12') - Les complaintes audio (20').
Le boîtier comprend aussi un livret de 26 pages (entretien avec le réalisateur).
Une enquête psychanalytique au coeur de l'inconscient. L'utilisateur va se mettre dans la peau d'un psychanalyste. Au moment où tout semble lui réussir dans la vie, des bouffées d'angoisse assaillent Lucienne: elle consulte un psy... le joueur. Son écoute, son esprit d'observation et d'analyse lui permettront de reconstituer l'histoire de Lucienne en retrouvant le traumatisme qui est à l'origine de son mal-être. Allongée sur le divan, Lucienne va exposer ses troubles et c'est au joueur de poser les bonnes questions, d'identifier les traces du passé qui la hantent, de noter les mots les plus signifiants pour découvrir ce qui est à l'origine de son angoisse. Au fur et à mesure de son enquête, il pourra se documenter sur la psychanalyse et, suivant son tempérament, arriver à la solution par de multiples voies. Avec près d'une heure de vidéos, plus de 200 clips, 650 photos et documents, quatre rêves, la bibliothèque comprend 266 mots et 64 biographies, un test qui révèle quelques traits de la personnalité du joueur...
"Complément d'enquête" au coeur du grand malaise de la psychiatrie, au plus près de ces malades qui dérangent.
Psychose maniaco-dépressive, paranoïa, schizophrénie... En France, ces troubles psychiatriques toucheraient au moins 600.000 personnes... Le plus souvent, ces malades font peur car leur suivi médical est difficile. Les hôpitaux psychiatriques n'ont pas les moyens de tous les hospitaliser. Et comment ces établissements traitent-ils les pathologies les plus lourdes? La psychiatrie peut-elle tout guérir? Camisole chimique ou électrochoc? Et quand ces malades deviennent des agresseurs, quelle solution après leur mise à l'écart? Enfermement dans un "hôpital fermé", comme le préconise Nicolas Sarkozy? Ou bien remise en liberté mais avec obligation de soins, comme l'exigent déjà plusieurs lois sur la récidive et le suivi judiciaire? Aujourd'hui, de nombreux juges, médecins, experts se demandent si ces lois sont vraiment efficaces et s'ils ont les moyens de les appliquer.
1. "Ces fous qu'on libère": Dans les prisons françaises, un détenu sur deux souffre de troubles psychiatriques. Qui les soigne en milieu carcéral? Que deviennent-ils quand ils sortent de prison? En échange d'une promesse de traitement, beaucoup sont libérés avant la fin de leur peine. Pourquoi une fois dehors, la plupart refuse de se soigner? Juges, experts et médecins témoignent de leur désarroi. (E. Margout & A. Triboire).
2. "Hôpital psychiatrique, la grande déprime": Le plus grand hôpital psychiatrique de France se trouve en Picardie, à Clermont-de-l'Oise. Derrière les murs de l'ancien asile, on soigne aujourd'hui tous ces malades dont personne ne veut: schizophrènes, grands dépressifs, alcooliques ou vieillards séniles. Des urgences aux cellules d'isolement, entre soins et enfermement, comment vivent nos fous? Comment les soigne-t-on? (Y. Fronty & L. Langlade).
3. "J'ai adopté un fou": En France, des familles d'accueil hébergent des malades mentaux. Depuis un siècle, dans le petit village d'Ainay-le-Château, en Auvergne, près de 200 volontaires s'occupent de malades psychiatriques. Une lourde responsabilité indemnisée 1100 € par patient. Comment vit-on avec un fou à la maison? Qui accepte et pourquoi? Cette expérience est-elle efficace?
4. "Ziprexa, la pilule miracle?": En plus de dix ans, le Zyprexa s'est imposé comme "le" médicament pour les psychotiques. Résultat de la stratégie marketing agressive d'Eli Lilly qui a caché des risques connus. Des milliers de plaintes ont été déposées depuis aux Etats-Unis. Un nouveau scandale capable d'atteindre celui du Vioxx? Le Ziprexa utilisé dans le traitement de la schizophrénie et de troubles bipolaires mis sur la touche car il entraîne de nombreux cas de diabète et d'obésité.
Le juge Mauro Ponticelli vit dans un appartement romain avec sa soeur Marta qui a pris soin de lui depuis qu'il était enfant. Tous deux ont atteint l'âge mûr et leur relation presque morbide est faite de dépendance, sans pour autant être allée jusqu'à l'inceste. Mauro est inquiet car sa soeur est affectée par des problèmes psychiques et des envies de suicide. Elle retrouve tout-à-coup la forme quand Mauro lui présente Giovanni, un brillant acteur qui frôle les limites de la légalité... Comédie dramatique.
Il s'appelle Léolo. Depuis sa tendre enfance, il baigne dans les odeurs et les lumières, il se réconforte sur la poitrine opulente de sa plantureuse maman, il vit entouré d'une famille au cerveau quelque peu dérangé, il lit et écrit beaucoup et s'envole sur les chansons de sa jolie voisine sicilienne pour ne pas devenir fou... Un enfant pose un regard différent sur l'univers dégénéré dont il est issu et vit pleinement son imaginaire. Cru et merveilleux.
Deux amants se sont aimés avec tant de passion qu'ils ont commis l'irréparable en tuant le mari jaloux. Dans l'euphorie de leur amour, il a cherché la liberté dans le sang; elle n'a pas vu le crime arriver. Il a endossé cet acte vengeur et justicier pour la protéger. Il passe aux aveux, puis, quelque temps après, il se rétracte. L'enfer va se jouer à huis clos, dans la cellule, le fourgon, les couloirs, la prison, le palais de Justice. Les deux amants vont devoir se séparer, se détester, et continuer à s'aimer secrètement si possible. L'acte suivant sera l'affrontement du jury, de la presse, du public, des avocats, de la Cour pendant le procès d'Assises. Tout s'expose ici publiquement: l'acte d'accusation ramène à la réalité crue. L'instruction terminée, tout va être dit en plein jour. La vérité éclate dans tous les sens, au gré des témoignages et de la stratégie des avocats. Cette "chronique d'un amour bafoué", captée en cinéma direct, s'est déroulée dans le cadre d'un authentique procès de Cour d'Assises. Pour la première fois, le tribunal autorisait la présence des caméras durant les débats.
Le documentaire lève le voile sur la face cachée du procès des grands criminels nazis à Nuremberg en se basant sur le livre "Les entretiens de Nuremberg" de Léon Goldensohn. Outre la salle d'audience et le verdict, il révèle l'intérieur et le quotidien de la prison où Goering, Streicher et les autres sont restés enfermés près d'un an. Dans l'intimité des cellules, un psychiatre américain rendait visite aux criminel de guerre nazis. Jour après jour, il tentait d'analyser leurs motivations, consignant dans de petits carnets la teneur de ces entretiens. Comment ces criminels se comportent-ils face au psychiatre? Sont-ils des hommes tristement ordinaires ou de dangereux psychopathes? Eprouvent-ils de la culpabilité lorsqu'ils sont confrontés aux horreurs dont ils sont responsables?... Telles sont les questions, fondamentales et toujours actuelles, que ce film aborde. Il livre en même temps des connaissances à la compréhension du régime nazi et du procès de Nuremberg
La peau, organe multiple et complexe, qui nous sert de première carte de visite puisq'elle s'offre aux regards des autres, est aussi le reflet de nos conflits internes les plus secrets. C'est probablement l'un des organes où somatique et psychique sont le plus intimement amalgamés. De la verrue à la calvitie, en passant par l'acné, l'eczéma ou le psoriasis, il n'est guère de " chagrins de la peau " qui échappent à cette causalité.
Le décor : l’hôpital psychiatrique d’Evreux à la veille de sa démolition. En guise d’introduction, un mouvement de travelling arrière, rapide et sec, traversant une fenêtre. Ainsi s’annonce le programme du film : aller du dehors vers le dedans, porté par le souffle du vent. Rebattant les cartes en déliant les images du son qu’il retravaille par une synchronisation partielle, Quentin Brière Bordier focalise toute son attention aux sonorités de la vie matérielle. Claquement des ciseaux du coiffeur, ronronnement du rasoir éléctrique, cliquetis des couverts, autant de présences sonores magnifiées par un somptueux noir et blanc. Exempt de parole, le film oppose au témoignage un regard attentif aux visages et aux gestes ritualisés de la vie quotidienne. Attention dénuée de toute nostalgie pour les murs usés de ces espaces désuets, dont la tonalité carcérale surgit au détours de quelques plans violents, saccadés. Et alors que peu à peu, dedans, les espaces se vident, vouant à la disparition des ultimes traces des vies passées, et que dehors la destruction fait rage, murs détruits, arbres arrachés dans le fracas des tronçonneuses, on voit ces corps prostrés, têtus dans leur mutisme. On l’a compris, des arbres qu’on abat à ces derniers hommes, Quentin Bordier nous convie à déplacer notre regard au-delà de toute compassion pour, comme le titre évoquant Murnau le suggère, nous souvenir d’une humanité qui est aussi la nôtre”. http://quentinbrierebordier.wordpress.com/2013/03/23/les-derniers-hommes-2/