Le long de son corps, les cicatrices d’Alex Anna prennent vie pour écrire son histoire. Prise de vue réelle et animation s‘entremêlent dans ce documentaire intime et universel, poétique et engagé, doux et violent.
La Devinière : une maison près de Fleurus, où une vingtaine d'enfants considérés comme irrécupérables, inéluctables par la société, sont accueillis et vivent en toute liberté. Chaque enfant vit à son rythme, jour et nuit. L'essentiel est de leur donner la possibilité d'exprimer librement leur mal être et de retrouver une communication au sein de laquelle ils sont réellement pris en considération pour eux-mêmes. Le reportage est suivi d'une interview de F.Wolff, réalisatrice, qui parle notamment de l'importance de l'expression de cette "impossibilité à vivre ", de l'instauration des relations, de l'analyse des causes de l'état psychotique, de la formation du personnel de ce type de maison ...
Jeanne, 8 ans, est une petite fille au caractère bien trempé. Sa mère, en revanche, traverse une dépression et doit envoyer sa fille passer les vacances de Noël chez sa Mémé Oignon... Mais Jeanne n’a pas compris ce qui arrive à sa mère et part en traînant les pieds : à la campagne, il n’y a rien à faire, et la maison de Mémé pue l’oignon ! Pourtant, contre toute attente, les vacances s’avèrent être une véritable aventure.
Affaiblie par un séjour en hôpital psychiatrique, Audrey retrouve pour la première fois son fils Luca qui désormais vit loin d'elle avec son père. Mais la joie des retrouvailles sera de courte durée et Audrey va devoir s'interroger sur son rôle de mère.
Deux sœurs de 8 et 5 ans traînent seules à la maison, en pleine campagne. Elsa avale trois grains de gros sel, Judith lui annonce que cela la condamne à une mort par dessèchement. Il ne lui reste que quelques heures à vivre quand le retour de leur mère, au comportement ardent et fébrile, fait basculer le destin de la famille.
RÉFLÉCHIR ET AGIR DANS LE SECTEUR PSYCHOSOCIAL. UN ENTRETIEN AVEC PIERRE SMET Document Pédagogique (45 min)
Pays :
Belgique
- 2023
Producteur :
Psymages
Dans la collection "Mémoires de psys"
Aurélie Ehx, philosophe et travailleuse à l’Autre « lieu » s’entretient avec Pierre Smet, criminologue, psychanalyste et anthropologue. Ensemble, ils retracent son parcours jalonné d’interrogations, de rencontres et d’échanges dans le milieu associatif psychosocial. En suivant les différentes implications de Pierre Smet au sein des institutions, ils témoignent de l’évolution des liens entre les champs du collectif, du politique et du social.
Autrefois, on disait de certains enfants un peu compliqués qu'ils étaient turbulents ou dans la lune. Aujourd'hui, ils sont de plus en plus nombreux à être diagnostiqués comme atteints de TDA/H (troubles du déficit de l'attention, avec ou sans hyperactivité) ou de troubles " DYS ". Qui sont-ils ?
En partant du témoignage des jeunes en souffrance, ce film tente de comprendre le mal-être d’une jeunesse marquée par 2 années de confinement. En les écoutant, on devine un rendez-vous raté avec ces jeunes qui tentent aujourd’hui encore de soigner des blessures très douloureuses. Tout ce temps passé sans les avoir suffisamment écoutés a sans doute engendré une crise de sens qu’on aurait tort de sous-estimer.
Le 23 août 1973, le braquage de la Kreditbenk de Stockholm tourne mal : la prise d'otages va durer six jours. De manière étonnante, les otages prennent fait et cause pour les braqueurs et s'opposent aux policiers. Les liens qui se sont tissés au cours de cette période entre les otages et les braqueurs vont laisser un nom dans l'histoire de la criminologie : le syndrome de Stockholm. Presqu'un demi-siècle après les faits, les deux braqueurs et une des otages témoignent. Ils nous expliquent ce qui s'est passé dans la banque au cours de ces six jours de siège
On découvre des témoignages sur la question des préjugés tirés d'entretiens avec des usagers, des proches et des professionnels de santé. Un film, réalisé avec l'association "Les 87 Revanchards" qui réunit des professionnels du cinéma avec la participation de l'actrice Clémentine Desgranges.
L'alcoolisme au féminin demeure nettement plus stigmatisé que celui des hommes. Pour lever ce tabou, cinq femmes qui s'en sont sorties, témoignent et s'invitent discrètement dans le cabinet de Fatma Bouvet, psychiatre et addictologue qui a ouvert une consultation d'alcoologie réservée aux femmes.
La première salle de consommation à moindre risque de Belgique a ouvert à Liège en 2018. Refuge pour des personnes en situation de précarité, elle offre la possibilité de chasser les dragons (une manière d’inhaler de l’héroïne) dans des conditions d’hygiène et de sécurité décentes. Mobilier de bureau standard, armoire à pharmacie aux petits tiroirs bien rangés : au premier coup d’œil, on est frappé par l’hyper normalité d’un lieu qui ne l’est pas. Alexandra Kandy Longuet a passé plusieurs mois dans ces locaux aux côtés des usagers, des hommes sans abri pour la plupart, accueillis par une équipe de soignant·es et de travailleur·ses sociaux·les bien décidé·es à leur donner du temps et de la place. La réalisatrice ne gomme pas la violence des pratiques réalisées dans cet espace dédié. Pourtant, ce qu’on retient de ce film attachant, c’est l’évidence avec laquelle elle va à la rencontre de François, Thomas, Arnaud et les autres, autant de personnes aux vies éclatées qu’on prend, avec elle, le temps d’écouter.
Tout le monde a toujours aimé Jeanne. Aujourd’hui, elle se déteste. Surendettée, elle doit se rendre à Lisbonne et mettre en vente l’appartement de sa mère disparue un an auparavant. À l’aéroport elle tombe sur Jean, un ancien camarade de lycée fantasque et quelque peu envahissant.
A travers le regard des deux réalisateurs, eux-mêmes victimes, ce film raconte l'histoire de Christelle, Abdellah, George et Sébastien qui ont survécu aux attentats de Bruxelles du 22 mars 2016. Trois ans après le drame, ils nous montrent leur résilience collective et individuelle et les difficultés qui restent.
Avec des livres illustrés, une comédienne-liseuse entre dans un hôpital français pour rencontrer une bande de patients qui semblent isolés du monde. La littérature est une clé pour pénétrer dans l'enceinte de leur forteresse expressive et construire avec eux une ballade existentielle hors norme.
À l’accueil de jour de Chambéry, l’équipe mobile précarité et psychiatrie reçoit des demandeurs d’asile en consultation. Ils viennent y déposer leurs mots, s’efforcent de nommer leurs souffrances, d’évoquer leurs cauchemars et leurs peurs, laissant échapper un sanglot, un cri de colère. Entre le monde des soignants et celui des patients, les interprètes jouent le rôle de passeurs, tentant de rendre au langage sa force et sa singularité. De séance en séance, les exilés cherchent à se réapproprier leur récit et esquissent leur reconstruction.
Ce film est la quête de Sophie Triniac, celle de savoir pour reconstruire une histoire, son histoire. Pour détricoter et retricoter autrement. «1982» aborde le deuil périnatal à travers le questionnement de l’amnésie traumatique.
A partir d'images d'archives et de la correspondance entre Freud et sa fille Anna, ce film nous révèle un portrait intime du père de la psychanalyse. On découvre sa vie de manière chronologique, son rapport à la judéité, l'élaboration de son travail, son entourage, Vienne de l'époque,...
Paul vient d’accidentellement bloquer la voiture familiale en plein milieu d’un champ. Le souci, c’est qu’il n’avait pas du tout le droit de prendre la voiture de ses parents. Quelles solutions s’offrent alors à lui pour sortir de cette situation délicate ? Cowboy, lui, en a plein de solutions, dont une, bien radicale, de brûler la voiture…