Cinq adolescents âgés de 16 ans racontent comment ils ont vécu le divorce de leurs parents. Sans fausse pudeur, ils se rappellent les "moments chauds" de la crise familiale : l'annonce, la séparation, leurs réactions, les nouveaux conjoints, leurs relations avec les enfants de ceux-ci, leur nouvelle vie. Ils parlent aussi de la façon dont ils entrevoient leur avenir et leurs futures relations amoureuses.
DIX-SEPT ANS, LA VIE DERRIÈRE SOI? Documentaire (29 min)
Réalisateurs :
Richard MARTIN
/
Pierre TREMBLAY Pays :
Canada
- 1986
Prix d'excellence de l'Association pour la Santé pour la Santé publique du Québec 1986
Fiction à vocation documentaire, cette vidéo est avant tout un outil de prévention du suicide chez l'adolescent. Une première partie, la fiction, met en scène des jeunes témoins de la crise suicidaire d'un des leurs.Ils arriveront, par leur présence et leur action, à lui venir en aide. Enfin, ils produiront et présenteront avec une animatrice, un vidéo-clip reprenant de façon systématique les données statistiques et sociologiques sur les suicide, tout en se référant à certaines scènes de la dramatique-fiction.
Max Leroux nous fait partager sa réflexion sur le phénomène de l'isolement. Pour l'illustrer, il se réfère à certains jeunes de son entourage. Stéphanie vit bien la solitude. Par contre, ce n'est pas le cas pour André qui a de la difficulté à se faire des amis, pour Nathalie qui est trop timide, et pour François qui vit une peine d'amour. Une fois ces personnages présentés, les effets négatifs de leur isolement sont mis en relief. Par la suite, les personnages explorent un certain nombre de stratégies leur permettant de faire face à leur solitude. Max conclura sa réflexion au cours d'une fête à l'école.
Comment aménager autour d'une situation donnée, la rencontre d'une famille d'une ethnie différente avec une équipe qui voudrait non seulement évaluer ou comprendre, mais aussi proposer une intervention efficace. Marie-Rose Moro, ethnopsychiatre, nous parle du dispositif qu'elle met en place dans la consultation ethnopsychiatrique qu'elle anime à Paris avec des familles de provenances culturelles diverses ; un modèle qu'elle voudrait aussi proposer pour des familles du quart-monde que l'on retrouve dans nos villes.
Directeur de Centre de promotion de la santé, Université de Toronto, Irving Rootman a poursuivi une brillante carrière dans la fonction publique canadienne où il a contribué, entre autres, à placer la promotion de la santé au coeur des préoccupations sociales et sanitaires du Gouvernement du Canada. De son poste actuel à l'Université de Toronto, il contribue à consolider le Mouvement pour la promotion de la santé au Canada et préside le Groupe de Travail de l'OMS sur l'Evaluation en promotion de la santé.
Sont présentés : - les positions schizoparanoïdes et dépressives - le clivage - les identifications projectives normales et pathologiques - la capacité de rêverie de la mère - la fonction alpha - la pulsion K - le conflit esthétique- ainsi que les vues de F. Bégoin-Guignard sur le vocabulaire et la technique de Mélanie Klein.
Ce document vidéo est un outil de sensibilisation et de dépistage de la violence conjugale qui survient au moment de la grossesse. S'adressant à tout intervenant œuvrant en périnatalité, le document présente des témoignages émouvants de femmes qui ont vécu de la violence alors qu'elles étaient enceintes et qui ont réussi à briser le silence pour enfin s'en sortir. Des commentaires d'intervenants qui ont réfléchi sur le sujet ponctuent le document. Comment aborder la question ? Comment recevoir les confidences ? Comment entamer un processus d'aide ? A qui adresser ces femmes ? Ces questions et bien d'autres sont soulevées de même que la nécessité de sensibiliser l'ensemble de la population. Note : Ce document fait partie de la série " VIOLENCE CONJUGALE ; PREVENTION, DEPISTAGE ET INTERVENTION " avec " De l'amour à la violence : trois femmes parlent " et "violences conjugales : les enfants témoins ".
Jacques Hochmann, qui vient de publier Histoire de l’empathie : connaissance d’autrui, souci du prochain (Odile Jacob, Paris, 2012), définit, dans cet entretien, le concept d’empathie après l’avoir bien différencié de la sympathie, de la pitié ou de la compassion.
Issu de la philosophie esthétique, repris par la psychologie de l’intersubjectivité puis par la psychanalyse, la phénoménologie et la psychiatrie interpersonnelle, le concept d’empathie intéresse maintenant les sciences cognitives et les neurosciences. Concept carrefour, souvent galvaudé, on définit l’empathie comme étant la capacité à se mettre à la place de l’autre sans oublier qu’on est soi. Sous certaines formes, le phénomène existe dans certaines organisations sociales animales.
Par contre, on a pu constater la présence d’un défaut d’empathie dans plusieurs psychopathologies, notamment l’autisme, la schizophrénie et la psychopathie. Après ce fascinant survol d’un concept qui nous semble si familier, le professeur Hochmann nous met en garde contre une certaine mystification de l’empathie et des risques inhérents à ce qu’on pourrait qualifier d’un excès d’empathie.
De la même façon il insiste sur le fait que, malgré le fait qu’il existe une ontogénèse de l’empathie et qu’on puisse la développer chez l’enfant, la violence est inscrite chez l’humain. Néguempathie, à la source de gestes de violence et désesempathie liée, celle-ci, à la fabrication des bourreaux sont aussi, malheureusement, présentes chez l’homme.
Jacques Hochmann est psychiatre et psychanalyste , professeur émérite à l’Université Lyon I, Claude-Bernard. Parmi ses plus récentes publications Histoire de l’Autisme, Paris, Odile Jacob, 2009
Fascinant voyage à la frontière du réel et de l’imaginaire ! Grace, une fillette de 10 ans, se sert de ses superpouvoirs d’imagination pour trouver son chemin dans le paysage émotionnel de la dépression de sa mère. L’auteure et réalisatrice Wanda Nolan s’est associée à l’animatrice Claire Blanchet pour tisser une histoire profondément émouvante.
Lionel NACCACHE nous fait découvrir dans cet entretien le long chemin scientifique qui a conduit à la découverte dʼun inconscient cognitif. Il rend hommage à Freud et cʼest avec enthousiasme quʼil articule lʼinconscient freudien à lʼinconscient cognitif aboutissant à lʼéventuel concept de plusieurs inconscients dans la perspective de mieux comprendre la conscience humaine. Lionel NACCACHE est neurologue, spécialiste de la conscience à lʼhôpital de la Salpétrière, chercheur en neurosciences cognitives, membre du comité dʼéthique.
Il nous est proposé un survol de la nosographie psychanalytique. L'état limite étant une lignée intermédiaire entre les lignées névrotiques et psychotiques, il ne peut être défini que parallèlement à une description de ces dernières lignées. Dans cette perspectives, tels les emboîtements des poupées gigognes, sont introduits divers concepts clés d'une psychopathologie psychanalytique dont :- la notion de structure de la personnalité - la notion de normalité chez Freud - une conception psychanalytique du caractère et du symptôme - les grands axes de la structure névrotique, de la structure psychotique et de l'organisation limite - le rôle du narcissisme - les pathologies du caractère - les principes généraux de l'abord thérapeutique des états limites.
Après nous avoir rapporté un rêve personnel et signifiant, Guy Baillon nous explique l'importance de la première rencontre avec une personne en souffrance. Ayant créé une Unité d'accueil, il explique que le diagnostic et les soins sont secondaires à ce temps de l'accueil quel que soit le lieu de celui-ci : urgences psychiatriques, à domicile, voire en cellule d'isolement. Il situe clairement la place de la famille et le rôle des instances administratives pressées par la connaissance d'un diagnostic. Après avoir donné des axes de formation au personnel confronté à l'accueil, il définit celui-ci comme la capacité d'être présent à l'autre en totalité. Il fait en conclusion le lien avec la notion d'empathie que les neurosciences ont également étudiée. Guy Baillon est psychiatre des hôpitaux, ancien médecin-chef à l'hôpital de Ville-Evrard, auteur du livre : "Les urgences de la folie, l'accueil en santé mentale" Editions Gaétan Morin.
En regard de la psychose chez les adolescents, le Dr Raymond Cahn, dans un premier temps, nous fait part des enjeux auxquels est confronté l'adolescent : enjeux concernant son identité, son corps sexué et sa relation au corps social. Ensuite, il nous amène au cœur même de la problématique centrale qu'il qualifie de " catastrophe psychotique ". Il développe les concepts fondamentaux de liaisons /déliaisons et de reliaisons en attirant notre attention d'une façon particulière sur ce qu'il appelle les liaisons dangereuses. Enfin, concernant la question de l'adolescent psychotique, le Dr Cahn dégage des fonctions spécifiques pour l'institution, les soignants, et le thérapeute.
Pour le Dr. Henri Sztulman, l'ambition thérapeutique ne consiste pas à gérer la psychose mais plutôt à changer quelque chose dans le fonctionnement mental. Il nous invite à livrer bataille à la pulsion de mort qui habite les patients psychotiques qui nous sont confiés. De façon plus spécifique, le traitement psychanalytique des psychoses des adolescents représente un défi considérable. Dans cette perspective, le Dr. Sztulman a créé à Toulouse en 1913 le premier hôpital de jour pour adolescents. Les concepts clés que sont les notions de lieu de vie, lieu de soin, lieu de traitement, sont introduits et développés dans cet entretien. Pour mieux comprendre les étapes à franchir dans le traitement psychanalytique, le Dr. Sztulman, commente les cinq formulations d'Harold Searles et les trois de Wilfred Ruprecht Bion.
L'anorexie mentale chez le garçon, bien que relativement rare, est souvent mal connue ou mal reconnue. Jean Chambry nous donne dans cet entretien des clés pour mieux repérer les symptômes qui ne sont pas les mêmes que ceux des filles. La maîtrise de l'image du corps au regard des idéaux de la société est plus affichée que l'amaigrissement. Les conséquences somatiques sont cependant les mêmes que celles des filles. Il précisera sur le plan psychopathologique que les fragilités narcissiques et identitaires sont prévalentes. Il définira enfin les axes thérapeutiques qui doivent s'appuyer sur une approche multifocale associant le médecin somaticien et la famille.
L'anorexie mentale constitue le trouble des conduites alimentaires le mieux identifié. Philippe Jeammet est un expert de la question. Il est psychanalyste et dirige un service universitaire de psychiatrie de l'adolescent et du jeune adulte, à Paris. Le Professeur Jeammet va nous dresser le tableau clinique, ainsi que ses variantes (le devenir, la psychopathologie et le traitement), de ce trouble qui laisse désarmés bien des professionnels.
Evelyne Lenoble est pédopsychiatre, praticien hospitalier responsable du centre de référence des troubles du langage et des apprentissages de l'hôpital Sainte Anne à Paris. Son équipe reçoit des enfants présentant des retards dans les apprentissages de la lecture, de l'écriture ou des mathématiques ( les "dys" ) non explicables par un retard intellectuel, un déficit neurologique ou sensoriel, ni par une maladie psychiatrique. Les "turbulences" sur le chemin des apprentissages sont fréquentes (4 à 6 % des enfants) et complexes car apprendre implique de se différencier, met en jeu le corps, le désir et la curiosité. Des investigations diverses s'appuyant sur les théories piagétiennes et psychanalytiques sont proposées pour trouver des points d'appui et des ouvertures permettant d'envisager des aides individuelles ou groupales variées. Les parents sont bien sûr impliqués dans le processus car ils sont les premiers à être préoccupés par les difficultés scolaires que ces troubles entraînent pour leurs enfants, et qui imposent un travail de lien étroit entre familles, équipes de soin et écoles.
Victor Rodwin est reconnu internationalement comme expert en étude comparée des systèmes de santé. Il enseigne à la Robert F. Wagner Graduate School of Public Service de l'Université de New York.Ses voyages à travers le monde lui ont permis de montrer comment les différents types de gouvernement relèvent le défi d'offrir les meilleurs soins de santé à leur population. Pour le docteur Rodwin, la comparaison des systèmes de santé est complexe et ne vise aucunement à prouver la supériorité d'un système sur l'autre. Au cours de cet entretien, il décrit avec enthousiasme et humour les principaux enjeux méthodologiques de son champs d'étude et montre, à l'aide de nombreux exemples, comment les modèles théoriques résistent mal aux contraintes politiques et culturelles. Il aborde aussi la difficulté d'exporter des politiques de santé qui peuvent s'avérer judicieuses dans un contexte mais néfastes dans un autre.
L’autisme, vu de l’intérieur est un document phare de la collection du Cnasm de Lorquin. Des personnes autistes de haut niveau nous permettent d’effectuer un véritable voyage à l’intérieur de l’autisme. Elles nous racontent, sans ambages, leur univers, les joies et les douleurs liées à leurs particularités perceptives et leurs intérêts particuliers. Elles parlent de leurs émotions, des symptômes et de ce qu’elles pensent des approches de réadaptation. Enfin, les personnes autistes interviewées évoquent leur difficile rapport avec le monde des non autistes, le sentiment de rejet et les tentatives de rapprochement. Fait étonnant, elles proclament leur fierté d’être autiste.
Bernadette Roge, psychologue, définit l'autisme comme une pathologie du développement et propose une prise en charge qui privilégie les méthodes éducatives et la participation des parents. Elle nous décrit le mode de fonctionnement de l'unité de diagnostic et d'évaluation qu'elle a développé et qu'elle dirige au C.H.U de Toulouse.