On présente l'histoire de trois familles dont un enfant a été suivi à l'hôpital de jour. Les parents racontent les motifs de la consultation, la démarche qu'ils ont suivie et l'aide qu'ils ont reçue. Ils nous font partager leurs espoirs et leurs inquiétudes.
Roger Misès est psychanalyste, professeur à la Faculté de médecine de Paris-Sud et chef d'un service de pédopsychiatrie de la région parisienne "La Fondation Vallée". Il a écrit de nombreux livres sur la psychiatrie de l'enfant et s'est illustré par la création en 1966 de l'un des premiers Centres de Jour dans un service de pédopsychiatrie. Il a aussi développé un Centre d'Action Thérapeutique à Temps Partiel (C.A.T.T.P.). Il nous raconte les principes généraux ainsi que les modalités de fonctionnement de ces dispositifs : indication, encadrement, classes, personnel, place de la psychothérapie psychanalytique, rôle des parents, résultats, etc.
Paul Danblon se penche sur la question des maladies mentales. A grands renforts d’explications concernant divers troubles mentaux (schizophrénie, paranoïa, etc...), d’interviews de psychiatres, dont le Dr Paul Sivadon, de fictions recréant des entretiens entre patients et psychiatres, d’images de séances de traitements par électrochoc, de vues de diverses institutions psychiatriques (dont le tout nouveau « Foyer de l’Equipe » présenté par le jeune Jean Vermeylen) et des nouvelles pratiques (ateliers d’expression corporelle, musique, etc…), l’émission nous brosse un vaste portrait de la situation du point de vue médical, en Belgique dans les années 60.
C’était en 1950, autant dire à des années lumières. Un foyer est créé à Vitry sur Seine, un foyer de semi liberté pour accueillir 20 à 30 mineurs. Des jeunes placés par décision du juge. Jeunes en danger ou jeunes caractériels, ayant commis des actes de délinquance. Des sauvageons dirait-on aujourd’hui. Très vite, le foyer de Vitry, par sa philosophie, ses méthodes, va devenir un centre à part. Sous l’impulsion de son directeur Joe Finder, il se veut un lieu d’épanouissement et de liberté, à l’opposé des centres fermés de l’époque. Stanislas Tomkiewicz, psychiatre à la renommée internationale y viendra travailler pendant 23 ans ; soutien actif et engagé au nom d’une certaine vision de l’homme : un jeune agressif est d’abord un jeune qui souffre. Il faut donc l’aider à se réconcilier avec lui-même grâce à des moyens d’expression comme le dessin, la photo, le sociodrame… grâce aussi à la psychothérapie. Plus tard arrive le cinéma. Les jeunes écrivent des histoires, se filment. Images rares d’une expérience unique et périlleuse. Pendant 30 ans, plus de 300 jeunes sont passés par Vitry. C’est leur histoire que nous racontons. L’histoire de mal partis qui arrivent quelque part.
Des autistes et psychotiques sévères sont renvoyés des asiles psychiatriques parce qu'ils sont trop "lourds" pour ces institutions pourtant créées pour eux. Par ailleurs, des maisons pour enfants malades mentaux profonds ne peuvent les garder au-delà de 18 ans. Quelques-uns, chanceux, vont à "La Devinière" (Farciennes-Belgique) où ils sont pris en charge de manière admirable et dans des conditions financières difficiles par des personnes qui acceptent de consacrer leur vie aux pathologies les plus lourdes. Témoignages poignants et analyse des "comptes" de la folie ordinaire.
A travers la vie quotidienne dans un centre d'accueil et l'interview d'intervenants et de patients, les nombreux problèmes posés par les structures intermédiaires en santé mentale sont évoqués.
Les sales gosses ont entre 6 et 14 ans. Ils arrivent à l’ITEP des Aubrys parce que l’Ecole n’en peut plus. Ils ont renversé la bibliothèque sur la maîtresse, frappé leurs camarades ou insulté la directrice et bien souvent cumulé et multiplié ce type d’agressions. Un lieu de vie, des sales gosses, les adultes qui les encadrent et une année pour saisir la vitalité et l’humour de ces enfants sortis du rang, les paradoxes de ces destins mal engagés. http://www.balibari.com/films/sales-gosses/
SCHWESTER KARIN Documentaire (48 min)
Réalisateur :
Thomas THUMENA Pays :
Suisse
- 1996
Clé d'Or au Festival International de Lorquin 1996
Karin, jeune infirmière zurichoise, accompagne dans son travail, des patients âgés qui sont en train de perdre tous leurs repères. Elle donne l'image d'une infirmière attentive, disponible, parfaite. Là-derrière se cache pour elle un violent conflit : sa volonté d'être là, disponible sans limite, lui apparaît maintenant, comme un danger, comme une fuite d'elle même.
TERRES D'ASILE Document Pédagogique (26 min)
Réalisateurs :
Alain BOUVAREL
/
Regis CAEL Pays :
France
- 1997
Prix du Jury dans la catégorie Santé et environnement au Festival International du Film Médical et de Santé d'Aurillac 1999
Actuellement, de plus en plus de patients sont pris en charge dans des structures hospitalières situées au coeur de la cité. Mais, parallèlement comment vivent-ils leur quotidien ? En quoi le travail des infirmiers s'en trouve-t-il modifié ? Après de nombreux séjours en hôpital psychiatrique, Théo M., 49 ans, est suivi en hôpital de jour depuis 1990. Ce document nous montre depuis que sa mère a été hospitalisée il y a quelques années. Vivant seul, stabilisé, soutenu par une équipe soignante, Théo gère son quotidien. "Ma mère, quand elle marche, on dirait qu'elle est floche comme quelque chose qui fait floc, elle est tellement âgée, ça tient à un fil, elle est belle, ma mère !" - Théo.
Le Centre d'Aide par le Travail offrent à des milliers d'adultes handicapés une possibilité d'insertion sociale et professionnelle. Comment ces travailleurs vivent-ils leur quotidien, à l'atelier, dans les transports, lors des repas ? Quand ils peuvent, pour un temps, travailler en entreprise ordinaire, comment jugent-ils leur situation ? Enfin, que deviennent ceux qui ayant été embauchés, ne dépendent plus du CAT ?
VISITE A DOMICILE - ENTRE VISITE À DOMICILE ET NON-ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER Reportage (35 min)
Réalisateur :
Michael STORA Pays :
France
- 1995
Prix spécial du jury au 19ème Festival International de Lorquin 1995
Ce film illustre une pratique de secteur vécue comme " intrusive " pour les uns ; comme une forme de psychothérapie pour d'autres. La V.A.D", sous ses différentes formes, semble être représentative de la diversité et de l'ambiguïté de la relation soignant-soigné dans le champs de la psychiatrie publique de secteur. Il s'agit d'un autre type de rapport où chacun des protagoniste se doit d'apprivoiser l'autre sans s'y dissoudre. Des infirmiers, des psychiatres nous font part de leurs réflexions.
La vie à La Bourguette, une institution pour autistes créée en Provence pour répondre aux besoins cruciaux posés par l'autisme et la psychose infantile. À côté du centre qui accueille enfants et adolescents, la Ferme du Grand Réal, avec son restaurant et son moulin à huile, salarie 38 adultes autistes. L'institution, fondée en 1973, offre aux malades un projet de vie en accord avec le rythme des saisons... Le film suit les autistes dans la gestion de leur quotidien, dans leur labeur aux champs, au moulin à huile, à l'atelier de céramique et au restaurant. Il est entrecoupé par des interventions du fondateur qui apporte des éclaircissements sur leur maladie et explique le souci humaniste qui anime l'institution.
L’entrée en institution pour les personnes souffrant d’Alzheimer est une séparation douloureuse et nécessaire avec les familles. Gestes d’humanité des soignants et étincelles de vie à l’hôpital de Firminy où la qualité des liens et les animations collectives stimulantes font la différence.
Au coeur du Mercantour, le Centre des blessés de l’armée de Terre accueille des vétérans qui souffrent de stress post traumatique (SPT). Combattants ou soldats de l’arrière, ils se sont battus au Mali, en Afghanistan... Durant quelques jours, ils vont rompre leur isolement, reprendre goût à la vie, se questionner sur leur avenir. Une étape importante dans un long parcours de reconstruction..
La vie de Fernand Deligny, éducateur célèbre, et son désir de cinéma croisent son accueil d’enfants autistes. De l’hôpital d’Armentières en 1940 au hameau de Graniers, Deligny invente des lieux de vie qui permettent aux enfants et adolescents d’échapper à l’enfermement. Il crée du collectif et du réseau ; il invente un atelier permanent de recherche sur ce qui fait l’humain au–delà du langage. On le connaît pour 2 films « Le Moindre Geste » et « Ce Gamin là ». Mais il n’a cessé pendant 40 ans d’articuler ses expériences de vie avec des essais cinématographiques. Truffaut sera un de ses compagnons de route.
Alicia a un an lorsqu'elle enlevée à sa mère adolescente par le Child Welfare Bureau. Par l'entremise d'une famille d'accueil, elle est placée dans un foyer de soins pour enfants à l'âge de cinq ans. Au moment où elle a neuf ans, elle est toujours là, en attente de placement avec une nouvelle famille. C'est à ce moment que commence le documentaire Alicia. Pendant trois ans, le film suit la petite fille dans sa vie quotidienne dans des images d'observation rapprochées. Celles-ci rendent palpables les désirs d'amour et de sécurité, et l'impuissance de la jeune Alicia adolescente sans foyer, ainsi que l'impact de n'avoir aucune perspective.