Dans ce quatrième entretien de la collection "Mémoires de psys", le Dr Philippe Hennaux discute avec le Dr Micheline Roelandt, figure emblématique du mouvement de réforme des institutions psychiatriques au début des années 70. Inspirée à la fois par la notion d'"Institution totalitaire" et par l'ouverture des questions psychiatriques à l'ensemble de la société, Micheline Roelandt pointe du doigt la façon dont le fonctionnement institutionnel surdétermine le statut de malade.
Lors de cet entretien, Micheline Roelandt retrace son parcours de chef de clinique à l'Hôpital Brugmann à Bruxelles, et évoque cette période "révolutionnaire" durant laquelle elle a littéralement bousculé les structures hiérarchiques de l'hôpital.
Complément DVD: Un entretien dans lequel le Dr Micheline Roelandt nous donne son point de vue sur la toxicomanie et retrace son engagement dans la Ligue Anti-prohibitionniste.
Jacques Hochmann est psychiatre et psychanalyste spécialisé dans le domaine de l’enfance, en particulier de l’autisme. Il est professeur émérite à l’Université Lyon I, Claude-Bernard, membre honoraire de la Société psychanalytique de Paris et médecin honoraire des hôpitaux de Lyon. A partir d’éléments de son livre « histoire de l’autisme », Jacques Hochmann effectue une analyse sur les controverses historiques qui ont jalonné l’histoire de l’autisme. Entre causes organiques, psychologiques, inné et acquis, existe des controverses toujours d’actualité entre éduquer et soigner. Son analyse de la situation actuelle, tenant compte des progrès acquis dans les connaissances, nous montre les paradoxes qui viennent entretenir les difficultés d’une vision globale et unifiée de l’autisme.
Karin Rondia s’entretient avec le Dr Emile Meurice, directeur honoraire de l’Hôpital Psychiatrique Provincial de Lierneux, lequel retrace son parcours de psychiatre dans la région de Liège, brossant au passage un portait de l’évolution des pratiques depuis les années 50.
« Ce que disent les insensés n’a-t-il pas de sens ? ». C’est au départ de cette question que, cherchant à comprendre ce qui « dysfonctionne » dans le cerveau humain, Emile Meurice a passé de nombreuses années à chercher des outils d’analyse de la psychose et à s’interroger sur le sens du délire.
Fondateur du GIERP et de Psycholien, il publie aujourd’hui des monographies de personnalités atteintes de ce qu’il appelle « un excès d’implication ».
Il y a Foucault, Tosquelles, Oury. Il y a les enfants de la révolution, qui pensent que tout est possible et aspirent au décloisonnement. Il y a la folie dans et au-delà des murs de l’institution. Il y a le désir de vivre ensemble, et de faire «avec» plutôt que de faire «pour». Si c’est en 1978 que La Bastide, lieu d’hébergement pour adultes, ouvre ses portes en plein dédale du campus universitaire de Louvain-en-Woluwe, on ne sait plus bien où tout a commencé. Ce film, lui, commence en 2012, lorsqu’une génération de travailleurs s’en va, avec le souci de transmettre, de dire son histoire, en allant à la rencontre de ceux qui l’ont traversée.
Reportage sur Les Marronniers, institut de soins psychiatriques de Tournai. Lors d’une commission d’enquête publique organisée par l’association d’aide aux malades mentaux, des médecins, avocats, malades mentaux et magistrats ont remis en question les conditions d’internement de malades mentaux en Belgique.
Le film examine l'évolution des représentations et du statut de l'enfant du 16ème au 19ème siècle. Le regard porté sur l'enfance est analysé à travers la littérature, les courants philosophiques, la législation, les conceptions pédagogiques et mis en regard de l'histoire générale. L'accent est mis sur les grandes tendances et les contradictions de ce statut et de son évolution dont les conditions et les facteurs sont également analysés.
Santé, guérison, maladie... Derrière ces mots se cachent des notions façonnées par les sociétés, les cultures et les époques. L'anthropologie nous apprend à tenir compte de la dimension individuelle et sociale dans tout processus de soin. C'est ce que notre médecine occidentale, soucieuse d'objectivité, a oublié. Quelles pistes explorer pour la rétablir. Que nous apportent les autres cultures dans leur manière de prendre soin et comment s'en inspirer?
Des anthropologues, historiens de la médecine, médecins, spécialistes de la santé abordent, à travers différents points de vue, les questions du soin et des liens qui régissent la relation soignant-soigné. Ce DVD comprend dix-huit films (de durées variables) et est articulé en quatre grands chapitres. En bonus, des fiches explicatives, des bibliographies et des liens vers des sites internet.
Maladie, santé, des notions relatives 1. Soigner, guérir, pas si simple 2. L'hystérie existe-t-elle? 3. La crise de foie, une maladie! 4. Maladie d'Alzheimer ou future renaissance?
Un dialogue impossible? 1. Une maladie, des interprétations multiples 2. Histoire d'une relation manquée 3. Le corps champs de bataille 4. Pièces de rechange
Propositions d'alliance 1. Médecins, anthropologues, des approches complémentaires 2. Médecins, patients, une collaboration nécessaire 3. Les médecines traditionnelles, des savoirs à explorer 4. L'hypnose, l'imaginaire aux commandes
Parcours thérapeutiques 1. La Réunion, la croisée des thérapies 2. Murugmala, le tombeau qui guérit 3. Une église de guérison au Bénin 4. L'abandon à Dieu au Nordeste 5. Le corps dans la médecine ayurvédique 6. Le N'doep, psychothérapie au Sénégal
Jacques Hochmann, qui vient de publier Histoire de l’empathie : connaissance d’autrui, souci du prochain (Odile Jacob, Paris, 2012), définit, dans cet entretien, le concept d’empathie après l’avoir bien différencié de la sympathie, de la pitié ou de la compassion.
Issu de la philosophie esthétique, repris par la psychologie de l’intersubjectivité puis par la psychanalyse, la phénoménologie et la psychiatrie interpersonnelle, le concept d’empathie intéresse maintenant les sciences cognitives et les neurosciences. Concept carrefour, souvent galvaudé, on définit l’empathie comme étant la capacité à se mettre à la place de l’autre sans oublier qu’on est soi. Sous certaines formes, le phénomène existe dans certaines organisations sociales animales.
Par contre, on a pu constater la présence d’un défaut d’empathie dans plusieurs psychopathologies, notamment l’autisme, la schizophrénie et la psychopathie. Après ce fascinant survol d’un concept qui nous semble si familier, le professeur Hochmann nous met en garde contre une certaine mystification de l’empathie et des risques inhérents à ce qu’on pourrait qualifier d’un excès d’empathie.
De la même façon il insiste sur le fait que, malgré le fait qu’il existe une ontogénèse de l’empathie et qu’on puisse la développer chez l’enfant, la violence est inscrite chez l’humain. Néguempathie, à la source de gestes de violence et désesempathie liée, celle-ci, à la fabrication des bourreaux sont aussi, malheureusement, présentes chez l’homme.
Jacques Hochmann est psychiatre et psychanalyste , professeur émérite à l’Université Lyon I, Claude-Bernard. Parmi ses plus récentes publications Histoire de l’Autisme, Paris, Odile Jacob, 2009
Depuis la Deuxième Guerre mondiale, les traitements psychiatriques ont beaucoup évolué: à l'enfermement hérité du 19ème siècle s'est substituée la volonté de réinsertion, tandis que le regard médical et social sur la folie évoluait. Ville-Evrard, en région parisienne, est un hôpital de santé mentale modèle, tel qu'on les concevait voici plus d'un siècle. Paul Muxel et Bertrand de Solliers donnent la parole à certains de ceux qui y ont vécu ou travaillé, retraçant ainsi la genèse de l'histoire psychiatrique occidentale.
DVD 1: "Histoires autour de la folie", première partie (107', 1993): Une traversée dans la mémoire vécue, des années 1920 aux années 1970, de l'ancien "Asile de Fous" à l'hôpital psychiatrique des années 1970/1980. Mémoires vivantes des conditions d'enfermements sans médicaments, jusqu'à l'arrivée des neuroleptiques. La période de la Seconde Guerre mondiale, fondatrice pour certains des transformations qui vont s'ensuivre, entraîne des changements. La psychiatrie se libère, change ses méthodes. Elle ouvre ses portes et décide de soigner dans la ville avec la "psychiatrie de secteur".
Compléments DVD: Esquisses préparatoires: Fermeture de la porcherie de Ville Evrard, 1989 (17') - Entre abandon et lieux de vie, images de préparation, 1990 (7') - - Filmographie des réalisateurs.
DVD 2: "Histoires autour de la folie", deuxième partie (104', 1993): Vingt ans plus tard, au début des années 1990. La notion d'asile a disparu, l'hôpital de jour devient le lieu de soins privilégié. De nouvelles pratiques d'accompagnement des patients se mettent en place pour une meilleure insertion dans la ville. Une question reste ouverte: la psychiatrie ne peut pas répondre à tous les maux entraînés par les transformations profondes d'une société qui engendre de nouvelles formes d'exclusion. La notion d'asile ayant disparu, le "fou" vit une autre sorte d'isolement, celle de sa différence - "l'inquiétante étrangeté de l'être" - à l'intérieur de la ville.
Complément DVD: Entretien avec Guy Baillon, psychiatre, 3 juin 2006 (25').
Note: Ce documentaire a obtenu de nombreux prix dans plusieurs festivals. Il est composé de 4 parties de 56 minutes chacune.
Dans ce cinquième entretien de la collection "Mémoires de psys", le Dr Carine De Buck s'entretient avec le Dr Danielle Flagey, psychanalyste, pédopsychiatre, membre fondateur de l'IFISAM (Institut de Formation à l'Intervention en Santé Mentale).
Danielle Flagey a fondé une approche novatrice de la psychopathologie de l'enfant, notamment en ouvrant le champ de la pédo-psychiatrie à l'intégration de différents axes : biologique, individuel, familial, pédagogique et social. Par ailleurs, lors de sa pratique en lien étroit avec les équipes pluridisciplinaires, elle a imprimé dans l'esprit de chacun l'importance de la supervision, et la nécessité de la pluralité des regards.
A l'âge de 17 ans, Danielle Flagey décidait qu'elle deviendrait psychanalyste. 60 ans plus tard, elle est membre titulaire de la Société Belge de Psychanalyse, mais elle a également influencé, par la rigueur de sa réflexion, toute une génération de pédopsychiatres.
Chacun des 26 épisodes de la série "L'éducation en questions" se propose d'aborder, à travers l'oeuvre et l'expérience d'un pédagogue qui a marqué l'histoire de l'éducation, une question particulière, illustrée par des situations contemporaines. "L'émission ne pose pas seulement des questions frontales auxquelles les universitaires répondent souvent par des propos touffus, que les médias évitent, qui évoquent la complexité des rapports entre adultes et enfants, et qui semblent à tort propres à l'époque actuelle. Le documentaire répond en évitant le piège des recettes. Il rappelle plutôt la mémoire enfouie de ceux qui ont déjà pensé sur ce thème" (Le Figaro). "Cela aurait pu être austère, ennuyeux, jargonneux. C'est au contraire captivant" (Le Monde). Volume 2, épisodes 5 à 8 (13 minutes chacun): Jean-Marc Gaspard Itard (1774-1838): "Tous les enfants peuvent-ils être éduqués?" Johann Heinrich Pestalozzi (1746-1827): "Que faire avec des enfants qui ne veulent pas de vous?" Joseph Jacotot (1770-1840): "Peut-on enseigner sans savoir?" Léon Tolstoï (1828-1910): "Doit-on croire les enseignants sur parole?"
Chacun des 26 épisodes de la série "L'éducation en questions" se propose d'aborder à travers l'oeuvre et l'expérience d'un pédagogue qui a marqué l'histoire de l'éducation une question particulière illustrée par des situations contemporaines. "L'émission ne pose pas seulement des questions frontales auxquelles les universitaires répondent souvent par des propos touffus, que les médias évitent, qui évoquent la complexité des rapports entre adultes et enfants, et qui semblent à tort propres à l'époque actuelle. Le documentaire répond en évitant le piège des recettes. Il rappelle plutôt la mémoire enfouie de ceux qui ont déjà pensé sur ce thème" (Le Figaro). "Cela aurait pu être austère, ennuyeux, jargonneux. C'est au contraire captivant" (Le Monde). Volume 3, épisodes 9 à 13 (de 13 minutes chacun): Don Bosco (1815-1888): "Faut-il se méfier de l'affection en éducation?" Alexander S. Neill (1883-1973): "Peut-on fonder l'éducation sur le seul désir de l'enfant?" Paulo Freire (1921-1997): "Pourquoi apprendre à lire?" Carl Rogers (1902-1987): "Suffit-il d'écouter pour aider?" Germaine Tortel (1896-1975): "Que peut-on apprendre par la création?"
Chacun des 26 épisodes de la série "L'éducation en questions" se propose d'aborder, à travers l'oeuvre et l'expérience d'un pédagogue qui a marqué l'histoire de l'éducation, une question particulière, illustrée par des situations contemporaines. "L'émission ne pose pas seulement des questions frontales auxquelles les universitaires répondent souvent par des propos touffus, que les médias évitent, qui évoquent la complexité des rapports entre adultes et enfants, et qui semblent à tort propres à l'époque actuelle. Le documentaire répond en évitant le piège des recettes. Il rappelle plutôt la mémoire enfouie de ceux qui ont déjà pensé sur ce thème" (Le Figaro). "Cela aurait pu être austère, ennuyeux, jargonneux. C'est au contraire captivant" (Le Monde). Volume 6, épisodes 22 à 26 (de treize minutes chacun): Albert Thierry (1881-1915): "Faut-il encore enseigner les grandes oeuvres?" Makarenko (1888-1939): "Peut-on éduquer sans punir?" Rabindranath Tagore (1861-1941): "Peut-on apprendre par la contemplation?" Paul Robin (1837-1912): "La mixité: progrès ou régression?" Ivan Illitch (1926): "Faut-il supprimer l'école?"
Nicole Dopchie a été la fondatrice en 1974 du Centre de Guidance de l'Hôpital Universitaire St Pierre à Bruxelles, chef du service de psychiatrie infantile à l'Hôpital Universitaire St Pierre, professeur de pédopsychiatrie à l'ULB, Facultés de Médecine et de Psychologie.
Dans ce premier document de la collection "Mémoires de psys", elle retrace l'aventure avec Françoise Wolff, de la naissance et de l'évolution de la pédopsychiatrie en Belgique, dont elle fut l'une des principales pionnières. Depuis son désir, dans les années 50, de faire de la "psychiatrie pour les enfants", à la création, 20 ans plus tard, de la première chaire de pédopsychiatrie à l'université dont elle sera la première titulaire, Nicole Dopchie évoque son parcours, ce métier qu'elle a vécu "dans sa chair", ses combats, ses fiertés et ses doutes. C'est également le portrait d'une personnalité hors du commun qui a marqué l'histoire de la pédopsychiatrie belge en ouvrant de nouvelles voies, décloisonnant des pratiques, développant des équipes pluridisciplinaires, et surtout... en semant des pistes...
Thierry TREMINE nous donne une lecture passionnante de l’histoire de la Psychiatrie en apportant des clés pour mieux comprendre comment l’évolution des idées génère de l’UTOPIE. Elle devient alors à chaque étape de l’Histoire le ferment d’une nouvelle approche de la psychiatrie qui se confronte alors aux données économiques et sécuritaires. Il illustre ses propos par une érudition historique, politique et littéraire pertinente permettant à chaque soignant de mieux définir la spécificité de leur place et de leur rôle dans le rapport à l’autre.
Une collection d'entretiens enregistrés en 1983 entre Daniel Friedmann, sociologue, et des psychanalystes qui s'expriment sur cette discipline. En 1983, onze psychanalystes répondent aux questions que Daniel Friedmann, sociologue, leur pose sur Lacan. Un certain nombre d'entre eux ont été en analyse avec Lacan, ce qui a déterminé leur devenir en tant que psychanalyste. Ils se situent par rapport à Lacan et à son héritage, rappelant l'importance de sa relecture de Freud, insistant sur le rôle du langage, sur le réel, l'imaginaire et le symbolique. Ils discutent de l'assise philosophique qu'il a apportée à la psychanalyse et de la formation des analystes (le mythe de l'auto engendrement, c'est-à-dire la production d'un analyste à la fin d'une analyse). Ils parlent également de la multiplicité des scissions et de l'éclatement des milieux analytiques après la mort de Lacan, des problèmes posés par l'idéalisation du chef et par le culte de la personnalité. Participent à ces entretiens: Eduardo Prado de Oliveira, Elisabeth Roudinesco, François Roustang, Georg Garner, Gérard Haddad, Ginette Raimbault, Jean Clavreul, Jean-Bertrand Pontalis, Jean-Paul Valabrega, Laurence Bataille, Markos Zafiropoulos.
Pendant toute l'entre-deux-guerres, un homme, fascine l'opinion. Sa photo fait régulièrement la une des journaux. Il inspire des écrivains, des dramaturges et des cinéastes: Giraudoux, Drieu la Rochelle, Anouilh,... Son nom: Anthelme Mangin. Son surnom: "Le soldat inconnu vivant". Son histoire: celle d'un soldat qui en 1918 revient amnésique d'un camp de prisonniers en Allemagne. À peine son existence est-elle révélée qu'elle rencontre immédiatement la douleur des trois cent mille familles des disparus de la guerre qui n'arrivent pas à faire leur deuil. Par dizaines, des femmes, des mères, des pères, des frères, des soeurs, des enfants, vont le reconnaître comme étant des leurs. Au mépris de son physique, de son âge, de son éducation... C'est à coup de procès qu'une dizaine de familles va essayer d'obtenir sa reconnaissance. Seule la Deuxième Guerre mondiale viendra interrompre ces procédures. Baladé d'asile en asile pendant toutes ces années, c'est à Sainte-Anne, seul et abandonné de tous, qu'il s'éteindra en 1942. Mangin, au milieu des années folles, est une sorte de mort-vivant, un spectre qui hante les consciences. Sans jamais s'exprimer. Sans porter de jugement. Sans rien réclamer.
Reportage à l’institut psychiatrique pour femmes de Lovenjoel à Louvain, avec comme guides trois psychiatres qui y travaillent mais n’ont pas toujours de certitudeou de réponse définitive à donner. Une introduction à l’univers asilaire, universprofondément troublant, qui pose une série de questions ne concernant pas seulement les malades...
Le documentaire lève le voile sur la face cachée du procès des grands criminels nazis à Nuremberg en se basant sur le livre "Les entretiens de Nuremberg" de Léon Goldensohn. Outre la salle d'audience et le verdict, il révèle l'intérieur et le quotidien de la prison où Goering, Streicher et les autres sont restés enfermés près d'un an. Dans l'intimité des cellules, un psychiatre américain rendait visite aux criminel de guerre nazis. Jour après jour, il tentait d'analyser leurs motivations, consignant dans de petits carnets la teneur de ces entretiens. Comment ces criminels se comportent-ils face au psychiatre? Sont-ils des hommes tristement ordinaires ou de dangereux psychopathes? Eprouvent-ils de la culpabilité lorsqu'ils sont confrontés aux horreurs dont ils sont responsables?... Telles sont les questions, fondamentales et toujours actuelles, que ce film aborde. Il livre en même temps des connaissances à la compréhension du régime nazi et du procès de Nuremberg
Sur les traces d'Henri Storck, Patric Jean met en parallèle deux époques 1933-1999 et déplore en cette fin de siècle une misère toujours présente, intolérable aujourd'hui.