AU FIL DES RELATIONS Documentaire (45 min)
Réalisateur :
Jacques BORZYKOWSKI Pays :
Belgique
- 1994
Premier prix du Jury professionnel, dans la catégorie "Pédagogie spécialisée" au 11ème festival audiovisuel de Nancy 1995
A travers le portrait de six familles, la découverte du passage de la dépendance totale de l'enfance à la prise d'autonomie de l'adolescence, angoissant et périlleux pour les uns et plus simple pour d'autres. L'enfant développe au fil des relations le potentiel de croissance qu'il possède dès la naissance et qui le pousse à construire sa personnalité. Outil de prévention, ce documentaire vise à sensibiliser à la construction de relations épanouissantes et harmonieuses entre tous les membres de la famille.
Vincenzo, Lucie, Claudine, Véronique, Yohann…travaille tous à Télé-Secours. Leur rôle est d’aider et de rassurer des personnes âgées qui les appellent en cas de problème urgent comme une chute ou un malaise. Mais ils réceptionnent aussi toutes sortes d’autres appels. De la commande de pizza à l’envie toute simple de parler. Il leur faut avant tout beaucoup de patience et de persévérance pour comprendre les problèmes. Des situations les plus cocasses aux plus dramatiques, les employés partagent tout.
Aborder avec simplicité, franchise et pudeur ce que vivent les alcooliques . La démarche vers l'a.s.b.l. "Alcooliques Anonymes", le premier coup de téléphone, la première porte franchie... Et puis, l'habitude d'assister régulièrement aux réunions, parler entre gens égaux dans la maladie et dans l'évolution vers les jours sans alcool: une renaissance.
AVANT QUE LES MURS TOMBENT Documentaire (27 min)
Réalisateur :
Duchemin Eve Pays :
Belgique
/
Pays-Bas
- 2008
2009 : Traces de vie - Clermont-Ferrand (France) - Mention spéciale
2009 : Doc en courts - Lyon (France) - Prix du Jury Étudiant
Près de Charleroi, Colin vit seul avec sa mère dans une maison insalubre, qui s'effondre chaque jour, un peu plus. Face à la misère, il écrit avec ses potes dans sa chambre, devenue pour l’occasion, une "maison de jeunes" improvisée. Du rap comme exutoire et comme nécessité. La seule manière qu'ils ont trouvée pour faire parler de cette pauvreté au cœur de l'Europe, et qu'on ne regarde plus. Même à travers nos téléviseurs. Tant que cette maison résiste, ils ne traîneront pas dehors. Tant qu’ils écrivent, ensemble, ils ne tomberont pas. "Avant que les murs tombent" évoque une jeunesse de laissés-pour-compte, au bord la chute.
Hiver 2009. Suite à une tentative de suicide de sa mère, Clément (28 ans) lui propose de passer quelques jours avec elle à la mer pour lui remonter le moral. Mais Clément a aussi une vie : une copine plutôt possessive et le projet imminent de partir avec elle à Montréal, où un nouveau job l'attend déjà. Une rencontre avec une jeune artiste va davantage bouleverser Clément... Pendant ces quelques jours à la mer, comment va-t-il faire pour "sauver" sa mère de la dépression, alors qu'elle prend le contrôle de la vie par ses chantages affectifs incessants ?
Les mauvais traitements subis dans l'enfance constituent un sujet tabou. Beaucoup se taisent pour toujours ou n'en parlent que des années plus tard. Ceux qui dénoncent les faits à la justice vont souvent de déception en déception: confrontation directe avec le "maltraitant", problème de preuve, lenteur de procédure, etc... Des témoignages bouleversants montrent l'ampleur du phénomène. Avec des interventions de représentants du monde de la justice et de la médecine, et des acteurs de la protection de l'enfance.
Portrait du peintre et écrivain belge Georges Moinet qui présente son oeuvre picturale et littéraire. Le peintre et écrivain belge Serge Moinet a passé douze années d'internement dans un asile psychiatrique, et s'est réfugié pendant dix ans dans un mutisme complet. Devant la caméra de Thierry Zéno, dont c'est la première réalisation avant le sulfureux "Vase de noces", il parle, parle beaucoup, lit des papiers, explique ses tableaux et sa conception du monde qu'ils illustrent, une cosmogonie personnelle liée au fonctionnement du cerveau et de la cellule, à la réverbération de la pensée. A son discours, à peine audible, cohérent dans la logique "folle", fait écho, à l'arrière plan, le brouhaha d'une salle d'hôpital. Thierry Zéno a choisi de filmer le visage du peintre comme ses tableaux, en gros plan. Il se rapproche des yeux, de la bouche, de la barbe, du menton, comme il capte un fragment de tableau. Dans l'art brut, plus encore qu'ailleurs, la personnalité et la création sont liées.
La boulimie est bien autre chose que le simple grignotage incessant dans les moments de désoeuvrement ou de stress. C'est un trouble sérieux et douloureux qui prend ses racines dans la profondeur de la personnalité et qui reflète une grave perturbation de la relation avec son propre corps. Des boulimiques, Parcours Santé en a rencontré. Ils ont raconté le plaisir et la souffrance qui les lient à la nourriture. Leur obsession, leur honte, leur culpabilité, l'incompréhension dont ils font l'objet quand ils osent en parler à leur entourage. Comment admettre, en effet, qu'un peu de volonté ne suffit pas à se détacher d'une assuétude aussi incongrue? Des "psys" particulièrement intéressés aux problèmes de désordre alimentaire témoignent: Liliane Hirschland, psychologue, elle-même ancienne boulimique, a mis sur pied un "atelier de boulimie"; le Dr Friedman, psychiatre à l'hôpital Brugmann, a été le premier à accueillir les réunions des "Autres Mangeurs Anonymes".
En partant d'expériences concrètes dans des crèches ou des écoles, à la maison ou encore dans des consultations de nourrissons, le reportage s'attache à montrer le goût et le plaisir des petits pour les livres quand l'histoire racontée se transforme en un moment-tendresse et en un moment-plaisir de jeu et de découverte des mots et de la langue. L'objectif est de donner l'envie de raconter à tous ceux qui s'occupent de tout-petits. Le document est illustré de nombreuses planches d'albums-jeunesse qui révèlent la richesse des histoires, des formes, des illustrations et des couleurs de la littérature enfantine. Il explique simplement l'intérêt à plus long terme de familiariser les enfants aux livres.
Pendant 2 ans, le réalisateur belge Jérôme le Maire a suivi les membres de l’unité chirurgicale dans l’un des plus grands hôpitaux de Paris. Ce bloc opératoire ultraperformant fonctionne à la chaine : 14 salles en ligne ayant pour objectif de pratiquer chacune quotidiennement huit à dix interventions. L’organisation du travail, bien qu’extrêmement sophistiquée, est devenue pathogène. Le personnel médical et paramédical courbe l’échine. Stress chronique, burn-out, et risques psychosociaux gangrènent l’hôpital. Chirurgiens, anesthésistes, infirmiers et aides soignants, mais aussi cadres, gestionnaires, et directeurs sont pris dans une course effrénée qui semble sans fin. Consciente de ce problème, l’administration a commandé un audit sur l’organisation du travail afin de tenter de désamorcer le début d’incendie. Burning Out est une plongée au cœur du travail et de ses excès, quand il y a surchauffe et que l’embrasement menace. Il veut comprendre l’incendie contemporain qui affecte l’hôpital, ce miroir trouble de notre société. http://www.burning-out-film.com/?lang=fr
Le thème de l'alcool et des polytoxicomanies abordé au travers de témoignages de jeunes et d'une fiction qui favorise l'identification d'un public adolescent. L'objectif est de faire comprendre aux jeunes les mécanismes qui peuvent conduire à l'alcoolisme. Un document à utiliser dans le cadre d'une discussion de groupe sur le rôle de la boisson et l'installation de la dépendance. L'alcool: un symptôme qui cache une façon de gérer son stress, sa dépression... Note: Il est conseillé à l'animateur de la discussion de voir au préalable la version longue destinée aux adultes intitulée "Je ne peux pas m'en passer" dans laquelle les témoignages des jeunes sont décodés par un psychothérapeute.
Au départ, une consigne simple, un exercice d’atelier : dressons la carte de notre Bruxelles. Que chacun(e) fasse partager aux autres des lieux qui comptent dans sa vie, dans sa ville. A l’arrivée : un film qui tient tout seul, où la caméra va de main en main comme un passage du témoin, où les voix se mêlent, où chaque visage raconte un fragment d’histoire. Et cette question en fragile suspension : quel lien tisser entre la mémoire et l’habitat dès lors que l’on est amené à déménager, déménager, déménager ? Accès : Centre de Référence en Santé Mentale - www.cresam.be
Le court-métrage “ça peut tout changer” est né grâce à la collaboration entre un groupe de patients et de thérapeutes de “L’apprêt”, hôpital de jour psychiatrique du Centre hospitalier Hornu-Frameries (CHHF), le Gsara asbl et le réalisateur Bart Vermeer. Ce film permet à ces personnes en difficulté psychologique de se dépasser et de retrouver petit à petit du sens au quotidien en s’accrochant au projet collectif : faire ensemble du cinéma. Ils ont choisi de témoigner de leur détresse en se servant de la caméra et de s’assumer en tant que personnes fragilisées à un moment de leur vie. Le film raconte, avec poésie et humour, comment Georges, un père de famille maussade, parvient à sortir de la dépression avec l’aide d’un petit nez rouge.
Quand la dépression ne connait pas la crise… L’avenir parait sombre et sans issue. Nez en moins ou en plus, une vétille, un regard, un geste, une attention et… «ça peut tout changer». Un film improbable et un caméo de fin dont vous serez éton-nez.
En réparation d'un délit, des mineurs sont amenés à effectuer une prestation éducative ou philanthropique ordonnée par le juge. La vidéo retrace ce qu'est la prestation à travers les regards des différents "acteurs" concernés de près ou de loin par la mesure. La parole est largement donnée aux jeunes qui, malgré les circonstances difficiles et délicates, ont accepté de parler devant la caméra.
CAPOEIRA, BEL HORIZON (52 min)
Réalisateur :
Basil SALLUSTIO Pays :
Belgique
- 1995
Prix de la Biennale du Hainaut (B), 1997
Prix de la ville de Palerme au Sport Film Festival de Palerme (I), 1999
Partout au Brésil, la capoeira est à l'honneur mais spécialement à Belo Horizonte au sein du groupe "Porto de Minas" qui utilise le phénomène capoeira comme outil d'éducation et de redynamisation sociale des gosses de rue. Car, bien plus qu'un art du spectacle, une danse et une lutte où se mêlent le chant, les percussions, mais où s'expriment aussi l'adresse, l'élégance et la malice, elle est surtout une philosophie basée principalement sur la recherche de l'équilibre psychique de l'individu. Après un détour historique et une incursion dans le passé africain de la Capoeira, à la recherche de ses racines, le film s'articule autour des témoignages des professeurs et surtout du portrait d'un des jeunes. Un document à contrepoint des clichés et des stéréotypes sur les mégalopoles brésiliennes.
Reportage au sein d'un "Centre de crise " pour toxicomanes où l'on découvre la douleur, l'angoisse et les contradictions du coté des toxicos, les hésitations, la lucidité et malgré tout, l'optimisme du coté des soignants.
Les parents sont démunis face à un enfant difficile. Comportements incohérents et problèmes scolaires apparaissent comme la face visible d'une réalité complexe. Qu'il s'agisse de cas préoccupants ou d'enfants victimes de problèmes ponctuels, le travail psychologique et thérapeutique est bien souvent conseillé. Les enfants difficiles dits "caractériels" ont besoin d'une prise en charge particulière dans des structures où ils pourront souffler et surmonter, en dehors de la famille, les drames et souffrances personnels.