A partir d'entrevues de parents endeuillés et d'intervenants, ce document vidéo fait place à l'expérience des parents ont perdu un enfant par le syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN). Les thèmes suivants sont abordés : la survie, les rituels, la vie de couple, l'aide extérieure, la décision d'avoir un autre enfant, les réactions des frères et soeurs, les grands-parents. Les parents témoignent aussi sur ce qui les a aidé à traverser cette épreuve. Les buts de ce documents sont : * encourager et rassurer les parents sur la normalité de leur sentiments et de leurs pensées * informer les familles et les proches sur l'aide qu'ils peuvent apporter * aider les intervenants à mieux comprendre ce que vivent les parents endeuillés * informer et sensibiliser le public en général sur ce qu'est le SMSN, sur ce que vivent les personnes éprouvées par cette perte et comment on peut les aider. NOTA : ce document peut être utile aux parents qui ont perdu un enfant par une autre maladie ou mort subite (accident d'auto, noyade ...) l Il existe aussi un volet intervenant
Ce document vidéo s'adresse aux employeurs. Il s'agit d'un document présentant trois courtes histoires d'intégration au travail. Les trois personnes présentent des problèmes de santé mentale, elles ont toutes traversé avec succès les étapes de formation et d'intégration au travail. Les interviews nous permettent de connaître le point de vue du client, de l'employeur, des collègues de travail.
Ce document s'adresse principalement aux orthophonistes qui ont à guider les parents d'enfants qui communiquent peu et dont les moyens d'expression sont très limités. Il pourrait également sensibiliser parents et éducateurs aux attitudes communicatives favorables au développement de la communication. On y présente des moyens concrets pour favoriser l'apprentissage du langage dans les activités quotidiennes de l'enfant. Le document fait partie de la série "plaisir de communiquer avec son enfant" qui comprend aussi "pour qu'il le dise avec des phrases".
Le Dr Cécile Rousseau, professeur à l'université Mac Gill à Montréal, dans cet entretien nous fait comprendre avec une grande clarté l'émergence de la radicalisation et les facteurs qui la déclenchent. Elle aborde également les modalités de recrutement et nous apporte enfin une réflexion utile pour mettre en place une politique de prévention.
Le docteur Paccaud, directeur de l'Institut Universitaire de Médecine Sociale et Préventive de Lauzanne, critique le rôle un peu éffacé que joue la santé publique dans les différentes réformes de santé qui ont cours actuellement dans le monde occidental. Une réforme peut être axée sur les besoins de la population ou sur la demande de soins et la réponse à cette demande. Force est de constater que la plupart des réformes des systèmes de santé sont conduites par les payeurs, moins préoccupés par les besoins de la population que par la demande de ceux qui règlent les primes. Que ce soit en intervenant localement ou dans les pays en voie de développement, la santé publique doit faire de l'activisme social. On doit redonner à la santé publique son sens de l'engagement.
Le docteur Elkaïm, fondateur de l'Association Européenne de thérapie familiale, aborde les grands courants de pensée systémique qui ont donné naissance aux différents modèles de thérapies familiale. Née en Amérique, la thérapie familiale s'est développée de façon distincte en Europe grâce, entre autres, aux actions de Mony Elkaïm.
Ecrit, réalisé, joué et monté par 9 jeunes québécois atteints de schizophrénie dans le cadre d’un projet d’insertion en emploi. Rumba cérébrale est un film bouleversant porteur d’espoir pour tous ceux qui s’interrogent sur le délire et ses manifestations. 11 septembre 2001. Alors que les tours jumelles du World Trade Center s’effondrent, trois destins croisés basculent. En ce jour à marquer d’une pierre blanche, Sébastien, Valérie et Jacob vivent leur premier épisode psychotique. Rumba cérébrale se veut un témoignage de leur délire vu de l’intérieur, une illustration des peurs, des idées, des doutes et parfois du désespoir qui ne manque pas de surgir quand le réel perd son sens, de l’enfer à la rédemption. « Nous, atteints de schizophrénie vivons dans un cauchemar éveillé dont nous sommes seuls à saisir l’intensité. Tous nos sens sont amplifiés. Notre psychisme baigne dans le désordre. En notre intériorité, le monde extérieur devient comme une vaste illusion. Nos monstres n’ont pas été vaincus. Dans le marécage de nos tripes des milliers d’yeux s’agitent et nous surveillent. Sommes-nous ? Des voix sans âge résonnent venant de l’au-delà. Comme si l’univers entier nous tombait sur le corps. (…) L’impossible devient possible car si nous sommes allés si loin, c’est pour mieux revenir. »
Dans cet entretien, le Professeur OLIE nous explique de façon claire les progrès les plus récents concernant nos connaissances sur la schizophrénie. Il insiste sur l’évolution actuelle de la clinique en lien avec une détection plus précoce, une meilleure connaissance du risque de consommation de toxiques et enfin avec le rôle des familles et associations.
Il suppose aussi que le changement d’attitude des professionnels améliore la trajectoire thérapeutique du patient. Le regard social, celui des associations, mais aussi celui des médias ont également contribués à cette amélioration.
Enfin, le Professeur OLIE précise les nouveaux axes thérapeutiques et surtout les progrès dans les connaissances neurophysiologiques qui contribuent à mieux soigner les patients tout en ouvrant des perspectives d’avenir positives.
Réunis à Montréal à l’occasion d’un colloque organisé par le GESH, Catherine Ducommun Nagy, Serge Tisseron et Eric Trappeniers nous livrent leurs réflexions sur les thèmes de la honte et de la loyauté et posent certains repères pour mieux comprendre ces deux sujets omniprésents mais rarement abordés en intervention et en psychothérapie.
Catherine Ducommun Nagy est psychiatre et auteur de "ces loyautés qui nous libèrent". Serge Tisseron est psychiatre et auteur de "la honte : psychanalyse d’un lien social". Eric Trappeniers est psychologue et auteur de "Cause toujours ! A quoi on obéit quand on désobéit"
Développé par l'équipe du Dr. Schoppler aux USA, la méthode TEACCH vise à faire progresser les autistes dans le domaine de l'autonomie, la communication et l'apprentissage, par la création de structures spécialisées.
THE EFFECT OF GAMMA RAYS ON MAN-IN-THE-MOON MARIGOLDS (DE L'INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES) Fiction (1h40)
Réalisateur :
Paul Newman Pays :
Canada
- 1972
Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes pour Joanne Woodward
Béatrice Hunsdorfer est une femme veuve, d'une quarantaine d'années. Elle et ses filles, Ruth et Matilda, luttent pour survivre dans une société qu'elles comprennent à peine. Béatrice rêve d'ouvrir un salon de thé élégant, mais ne dispose pas des ressources nécessaires pour atteindre son but. Ruth, qui est épileptique, est une adolescente rebelle, alors que Matilda est une jeune fille timide, mais très intelligente et idéaliste. Cette dernière trouve le réconfort dans le soin qu'elle prodigue à son animal de compagnie, un lapin, et dans les projets scientifiques qu'elle réalise avec l'école (l'une de ces expériences donne son nom au titre du film). L'expérience scientifique de Matilda est censé montrer combien une petite quantité de radium affecte les marguerites ; certaines meurent, mais d'autres évoluent avec des mutations étranges mais très belles, qui diffèrent totalement des plantes originales. De la même manière, Matilda a réussi à s'en sortir, malgré une existence difficile, dans une maison délabrée d'un quartier de classe moyenne. Elle a appris comment vivre avec sa mère, dont le comportement est souvent très embarrassant, tout en évitant de devenir comme elle. A contrario, Ruth semble vouée à reproduire le schéma familial, et subit pleinement l'influence de la personnalité instable de Béatrice Hunsdorfer.
TOUJOURS VIVANTES Reportage (27 min)
Réalisateur :
L. BONENFANT Pays :
Canada
- 1992
Prix du Jury au festival de l'audiovisuel ADATE , 1993
Mention spéciale, catégorie documentaire, au festival La Mondiale de films et vidéos réalisés par des femmes (Québec, 1993).
Témoignages et réflexions de femmes qui ont choisi de surmonter leurs difficultés après une agression sexuelle. Sans détailler les faits eux-mêmes, elles décrivent les circonstances et analysent en profondeur ce qu'elles ont ressenti, comment elles ont été marquées, quelles démarches elles effectuent pour continuer à vivre malgré tout et retrouver la confiance en elles et dans les autres. De leurs réflexions émanent des considérations plus générales sur la violence, le pouvoir, la plus grande vulnérabilité de certaines femmes (handicapées, migrantes), l'attitude des tribunaux. Un document qui tente de briser les préjugés sur les femmes victimes d'agression sexuelle. La conclusion plaide pour une éducation des enfants qui leur apprenne la liberté de dire "non" et pour plus d'égalit‚ entre hommes et femmes.
Michel Clair connaît les rouages de la consultation publique. Ce politicien chevronné a été quatre fois ministre dans le gouvernement du Québec, puis devenu vice-président d'Hydro-Québec, c'est donc sans grande surprise, que le rapport de la commission d'études sur les services de santé et les services sociaux, publié au début de 2001, fut si favorablement accueilli. Chaque joueur impliqué dans le système de santé et des services sociaux semble y retrouver une idée ou une recommandation en ligne avec ses aspirations. Arriver à un tel niveau de consensus dans un environnement aussi complexe n'est pas une mince affaire. Le rôle central de la prévention fait l'objet de considérations particulières tout que celui de l'intégration horizontale des services de santé et des services sociaux.
Après la mort d'un enfant, ceux qui l'ont aimé doivent continuer de vivre. Pour ceux qui restent, il faut non seulement affronter le travail de deuil, mais aussi retrouver sa place au sein de la famille et souvent, pour les frères et sœurs, l'affection et l'attention des parents. Ceux qui l'ont soigné doivent continuer leur travail clinique, parfois le jour même du décès, et vivre ce deuil sans que les autres petits patients en subissent les conséquences. Ce document donne la parole à des sœurs, des frères et à des parents qui vivent cette tragique situation, mais également à des infirmières et des médecins qui sont confrontés régulièrement à la mort d'un enfant.
Au travers de différents exemples de service de pédiatrie de l'hopital du Kremlin-Bicêtre, ce film montre avec pertinence le rôle et la fonction du pédopsychiatre en pédiatrie dans un contexte de transdisciplinarité.
François Rebourg présente le modèle d'intervention auprès des enfants et adolescents sourds développé dans le groupe scolaire Casanova à Argenteuil près de Paris. Suite aux déceptions rencontrées à l'application du modèle médical et pédagogique classique, il retrace les aménagements d'une approche qui veut intégrer l'ensemble des compétences pertinentes y compris celles des intervenants sourds. M. Rebourg nous parle de l'importance de la langue des signes pour les personnes sourdes et pour le milieu éducatif. Il souligne les difficultés liées à l'intégration de tous ces éléments et les étapes qui ont amené au fonctionnement des réunions de synthèse ; ces activités de rencontre et de partage apparaissent essentielles au suivi du processus de développement du jeune et permettent l'intégration de tous.
Avec des mots de leur âge, mais avec la philosophie de vieux sages, des enfants luttent contre la maladie et pour la vie. Benjamin et Valérie, frère et soeur, sont atteints de fibrose kystique (mucoviscidose). Charles est leucémique. Malgré tout, ils sont actifs et entendent le demeurer. La maladie ne les empêche ni d'être heureux, ni de penser positivement. Leur situation les a fait beaucoup mûrir, comme si la fragilité de leur vie devenait pour eux une source de transparence, un puits de lumière, un levier nécessaire. Avec leurs poèmes, leurs musiques ou leurs dessins, ces enfants expriment librement les sentiments qui les font se sentir si près de l'essentiel, peut-être même de la vérité.
Georges Fotinos de l'Education Nationale et Jacques Fortin de l'Université de Lille ont publié récemment un ouvrage qui, à partir d'une analyse de travaux d'étude et de réalités de terrain, tente de répondre à de nombreuses questions concernant le phénomène de la violence en milieu scolaire : qu'en est-il exactement? Existe-t-il des voies qui permettent de lutter contre le phénomène? Si oui, comment et à quelles conditions?
Bien qu'elle soit centenaire, la pensée de Freud demeure toujours vivante. Comment peut-on la comprendre ? Jean-David Nasio est psychiatre et psychanalyste. Il dirige la Collection Psychanalyse aux éditions Rivages et aux éditions Payot ainsi que les Séminaires Psychanalytiques de Paris. Il aborde cet entretien, de façon simple et accessible, le schéma de la pensée freudienne et propose une définition de l'Inconscient suivant les différents points de vue établis par Freud. Le deuxième entretien traite plus spécifiquement de la sexualité.