La naissance d’un enfant porteur d’un handicap vient bouleverser l’équilibre relationnel, affectif et psychique de la famille. Tenant compte de son expérience de psychologue-psychanalyste au sein d’un CAMSP (Centre d’Action Médico Social Précoce), Simone Korff Sausse nous aide à comprendre les mécanismes inconscients à l’oeuvre chez les parents et les enfants dans cette situation. Elle explique comment on peut aider ces familles afin que l’enfant développe le plus harmonieusement possible son identité de sujet. Son approche psychanalytique complète de façon féconde l’approche clinique et thérapeutique globale préconisée par la loi de 2005 sur les droits des personnes handicapées.
Michèle Grosclaude, après nous avoir rappelé la clinique psychologique des comas, nous expose l'expérience et le vécu de la réanimation, ce qui lui permet d'élaborer un modèle de prise en charge psychologique des patients, resituant le rôle des intervenants ainsi que la place des familles.
Dans cet entretien, le Dr. Luc Ciompi nous explique que le patient schizophrène développe une psychose à cause d'un déficit dans la structuration des bases de références affectives et cognitives de son moi et de son monde environnant. Il souligne la participation de plusieurs facteurs génétiques, éducationnels, stresseurs sociaux et déclencheurs. A partir de ses études longitudinales, le Dr. Ciompi conclut que presque la moitié des patients schizophrènes ont une évolution favorable. Parmi les mesures thérapeutiques, l'auteur établit comme essentielle la constitution d'un milieu social propice qui protège le patient de la surstimulation et la complexité des informations.
L'analyse ergonomique de situations met en relief la nécessité de prendre en compte la globalité des conditions de réalisation de travail et, en particulier, la manière de les aborder. Elle donne accès à une nouvelle forme de management basé, non plus sur des représentations différentes et théoriques, mais sur une réalité partagée. Ses principaux résultats sont : une véritable analyse pratique des emplois, suivie d'actions en termes de recrutement, organisation, formation, relations professionnelles... Un management participatif, une fédération des différents acteurs de l'entreprise.
Le manque d'élan vitale, les troubles de l'humeur, l'apragmatisme sont parfaitement expliqués par ce sujet jeune dont le faciès, l'attitude, la voix et l'élocution traduisent bien la sémiologie déficitaire de la schizophrénie. Disponible en VHS Pal/Sécam et 16 mm son optique
La communication du diagnistic d’autisme est parfois difficile. Dans cet entretien, Lisa OUSS nous donne de façon très claire tous les éléments pour qu’elle soit réalisée le mieux possible. Ces recommandations devraient être connues de tous les professionnels afin d’aider les parents confrontés à cette situation.
Dans cet entretien, Brigitte Chamak, neurobiologiste et sociologue, recense dans un premier temps un certain nombre de films, séries-télé, livres qui ont modifié l’image de l’autisme au cours des dernières années.
Si des films comme l’Enfant sauvage de François Truffaud ou Cet enfant-là de Deligny ont montré des enfants sévèrement atteints, on présente plus souvent maintenant des personnages spectaculaires, Asperger ou autistes de haut niveau, dans des films comme Rain Man, Ben X, My name is Khan ou Millenium.
De la même façon, des reportages sur des autistes célèbres comme Temple Grandin ou des émissions comme Skin, Monk ou Grace Anatomy, qui mettent en scène des personnages de type Asperger ont connu une diffusion phénoménale. Madame Chamak démontre que cette surreprésentation des autistes de haut niveau à l’écran a pour conséquence, entres autres, de sous-estimer l’importance des autistes en très grande difficulté qui sont pourtant fort nombreux et en forte demande de soins.
Dans un deuxième temps Brigitte Chamak souligne que les émissions qui abordent le traitement de l’autisme mettent de l’avant des approches comportementales et négligent, voire dénigrent, d’autres approches moins prisées par les groupes d’influence. Une réflexion sur ces questions, devrait, selon madame Chamak avoir lieu dans la société et dans les médias.
Brigitte Chamak est sociologue et neurobiologiste, professeur à Paris-Descartes et chercheur à l’INSERM.
Jacques Hochmann est psychiatre et psychanalyste spécialisé dans le domaine de l’enfance, en particulier de l’autisme. Il est professeur émérite à l’Université Lyon I, Claude-Bernard, membre honoraire de la Société psychanalytique de Paris et médecin honoraire des hôpitaux de Lyon. A partir d’éléments de son livre « histoire de l’autisme », Jacques Hochmann effectue une analyse sur les controverses historiques qui ont jalonné l’histoire de l’autisme. Entre causes organiques, psychologiques, inné et acquis, existe des controverses toujours d’actualité entre éduquer et soigner. Son analyse de la situation actuelle, tenant compte des progrès acquis dans les connaissances, nous montre les paradoxes qui viennent entretenir les difficultés d’une vision globale et unifiée de l’autisme.
Réalisé sous forme de table ronde, ce document aborde dans un souci d'information et d'éducation pour la santé les différentes facettes du problème de l'autisme : définition, clinique, étiologie, thérapeutique, intégration.
Le film donne la parole à des centres de l'AFPA : Association Nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes, qui ont développé des actions significatives d'adaptation aux travailleurs handicapés. Des stagiaires, actuels et anciens, dont le handicap ne se voit pas ou parait léger, disent comment il a été une brisure professionnelle entraînant l'incertitude d'une reconversion. Il recueille aussi le témoignage des formateurs et responsables de centres : à coté des craintes, voire des menaces perçues, s'expriment aussi le constat de l'enrichissement pédagogique et des retombées de ce choix de développement. L'AFPA a selon ces acteurs de terrain qui ont tenté l'adaptation, des atouts sérieux à jouer dans ce créneau de l'insertion des travailleurs handicapés. Pourquoi ne les joue-t-elle pas davantage ? Ce film est destiné à la communication interne et à la sensibilisation dans un grand organisme de formation..
BAMAKO, SORTIR DU POINT G Documentaire (22 min)
Réalisateur :
Jean-Bernard ANDRO Pays :
France
- 1993
* Prix du Comité Français d'Education pour la santé, Euromédecine, Montpellier 1998
* Prix des 10 meilleus films aux entretiens de Bichat 1998
* Premier prix au festival de Vidéo-Psy de Valence 1991
* Mention Ethnopsychiatrie au 18è Festival de Lorquin 1994
* Prix du meilleur film d'auteur à la 3è nuit de la Psychiatrie, Paris 1994
Dans un pays où se posent des problèmes de nutrition, peut-on aussi s'occuper de santé mentale? L'expérience de l'unique service de psychiatrie du Mali semble prouver que oui. Comment s'adaptent les méthodes thérapeutiques occidentales à la culture traditionnelle africaine?
Cette vidéo présente l'intégration d'un chien dans un hôpital pédopsychiatrique et plus particulièrement dans un groupe d'enfants psychotiques. On y voit l'impact thérapeutique et réactionnel du chien "Bee" dans cette expérience de zoothérapie.
Chez une très jeune femme originaire de la réunion, apparition après son premier accouchement d'un délire à thème mystique. La thérapeutique ne semble pas avoir totalement balayé sa conviction délirante. Le film nous en montre le reliquat : son enfant est bien le fils de Dieu. Disponible en VHS Pal/Sécam et 16 mm son optique * Ce film est strictement réservé au Corps Médical
La boulimie est une addiction qui fait beaucoup souffrir les femmes de tous âges à partir de l'adolescence. Vingt-deux personnes, anciennement boulimiques, vomisseuses et non-vomisseuses (certaines avec un recul de deux ou trois ans) ont tenu à témoigner de leur expérience passée avec la boulimie, mais aussi du travail qu'elles ont fait en thérapie pour s'en sortir. En les écoutant, on découvre l'efficacité d'une approche thérapeutique qui ne prend pas en compte le trouble de la conduite alimentaire mais uniquement le trouble de la personnalité qui lui est sous-jacent.
Elles ont de 13 à 17 ans, et attendent ou viennent d'avoir un enfant. En France, chaque année, environ 6000 très jeunes femmes mettent au monde un enfant. Comment est-ce encore possible, à l'ère de la pilule, du préservatif et d'une information sur le Sida et la sexualité que l'on estime généralisée ? Pourtant, le scénario est toujours le même, désarmant : des rapports sexuels vécus sans arrière pensée, et puis c'est " l'accident ", une grossesse parfois ignorée ou cachée à ses proches, la vérité qui éclate souvent à quelques semaines de l'accouchement. Pour d'autres, il y a le désir de maternité : galères sociales et scolaires, galères sentimentales, un avenir incertain, un bébé souvent perçu comme une revanche sur la vie, un être à aimer, une bouée à laquelle on peut se raccrocher.
A travers quelques expérimentations sur des enfants d'ages divers, le film illustre les théories de Jean Piaget sur la notion de conservation des quantités chez l'enfant. Gaston Mialaret, ici expérimentateur, a choisi l'exemple de la conservation de liquides. 1 - Deux verres de même forme contenant une même quantité de liquide sont déplacés. 2 - Le liquide est versé dans des contenants de diamètres différents. 3 - Il est réparti dans plusieurs contenants. Evolution de la notion de conservation des quantités suivant l'âge du sujet. Entre la non conservation et la maîtrise complète de la notion, on note différentes étapes intermédiaires. Il est important de connaître ces étapes afin de proposer aux enfants à l'école maternelle du matériel approprié pour l'aider à peu à peu, intégrer , puis maîtriser ces notions. Un panneau annonce chaque séquence.
Le programme québécois "Contes sur moi" a pour objectif de faciliter l'intégration harmonieuse de l'enfant en développant ses habilités sociales et ses capacités à résoudre pacifiquement les problèmes.
Quatre jeunes personnes choisies par hasard travaillant sans qualification, ont décidé de suivre la formation d'aide médico-psychologique. Elles vont consacrer leur vie à l'accompagnement de patients diminués et dépendants et, par leur présence, vont créer le lien social.
Ce film nous montre le rôle fondamental des Croix-Marines dans les soins, la réadaptation et la resocialisation des patients. Il met en scène une histoire de souffrance individuelle et montre comment celle-ci s'est résolue dans une histoire collective tissée par le réseau associatif.