Ce documentaire voyage d'un bout à l'autre du globe. Il parle des gens "d'ici" qui partent ailleurs pour que des handicapés de ces pays dépourvus de toute structure de sécurité sociale, puissent accéder le plus rapidement et le plus efficacement à l'autonomie : travailler bien sûr, mais aussi jouer, s'amuser, en un mot, vivre. Les moyens sont simples, basés sur des technologies adaptées et sur une très grande écoute des demandes locales.
IL FAUT PARLER... SAVOIR Reportage (16 min)
Réalisateurs :
Alain CASANOVA
/
Monique SALADIN Pays :
France
- 1994
Prix de l'Education pour la Santé au Festival International du film Médical et de Santé, Mauriac, 1995
Nominé au 2ème Festival International du film médical et de santé de Liège 1996
Lorsqu'un de ses proches parent, frère, sœur, grand-parents etc., est gravement malade et soigné pour un cancer, le plus souvent, l'enfant est tenu à l'écart. Du diagnostic, de la maladie, de sa gravité, des traitements et de leurs conséquences, rien ne lui est dit. La maladie n'est pas nommée. "Si le père ou la mère est malade, il faut qu'il le dise", "Il faut parler...savoir...", "C'est pas parce qu'on joue qu'on n'est pas triste..." Voilà pourtant ce que pensent les enfants... Et si nous les écoutions nous dire ce qu'ils savent et expriment dans ces moments là ! peut-être alors pourrions-nous leur apporter quelques explications, quelques éléments de réponses à leur question sur le cancer. Ce film à regarder ensemble voudrait ouvrir le dialogue entre parents-enfants, soignants-enfants, qu'ils trouvent un espace de parole où les mots puissent se dire dans un temps pour les dire...
Ce film se propose de montrer les types d'images, et leur façon spéciale d'apparaître et de disparaître, qu'un sujet quelconque, soumis à l'action de certaines substances psychotropes, voit défiler en son imagination avec une clarté extrême et sans l'intervention de sa volonté. Deux genres de visions, dont on a ici accusé les différences plutôt que les ressemblances, correspondent donc à deux hallucinogènes. Existe en 16 mm (son optique) et en vidéo
Lionel NACCACHE nous fait découvrir dans cet entretien le long chemin scientifique qui a conduit à la découverte dʼun inconscient cognitif. Il rend hommage à Freud et cʼest avec enthousiasme quʼil articule lʼinconscient freudien à lʼinconscient cognitif aboutissant à lʼéventuel concept de plusieurs inconscients dans la perspective de mieux comprendre la conscience humaine. Lionel NACCACHE est neurologue, spécialiste de la conscience à lʼhôpital de la Salpétrière, chercheur en neurosciences cognitives, membre du comité dʼéthique.
Ce film évoque la prise en charge au sein d'un Service d'Education et de Soins Spécialisés à Domicile des enfants handicapés moteur, avec ou sans troubles associés. Il nous montre les différents éducateurs spécialisés et rééducateurs travaillant dans les multiples lieux de vie de l'enfant. Des parents et des professionnels expliquent et analysent leur vécu, leur travail avec les avantages et les contraintes que représente ce mode d'intervention. Ce film s'adresse à tous, enfants, parents, professionnels, organismes de tutelle, Caisse d'assurance maladie... Un bon support pour progresser dans le débat des différents modes de prises en charge d'un enfant handicapé et sa famille.
Il nous est proposé un survol de la nosographie psychanalytique. L'état limite étant une lignée intermédiaire entre les lignées névrotiques et psychotiques, il ne peut être défini que parallèlement à une description de ces dernières lignées. Dans cette perspectives, tels les emboîtements des poupées gigognes, sont introduits divers concepts clés d'une psychopathologie psychanalytique dont :- la notion de structure de la personnalité - la notion de normalité chez Freud - une conception psychanalytique du caractère et du symptôme - les grands axes de la structure névrotique, de la structure psychotique et de l'organisation limite - le rôle du narcissisme - les pathologies du caractère - les principes généraux de l'abord thérapeutique des états limites.
Ange Casanova est hospitalisé au Centre hospitalier de Pierrefeu-du-Var depuis l'âge de vingt ans. Il a découvert la peinture à l'atelier d'art, espace de liberté et de création ouvert à tous les patients. Ange Casanova expose en France et à l'étranger. Il a aujourd'hui 61 ans. Il a accepté, pour la caméra, de réaliser son autoportrait.
Voir la mort en face : 13 témoignages : des horreurs du Viêt-nam à des accidents banaux qui révèlent la fragilité foncière de l'homme devant la mort et la défaillance des institutions face aux névroses traumatiques. * Vente exclusive aux instituts de formation
L'énurésie a donné lieu à de nombreuses approches cliniques et thérapeutiques. Le Professeur Soulé fait le point sur les connaissances les plus récentes sur ce trouble tant du point de vue physiologique que psychologique.
Un enfant, trois adultes... Quatre situations d'accueil familial thérapeutique, montrant la complexité de cette forme à la fois antique et moderne des soins, et les difficultés du métier d'assistant en accueil familial.
L'ADBB, ÉCHELLE D'ÉVALUATION DE LA RÉACTION DE RETRAIT PROLONGE DU JEUNE ENFANT - UN ENTRETIEN AVEC LE PROFESSEUR ANTOINE GUEDENEY Document Pédagogique (24 min)
Réalisateurs :
Alain BOUVAREL
/
Richard MARTIN
/
Pierre TREMBLAY Pays :
France
- 2000
Nominé au " Psy d'Or " au 8ème Salon International Psychiatrie et Système Nerveux Central - La Villette - Paris - Décembre 2000
L'A.D.B.B.( ALARME, DETRESSE, BEBE) La réaction de retrait prolongé de l'enfant est un élément essentiel à la clinique de la plupart des grands ensembles diagnostiques de la petite enfance : dépression, troubles envahissants du développement, troubles de l'attachement, troubles anxieux, syndromes post-traumatique ... La réaction de retrait est donc un élément d'alarme essentiel auquel le pédiatre doit porter une attention toute particulière au cours de l'examen de routine du bébé. L'ADBB est un instrument de dépistage de la réaction relationnel de l'enfant. L'échelle, développée et validée à l'Institut de Puériculture de Paris, a été construite en suivant la façon dont un professionnel entre en contact avec un bébé. Elle comprend 8 items : expression du visage, contact visuel, activité corporelle, gestes d'auto-stimulation, vocalisations, vivacité de la réaction à la stimulation, relation et attractivité. Une cotation se fait de 0 à 4 sur chaque item. Dans ce document, le Professeur Antoine Guedeney, décrit l'ADBB, les principaux items, les cotations, les études de validation " l'importance de la réaction de retrait en psychopathologie de la petite enfance ... Des examens de bébés ainsi que les commentaires d'une puéricultrice et d'un pédiatre illustrent et appuient son propos.
En regard de la psychose chez les adolescents, le Dr Raymond Cahn, dans un premier temps, nous fait part des enjeux auxquels est confronté l'adolescent : enjeux concernant son identité, son corps sexué et sa relation au corps social. Ensuite, il nous amène au cœur même de la problématique centrale qu'il qualifie de " catastrophe psychotique ". Il développe les concepts fondamentaux de liaisons /déliaisons et de reliaisons en attirant notre attention d'une façon particulière sur ce qu'il appelle les liaisons dangereuses. Enfin, concernant la question de l'adolescent psychotique, le Dr Cahn dégage des fonctions spécifiques pour l'institution, les soignants, et le thérapeute.
Les remaniements psychologiques et physiologiques de la puberté confrontent les adolescents à mettre leur corps en jeu de façon nouvelle dans leurs activités sportives. Le Docteur Claire Carrier, psychiatre et psychanalyste à l'Institut National du Sport et de l'Education Physique (I.N.S.E.P.) à PARIS, nous fait découvrir dans cet entretien les problèmes que peuvent poser cette situation.
Pour le Dr. Henri Sztulman, l'ambition thérapeutique ne consiste pas à gérer la psychose mais plutôt à changer quelque chose dans le fonctionnement mental. Il nous invite à livrer bataille à la pulsion de mort qui habite les patients psychotiques qui nous sont confiés. De façon plus spécifique, le traitement psychanalytique des psychoses des adolescents représente un défi considérable. Dans cette perspective, le Dr. Sztulman a créé à Toulouse en 1913 le premier hôpital de jour pour adolescents. Les concepts clés que sont les notions de lieu de vie, lieu de soin, lieu de traitement, sont introduits et développés dans cet entretien. Pour mieux comprendre les étapes à franchir dans le traitement psychanalytique, le Dr. Sztulman, commente les cinq formulations d'Harold Searles et les trois de Wilfred Ruprecht Bion.
En France, deux millions de femmes, au moins, subissent des violences dans leur couple... Violences qui, souvent, se transmettent de génération en génération. Ce déni de justice, le plus souvent impuni, bafoue le Droit, sans que policiers, juges, médecins, intervenants puissent efficacement protéger les victimes. Parce que beaucoup de ces femmes sont asservies, apeurées, démunies, enfermées derrière les barrières sacrées de la vie privée. La douleur de ces victimes ne nous appartient pas. Ce film ne montre pas de témoignages de femmes battues. C'est un reportage, un questionnement auprès de ceux qui interviennent dans ce monde caché, tabou. C'est une reconstruction, une évocation de violences, de crimes qui se passent à notre porte, sur l'amour qui étrangle, l'amour en miettes.
L'anorexie mentale constitue le trouble des conduites alimentaires le mieux identifié. Philippe Jeammet est un expert de la question. Il est psychanalyste et dirige un service universitaire de psychiatrie de l'adolescent et du jeune adulte, à Paris. Le Professeur Jeammet va nous dresser le tableau clinique, ainsi que ses variantes (le devenir, la psychopathologie et le traitement), de ce trouble qui laisse désarmés bien des professionnels.
Evelyne Lenoble est pédopsychiatre, praticien hospitalier responsable du centre de référence des troubles du langage et des apprentissages de l'hôpital Sainte Anne à Paris. Son équipe reçoit des enfants présentant des retards dans les apprentissages de la lecture, de l'écriture ou des mathématiques ( les "dys" ) non explicables par un retard intellectuel, un déficit neurologique ou sensoriel, ni par une maladie psychiatrique. Les "turbulences" sur le chemin des apprentissages sont fréquentes (4 à 6 % des enfants) et complexes car apprendre implique de se différencier, met en jeu le corps, le désir et la curiosité. Des investigations diverses s'appuyant sur les théories piagétiennes et psychanalytiques sont proposées pour trouver des points d'appui et des ouvertures permettant d'envisager des aides individuelles ou groupales variées. Les parents sont bien sûr impliqués dans le processus car ils sont les premiers à être préoccupés par les difficultés scolaires que ces troubles entraînent pour leurs enfants, et qui imposent un travail de lien étroit entre familles, équipes de soin et écoles.
Serge Lebovici est professeur émérite de psychiatrie de l'adolescent et de l'enfant à l'université de Paris Nord, et psychanalyste. Il répond aux questions du Dr. Alain Bouvarel sur les processus trans-générationnels : les mécanismes qui font que des histoires de familles se traduisent par des problèmes chez de jeunes enfants ou chez leurs parents. Le professeur présente de nombreux exemples qui montrent bien en quoi, comme l'arbre, nous vivons aussi par nos racines.