Au travers d'histoires d'amour pas comme les autres, l'émission aborde différents aspects de la vie affective des handicapés mentaux. La sexualité, la contraception, la jalousie, le désir d'enfant sont autant de thèmes restés tabous lorsqu'il sont associés à la déficience mentale. La majorité des parents sont très d‚munis face à la sexualité de leurs enfants handicapés. Ces derniers témoignent de leurs besoins affectifs. Claudette et Rudy, tous deux handicapés mentaux, ainsi que Yolande et Rémy, racontent l'histoire de leurs couples.
Depuis que l'autisme a été décrit pour la première fois par Kanner en 1943, les critères définissant les symptômes ont considérablement évolué. Une étude de l'Inserm estime le taux d'autistes dans la population à 27 pour 10.000. La piste génétique, sans tout expliquer, se confirme de jour en jour. Par ailleurs, les outils modernes d'imagerie cérébrale commencent à donner des éléments de réponse sur certains dysfonctionnements dans la perception des émotions. D'autres chercheurs proposent des techniques innovantes pour activer certains réseaux neuronaux à l'origine de la communication. Car les autistes peuvent faire des progrès à tout âge. Une note d'espoir.
Claire est enceinte. Elle attend des jumeaux. L'annonce de cette grossesse gémellaire la plonge étrangement dans une angoisse profonde. Peu à peu elle perd pied. Pierre, son mari, est totalement impuissant face à la névrose de sa femme. Comme ultime recours, ils décident de pratiquer une réduction de grossesse, c'est-à-dire de supprimer un des deux embryons.
Chacun des 26 épisodes de la série "L'éducation en questions" se propose d'aborder, à travers l'oeuvre et l'expérience d'un pédagogue qui a marqué l'histoire de l'éducation, une question particulière, illustrée par des situations contemporaines. "L'émission ne pose pas seulement des questions frontales auxquelles les universitaires répondent souvent par des propos touffus, que les médias évitent, qui évoquent la complexité des rapports entre adultes et enfants, et qui semblent à tort propres à l'époque actuelle. Le documentaire répond en évitant le piège des recettes. Il rappelle plutôt la mémoire enfouie de ceux qui ont déjà pensé sur ce thème" (Le Figaro). "Cela aurait pu être austère, ennuyeux, jargonneux. C'est au contraire captivant" (Le Monde). Volume 1, épisodes 1 à 4: Janus Korczak (1878-1942): "Comment surseoir à la violence?" Maria Montessori (1870-1952): "Peut-on apprendre à être autonome?" Célestin Freinet (1896-1966): "Comment susciter le désir d'apprendre?" Fernand Oury (1920-1997): "Y-a-t-il une autre loi possible dans la classe?"
Chacun des 26 épisodes de la série "L'éducation en questions" se propose d'aborder, à travers l'oeuvre et l'expérience d'un pédagogue qui a marqué l'histoire de l'éducation, une question particulière, illustrée par des situations contemporaines. "L'émission ne pose pas seulement des questions frontales auxquelles les universitaires répondent souvent par des propos touffus, que les médias évitent, qui évoquent la complexité des rapports entre adultes et enfants, et qui semblent à tort propres à l'époque actuelle. Le documentaire répond en évitant le piège des recettes. Il rappelle plutôt la mémoire enfouie de ceux qui ont déjà pensé sur ce thème" (Le Figaro). "Cela aurait pu être austère, ennuyeux, jargonneux. C'est au contraire captivant" (Le Monde). Volume 4, épisodes 14 à 17 (de 13 minutes chacun): Edouard Claparède (1873-1940): "Peut-on faire une école sur mesure pour chacun?" Roger Couinet (1881-1932): "A quoi sert le travail de groupe?" Ovide Decroly (1871-1932): "La méthode globale d'apprentissage de la lecture est-elle encore défendable?" Françoise Dolto (1908-1988): "Les bons élèves sont-ils tous des névrosés?"
Un hôpital psychiatrique vu à travers les yeux d'un jeune homme qui a tenté de mettre fin à ses jours. Le premier film de René Féret est largement autobiographique, et c'est le besoin de témoigner de cette expérience de vie qui l'a amené au cinéma.
Emission consacrée aux habitudes alimentaires des adolescents. En Belgique, un adolescent sur cinq est trop gros. En cause, les mauvaises habitudes alimentaires : trop de graisses, trop de sucres, pas assez de fruits et de légumes. Même si les adolescents ne sont pas les seuls à mal manger " c'est souvent à l'adolescence qu'apparaît le phénomène de surpoids. ITW Michel Maree (nutritionniste Ceres-ULG) décrit une journée équilibrée au niveau de l'alimentation. Il souligne le manque de sport chez les jeunes. Il analyse la composition des colas et autres sodas ainsi que leurs versions " light ". IL analyse également la composition des hamburgers servis dans les fast-foods. ITW Véronique Delvenne (pédopsychiatre hôpital Erasme-ULB)", ce qui est déterminant, c'est la manière dont on a appris à manger dans l'enfance. ITW Marianne Prévost (sociologue école de santé publique ULB), elle parle des résultats d'une enquête sur les comportements et modes de vie des adolescents de la Communauté française (1986-1994). Elle remarque un plus grand nombre de problèmes d'excédent de poids dans les milieux moins favorisés socialement et chez les jeunes qui pratiquent une consommation intensive de la télévision. ITW Claude Allard (directeur division supermarchés Delhaize), il parle de l'éclatement du mode de consommation et du marché de la confiserie. ITW José Orrico (directeur repas scolaires-ville de Bruxelles), il parle de la fréquentation des cantines scolaires en fonction de l'âge. ITW Françoise, ex-anorexique
"La chair de poule " : Robert et Suzanne ont près de 70 ans. Couple sans enfant et sans histoires, ils jouent -mais jouent-ils ?- à s'inventer des frayeurs. La peur du voleur et de l'agression leur coûte cher : portes blindées, volets spéciaux, armes en tous genres. Jusqu'à présent, ils n'ont eu à se défendre que des mouettes et des fourmis.(A.Francois). 2. " Kili Watch " (Les Cousins vingt ans après) : vous souvenez-vous de " Kili Watch " qui fit twister toute la Belgique dans les années 60 ? Vingt-cinq ans plus tard, " Les Cousins " remettent ça. Nostalgie, nostalgie ...(M.Stameschkine). 3. " Regards noirs " : Stanislas est arrivé il y a un an de son Afrique natale. Risquant la mort dans son pays, c'est un vrai réfugié qui découvre l'Europe et la Belgique avec un œil vierge et un esprit vif. Mais pourquoi donc, dans un pays civilisé, doit-on payer pour faire pipi ?(J.Libon " M.Lamensch). 4. " P... et peintre " : Elle travaille, comme tant d'autres, en vitrine et en chambre à Schaerbeek. Mais faire le plus vieux métier du monde n'est qu'un moyen pour pouvoir assouvir sa passion : la peinture. Dolly joue sur tous les tableaux et vous en fait voir de toutes les couleurs.(M.Bonmariage).
LA COULEUR QU'ON A DERRIÈRE LES YEUX Documentaire (18 min)
Réalisateur :
CARRIDROIT Céline Pays :
France
- 2006
Prix "Enfance et Jeunesse" au festival
Traces de Vie 2006 de Clermont-Ferrand.
Comment s'échappe-t-on du monde quand on a un esprit lourd à porter? Grégory Carras nous donne son point de vue sur ce genre de questions qu'un parcours atypique l'a amené à approfondir. "Le fait qu'il n'y ait rien, Ferré le disait, il n'y a plus rien, ce n'est ni une consolation, ni une chose douloureuse, pour moi ça est. Je suis là-dedans".
Aujourd'hui, Grégory assume sa maladie, la schizophrénie, après s'être reconstruit grâce à différents moyens d'expression. Un témoignage sans pesanteur, une belle rencontre que la réalisatrice nous livre au travers d'une vraie écriture cinématographique.
Note: Un court-métrage (18') réalisé dans le cadre du master de réalisation de documentaire de création de l'Université Stendhal 3 à Grenoble, le film a obtenu le Prix "Enfance et Jeunesse" au festival Traces de Vie 2006 de Clermont-Ferrand.
La dépression nerveuse touche un nombre considérable de personnes, jusqu'à une sur cinq d'après certaines sources. Ses causes sont multiples et les mécanismes de son déclenchement restent mal élucidés. Les témoignages de personnes ayant souffert ou souffrant encore de dépression sous l'une ou l'autre de ses formes (dépression réactionnelle, mélancolie, maniaco-dépression,...) sont commentés par un psychiatre qui insiste sur la triple dimension, biologique, psychologique et sociale de la dépression.
En 20 ans, la fécondation in vitro est arrivée à l'âge adulte et en Belgique, 2 enfants sur 100 en sont issus. Nous avons rencontré les acteurs de la FIV. Des gynécologues, des psychologues qui travaillent en collaboration dans les unités de fertilité. Des couples bien sûr, qui expriment les souffrances liées à la stérilité. 52 minutes pour retracer un parcours éprouvant sur le plan psychologique mais captivant en matière de recherche.
1938. Francis Phelan est de retour à Albany après des années d'errance. Il veut revoir ceux qu'il aime, sa femme, son fils et sa fille. Il les a quittés vingt ans plus tôt à la suite de l'accident survenu à son fils. Se sentant coupable, Francis n'a cessé depuis de côtoyer vagabonds et sans-abri jetés à la rue par la grande dépression. Helen, ravagée par l'alcool, est devenue sa compagne d'infortune... Excellentes interprétations de Jack Nicholson et Meryl Streep
On sait que plus de la moitié des personnes âgées sont atteintes de la maladie d'Alzheimer et que cette affection, indiscutablement liée à l'âge, va aller croissant avec le vieillissement de la population. Parallèlement aux recherches en laboratoire qui tentent de cerner les mécanismes impliqués et de mettre au point des médicaments, les soignants ont pris à coeur d'assurer une certaine qualité de vie pour les malades et leurs famille. Ainsi, aux stades les plus précoces, on table sur les capacités préservées pour entreprendre une rééducation de l'autonomie. Aux stades plus avancés, quand les facultés mentales s'estompent de plus en plus, c'est sur le plan affectif que l'on arrive à maintenir un contact aimant et respectueux jusqu'au bout. Sans compter le soutien à apporter aux familles, qui poussent souvent au-delà du supportable les limites de leur dévouement. Dans ce film, la priorité est apporté aux témoignages avec l'intervention du Professeur Ph. Meire, neuropsychiatre spécialisé dans les problèmes de vieillissement.
Au lieu de combattre la pauvreté, on combat les pauvres. Suivant l'exemple américain, l'Europe se polarise entre ses quartiers riches et ses banlieues de misère où se généralise la "tolérance zéro". On construit une prison quand on ferme une usine. Les pauvres, en général et les jeunes issus de l'immigration en particulier, sont l'objet de toutes les peurs. Passant de l'autre côté du miroir et brisant les clichés, le film les montre dans leur humanité, dans une cellule, le box d'un tribunal ou une cave de cité, avec leurs émotions, leurs envies, leurs peurs et leur désespoir. Loin d'une image de la démocratie européenne où tous ont leur chance, le film, prenant à témoin la France et la Belgique, offrant un regard critique et émouvant d'une société parfois sordide, la nôtre. "Quelle drôle d'époque!" Que sommes-nous en train de faire? Avons-nous perdu la raison?"
Vingt mille personnes en Belgique sont atteintes de la maladie de Parkinson. Des témoignages sur la maladie au quotidien : tremblements, contorsions incontrôlables, crises de blocage, chutes fréquentes... Les médicaments et leurs limites ainsi que les nouveaux traitements neurochirurgicaux : implantation d'électrodes au sein du cerveau et recherche expérimentale sur la greffe de cellules d'embryons humains dans les noyaux du cerveau atteints par la maladie.
LA MOINDRE DES CHOSES Documentaire (1h45)
Réalisateur :
Nicolas PHILIBERT Pays :
France
- 1996
Grand Prix du public aux Rencontres Internationale du Cinéma à Paris 1996
Au cours de l'été 1995, fidèles à ce qui est désormais devenu une tradition, pensionnaires et soignants de la clinique psychiatrique de La Borde se rassemblent pour préparer une pièce de théâtre qu'ils joueront le 15 août. Le choix de cette année s'est porté sur l'Opérette de Witold Gombrowicz, une pièce troublante par les résonances particulières qu'elle offre avec l'univers de la folie. Au fil de répétitions, le film retrace les hauts et les bas de cette aventure. Mais au-delà du théâtre, il raconte la vie à La Borde, celle de tous les jours, le temps qui passe, les petits riens, la solitude et la fatigue, et puis aussi les moments de gaieté, les rires, l'humour dont se parent certains pensionnaires. Un film sur la folie ? Certainement pas. Sur la psychiatrie ? Encore moins ! Le théâtre ? Un prétexte... Plutôt qu' un film sur, j'ai fait un film avec et grâce à : avec des fous, et grâce à La Borde. Alors, s'il fallait en définir le sujet, je dirais que c'est un film qui parle de ce qui nous relie à l'autre, de notre capacité-ou incapacité- à lui faire une place. Et finalement, de ce que l'autre, dans son étrangeté "peut nous révéler de nous-mêmes " Nicolas Philibert Biblio : Interview Philibert in dossier de presse
Ce document est destiné aux 13-19 ans pour parler des relations parfois difficiles et ambiguës qu'ils entretiennent avec leurs parents. Il alterne témoignages et fiction. Après une altercation avec son père, Joël part rejoindre Véro, sa petite amie. Il fait la connaissance d'un artisan, alors que Véro se dispute avec sa mère... Note: Ce titre est accompagné d'un livret explicatif
La consultation se trouve à l'intérieur de l'hôpital Avicenne de Bobigny. C'est un îlot qui semble abandonné au fond d'un couloir. Une grande pièce obscure et vétuste où atterrissent des hommes malades, marqués dans leur chair, et pour qui la douleur dit les peines de l'exil. S'ils y reviennent, c'est qu'ils ne désespèrent pas de trouver ici le moyen de tenir debout, de résister au naufrage.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école. Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un échange entre Stefan Vanistendael, sociologue, secrétaire général adjoint du B.I.C.E. (Bureau International Catholique de l'Enfance) et Boris Cyrulnik, psychiatre, éthologue. La résilience est l'aptitude d'un enfant, d'un adulte ou d'une communauté à surmonter un malheur. C'est un concept nouveau qui désigne un phénomène ancien que l'on cherche à comprendre depuis peu, et plus particulièrement chez l'enfant. En effet, l'organisme et le psychisme de l'enfant peuvent continuer ou reprendre leur développement malgré des conditions de vie très défavorables (guerre, précarité, maltraitance,...). Ce changement de regard sur les enfants blessés mais pas vaincus est une invitation à une espérance réaliste, à condition que l'on donne la parole à ces enfants et que les récits des adultes qui les condamnent trop vite changent.
Maddalena est arrêtée pour tentative de meurtre d'un homme qui l'aurait violée. Maddalena prétend être une sorcière née en 1630. Un examen psychiatrique est confié à David. Chemin faisant, David rêve qu'au XVIIème siècle une sorcière doit être brûlée. Mais par trois fois, le feu est étouffé, obligeant l'évêque à la relâcher conformément à la loi. La première rencontre avec Maddalena le bouleversera: il reconnaît le personnage de son rêve. Dès lors, la vie du psychiatre vacille. Depuis plus de trois siècles la jeune femme attend celui qui sera digne de la déflorer. Sera-ce David? Une photographie superbe met en valeur l'interprétation de Béatrice Dalle.