Un reportage qui lève le voile sur un sujet resté longtemps tabou: les violences physiques et les abus sexuels dont sont victimes de nombreux enfants. En Belgique, 7.500 cas d'enfants maltraités ont été signalés en 1995; des chiffres inquiétants, en augmentation constante ces dernières années, mais qui signifient que la loi du silence est de moins en moins respectée. Dans 91% des cas, ces mauvais traitements sont infligés dans le cercle familial: c'est donc auprès de ses proches que l'enfant court le plus de risques. Une présentation des structures mises en place pour aider les jeunes victimes tant du côté des autorités judiciaires qui mettent au point de nouvelles techniques d'audition, que du côté de "S.O.S. Enfants", une équipe composée d'assistants sociaux, de psychologues, de pédopsychiatres et d'un juriste qui ne s'occupe pas seulement des enfants mais également des parents pour casser la chaîne infernale. Note: Ce reportage, composé de témoignages particulièrement poignants, nécessite un accompagnement parental ou pédagogique.
Solstices, est un service expérimental de placement familial et de psychothérapie en France (Lozère) dans lequel des couples d'accueil aidés par l'institution ont constitué le dispositif thérapeutique. Créé en 1975 par dix couples, à l'initiative de Bernard Durey, psychanalyste, le service a accueilli des enfants souffrant de graves pathologies (autisme, psychose et autres troubles du caractère et du comportement).
Ce film montre comment une telle structure, entièrement autogérée en interne avec un dispositif démocratique (un homme, une voix), soignait par la parole, la relation, le transfert et le contre-transfert, la vie quotidienne sans médicament et sans technique comportementale. Cette "utopie réaliste", ce "laboratoire pour l'autisme" (Jacques Hochman) a duré 30 ans. Ces témoignages (de couples fondateurs, d'enfants devenus adultes aujourd'hui) sont riches de multiples enseignements sur la vie de l'institution, ses réussites remarquables, ses contradictions internes et sa déstabilisation finale.
Ce DVD comprend des suppléments (120') précisant la démarche: autogestion et théories et pratiques de soins.
En France, sur une population de huit millions d'écoliers, on estime à 400 000 le nombre d'enfants surdoués ou précoces. Une chance pour ces enfants ? Pas sûr ! En effet, leur intelligence ne leur garantit pas une réussite scolaire. Au contraire. Prés de la moitié de ces surdoués échoue dans leurs études. Beaucoup d'entre eux n'obtiennent jamais leur Bac. Certains même sombrent avant le Brevet... Les causes de ces échecs : l'ennui de l'enfant face à un programme qu'il maîtrise déjà depuis longtemps, l'ignorance des parents qui contraignent leur enfant à rester, coûte que coûte, dans la norme... Pourtant le remède à leur "mal-être " est simple : ces enfants ne souhaitent qu'une seule chose, que leur talent -leur spécificité- soit pris en compte et reconnu. Mais, en France, il n'y a pas de structures pour accueillir ces 400 000 surdoués. Reportage dans l'une des rares écoles françaises pour surdoués.
Développé par l'équipe du Dr. Schoppler aux USA, la méthode TEACCH vise à faire progresser les autistes dans le domaine de l'autonomie, la communication et l'apprentissage, par la création de structures spécialisées.
TERRITOIRE DE LA DOULEUR Reportage (52 min)
Réalisateur :
Richard HAMON Pays :
France
- 1995
Prix des dix meilleurs films aux entretiens de Bichat 1995
Face au problème de la douleur, et tout particulièrement face à la douleur de l'enfant, la médecine a longtemps été indifférente, allant même jusqu'à nier son existence. Face à ce déni, un petit nombre de médecins ont pris conscience du caractère inacceptable de cette situation. Ce film va à la rencontre de ces pionniers. Il montre les problèmes auxquels sont confrontés ces quelques professionnels de la santé, les difficultés techniques que présente une prise en charge efficace de la douleur de l'enfant ainsi que quelques solutions immédiates, qui gardent encore trop souvent un aspect expérimental. Ce film a été tourné dans les hôpitaux de Besançon, Clamart, Hyères, Lyon, Montpellier, Nantes, Paris, Strasbourg et Villejuif.
" Ti Kano "", c'est le thème d'une chanson traditionnelle de la Martinique qui évoque le passage vers l'autonomie. Il est repris sur le secteur de la pédopsychiatrie martiniquaise sous forme de musicothérapie, de contes et d'activité nautique avec les enfants autistes.
Environ 5% des enfants présentent des tics (quatre garçon pour une fille). Un tic révèle souvent un problème sous-jacent, des troubles d'apprentissage ou des difficultés d'ordre psycho-affectif. Quand les tics deviennent complexes ou sévères, il s'agit d'une maladie plus rare: le syndrome de Gilles de la Tourette. L'enfant ou l'adolescent présente alors des tics moteurs et des tics vocaux pouvant aller jusqu'à la coprolalie (dire des mots orduriers)... Au-delà des causes, des mécanismes et des traitements, l'émission approche la souffrance psychologique des patients et de leurs familles confrontés à une maladie qui reste en partie incontrôlable par la médecine.
Un documentaire en six parties (6 x 25') sur le monde des tout-petits. Construit à partir des découvertes scientifiques récentes, il suit l'enfant de la naissance à la troisième année et permet de mieux comprendre son comportement et sa perception de l'environnement. Un itinéraire fantastique, burlesque et parfois inquiétant pour conquérir les fonctions fondamentales: les tout débuts, les premiers pas, la préhension, le langage, la pensée et la relation à l'autre. La caméra suit toutes ces étapes, alternant les points de vue du bébé et des adultes. Une réalisation visuelle originale au service d'une réflexion pointue sur les mécanismes de l'apprentissage.
Des spécialistes internationaux (Jean-Yves Hayez, Chantale Parret, Roland Seligmann, Marie-Christine Gryson-Dejehansart, Vérity J. Gavin, Guy Lafargue) parlent du traitement pluridisciplinaire de l'enfant maltraité et de sa famille. Par des discussions en tables rondes en réaction à des jeux de rôles et à des témoignages, ils font le tour le plus large des pistes thérapeutiques actuelles, dont quelques-unes frapperont par leur caractère innovant. Des témoins adultes, anciens enfants gravement maltraités, complètent les interventions des spécialistes en nous révélant comment ils ont été aidés dans la mise en place de stratégies de survie et de guérison.
Ces documents vidéo, supports de formation et d'échanges s'adressent en priorité aux professionnels de l'enfance et de la famille confrontés au phénomène de la maltraitance.
1. "L'organisation générale du traitement" sous la responsabilité de Jean-Yves Hayez, pédopsychiatre, professeur à l'Université catholique de Louvain-la-neuve (U.C.L.). Les mauvais traitements sont-ils ipso-facto générateurs de psychopathologie? La transmission générationnelle est-elle inéluctable? Qu'est-ce qui va freiner ou faciliter la "guérison psychique"? Y-a-t-il besoin d'une sollicitude spéciale de la communauté sociale pour repérer, s'interposer, remédier? Faut-il toujours passer par une professionnalisation très poussée? Quelle est la place du judiciaire?...
2. "L'intime et le territoire" sous la responsabilité de Chantale Parret, psychanalyste, psychothérapeute, directrice du CRICS (Centre de recherche et d'innovation dans le champ social - Paris). Le processus thérapeutique pour les situations de violences sexuelles est considéré selon trois temps: la demande de soin thérapeutique - la thérapie familiale - le traitement de l'enfant. Les tables rondes sont précédées de mises en situations fictives qui leur servent de support et qui sont tirées de situations réelles rencontrées par l'équipe de cliniciens du C.R.I.C.S...
3. "Espace transitionnel et expériences thérapeutiques sous la responsabilité de Janine Napolitano, psychologue. Que proposent exactement ces différentes pratiques thérapeutiques tels que celle de Guy Lafargue, fondateur du concept de l'Art cru; celle de Vérity J. Gavin qui nous fait découvrir une approche de psychothérapie par le jeu et la créativité dans la tradition de la play-thérapie anglo-saxonne; ainsi que Marie-Christine Gryson-Dejehansart, initiatrice de la thérapie par le conte méthodologique? La personne qui souffre d'un traumatisme psychologique quel qu'il soit, voit sa dynamique évolutive bloquée, son imaginaire et son intégrité psycho-corporelle disloquées. Il s'agit de lui proposer d'être et de faire dans un contexte euphorisant en l'accompagnant dans un espace transitionnel de sécurité et de réparation, de création et de re-création. Le thérapeute se contentera de mettre en scène et d'activer cet espace transitionnel par différents modes d'expression adaptés aux enfants, adolescents et adultes ainsi qu'aux problématiques en jeu par un accompagnement discret, non intrusif et sécurisant.
Par respect pour les victimes et pour leur éviter de nouvelles souffrances, l'émission ne donne pas la parole à ces tueurs d'enfance. Elle laisse toute la place à ceux qui, enfants, ont subi des abus sexuels intra ou extra-familiaux et à ceux, psychologues, pédopsychiatres, juristes, qui se battent avec eux pour sortir du cauchemar, pour reconstruire une vie. L'émission aborde le problème de l'ampleur de ce crime en Belgique, l'immense souffrance et les séquelles à long terme, ainsi que les facteurs qui aggravent cette souffrance. En quoi l'abus sexuel d'un enfant est-il un crime contre nature? En quoi notre société, actuellement, ne fait-elle pas son travail d'éducation et de respect d'une règle fondamentale de vie?
Ce film a pour objectif de montrer, le plus simplement du monde, plusieurs personnes trisomiques, du plus jeune âge à l'âge adulte , au travers de leur vie au quotidien, au sein de la société. L'enfant trisomique est éducable et perfectible. Il a droit à une éducation à part entière pour le développement de tout son être. Comme tout autre personne, handicapée ou non, la personne trisomique a droit à une vie épanouissante, tant personnelle que familiale et sociale. Elle n'a pas à vivre à moitié, ni à l'écart.
Après la mort d'un enfant, ceux qui l'ont aimé doivent continuer de vivre. Pour ceux qui restent, il faut non seulement affronter le travail de deuil, mais aussi retrouver sa place au sein de la famille et souvent, pour les frères et sœurs, l'affection et l'attention des parents. Ceux qui l'ont soigné doivent continuer leur travail clinique, parfois le jour même du décès, et vivre ce deuil sans que les autres petits patients en subissent les conséquences. Ce document donne la parole à des sœurs, des frères et à des parents qui vivent cette tragique situation, mais également à des infirmières et des médecins qui sont confrontés régulièrement à la mort d'un enfant.
L'hospitalisation mère-enfant en psychiatrie commence à se développer en France, souvent à l'initiative des intersecteurs de psychiatrie infantile. Il s'agit d'une approche nouvelle des difficultés relationnelles parents-enfants dans un double objectif de santé publique : 1 - faciliter l'accès aux soins à des mères en souffrance psychique (psychose, dépression ...) sans obligatoirement couper les liens avec l'enfant 2 - élaborer dans la sérénité, en dehors de l'urgence, un projet à long terme pour l'enfant et ses parents en fonction des difficultés familiales repérées. Ces unités de soins, encore expérimentales en France semblent être particulièrement opérantes pour la prévention des troubles du développement, les troubles de l'attachement et de la maltraitance infantile. L'Intersecteur de psychiatrie infantile du CH de BRUMATH (67170) a ouvert en 1986 une unité de jour mère-enfant en articulation avec tous les partenaires extérieurs (maternité, pédiatrie, PMI, ASE, psychiatrie générale ...).
Avec des mots de leur âge, mais avec la philosophie de vieux sages, des enfants luttent contre la maladie et pour la vie. Benjamin et Valérie, frère et soeur, sont atteints de fibrose kystique (mucoviscidose). Charles est leucémique. Malgré tout, ils sont actifs et entendent le demeurer. La maladie ne les empêche ni d'être heureux, ni de penser positivement. Leur situation les a fait beaucoup mûrir, comme si la fragilité de leur vie devenait pour eux une source de transparence, un puits de lumière, un levier nécessaire. Avec leurs poèmes, leurs musiques ou leurs dessins, ces enfants expriment librement les sentiments qui les font se sentir si près de l'essentiel, peut-être même de la vérité.
UNE SEULE VIE, UN SEUL CORPS Reportage (52 min)
Réalisateur :
Brigitte LEMAINE Pays :
France
- 1993
Clé d'Or au 18è Festival International de Lorquin, 1994
Prix du meilleur documentaire au 1er Festival intercaribéens de Santé mentale - Martinique 1999
Ce documentaire, destiné à la formation des professionnels peut être projeté en deux parties. Il réunit quatre témoignages d'adultes (trois femmes et un homme), un témoignage d'enfant accompagné de sa mère, sur les maltraitance et l'inceste. Introduit par des aquarelles et des textes d'Alice Miller, écrivain, peintre et thérapeute qui a découvert la réalité des abus sexuels dans la petite enfance et leurs conséquences, ces témoignages permettent les commentaires de plusieurs spécialistes : membres d'association (Enfance et Partage), assistantes sociales, médecins, psychologues, psychiatres et sociologues anthropologues. Grâce à un va-et-vient constant entre la réalité et la théorie, ce film est une série de portraits d'hommes et de femmes, engagés dans leur mission pour la protection de l'enfance et une meilleure connaissance des fonctionnements humains. Portraits d'enfants aussi, qui, lorsqu'ils parlent de la violence, en sont vraiment les meilleurs critiques. Car il s'agit de mettre en échec le processus de répétition de la maltraitance et ses conséquences sur la société. l Un guide d'accompagnement est édité pour ce document.
En relation avec son entourage et son environnement, l'enfant grandit, se développe tout en prenant conscience de son identité. L'attachement de ses parents lui permet de se développer. Pour exprimer ses compétences, l'enfant avec sa différence a besoin d'être porté, caressé, écouté, observé et de partager ses jeux avec ses parents et ses familiers. L'apprentissage de la motricité se fait progressivement au travers des expériences corporelles et sensorielles qui engagent le corps et tous les sens : l'ouïe, le regard, la voix et le toucher. Les enfants trisomiques suivent les mêmes étapes de développement que les autres enfants mais les étapes sont souvent plus longues et parfois moins achevées.
La violence conjugale a des répercussions importantes sur les enfants qui en sont témoins : problèmes de santé mentale, troubles du développement, isolement, tendances à reproduire les comportements violents... Les intervenants en milieu scolaire et de garderie sont souvent confrontés à ces effets et s'interrogent sur les actions à poser et sur le rôle de prévention qu'ils doivent jouer. Comment dépister une situation de violence conjugale ? Faut-il intervenir ? Si oui , comment et jusqu'à quel point ? Ce sont les principales questions abordées dans ce document vidéo. Des témoignages de mères ayant vécu de la violence et des commentaires d'intervenants auprès d'enfants témoins ou victimes proposent quelques pistes d'intervention et de prévention. * Ce document fait partie de la série " VIOLENCE CONJUGALE ; PREVENTION, DEPISTAGE ET INTERVENTION ", avec "De l'amour à la violence : trois femmes parlent " et " Grossesse en mauvais termes ".
Andréa, Gianna, Lorenzo... des enfants porteurs de handicap et pourtant ils vont à l'école, comme tous les autres, handicapés ou non. Cela se passe en Italie où depuis 1977, la loi a rendu obligatoire l'intégration dans l'école ordinaire de tous les enfants. A la question de l'intégration, les Toscans font une réponse originale tendant à prouver qu'il s'agit moins d'intégrer que de ne pas exclure.
À travers la rencontre de parents et d'enfants, depuis la naissance jusqu'au début de l'adolescence, une réflexion sur le développement de l'identité sexuelle et de la sexualité infantile qui met l'accent sur le vécu de l'enfant. Bien avant que l'enfant ait réellement conscience d'appartenir à un sexe, ses partenaires adultes lui reconnaissent une identité sexuée. En fonction de cette reconnaissance et de l'écho que cela produit en eux, ils vont adopter certaines attitudes à son égard et en réprimer d'autres. Toutes ces attitudes, réactions et comportements de l'entourage ont une importance fondamentale dans la structuration de l'identité sexuelle du jeune enfant. L'interview d'une adulte met en évidence les manquements que certains enfants sont amenés à vivre ainsi que les répercussions dans leur vie affective.
Autour de 18 mois, l'enfant entre dans un phase d'opposition, la période du "non". Ce "non" est perçu comme provocateur ou agressif. Dans cette période, la tâche des parents est d'offrir un cadre de limites structurantes et un soutien affectif à l'enfant. Par ce biais, il pourra intégrer des repères internes indicateurs de règles de vie en commun et aussi identifier ses besoins. Les parents peuvent aider l'enfant à reconnaître les différentes sensations qu'il éprouve dans la conquête de son indépendance et de sa créativité. Sur base de témoignages de parents, la découverte de différentes attitudes face à ces comportements.