Ce film réalisé avec la coopération du professeur Philippe Jeammet met en scène et illustre par deux exemples les recommandations de l'A.N.A.E.S concernant la prise en charge des adolescents suicidaires. Il s'inscrit comme un outil d'information et de formation des personnes concernées par ce problème actuel de santé publique.
A Francheville, près de Lyon, des bénévoles se regroupent pour apporter un soutien scolaire aux enfants français et immigrés en situation d'échec à l'école. Cette action mobilise à la fois étudiants et retraités, qui trouvent dans ces enfants défavorisés comme leurs petits enfants. Cette action est-elle une béquille à l'Education Nationale ? En tous cas, les parents témoignent que leurs enfants bénéficiaires de cette entraide sont plus heureux à l'école.
Il y a quelques années, des prises de vues ont dû être effectuées dans les pavillons fermés de l'hospice départemental de Mâcon. L'ensemble des scènes enregistrées forme un document brutal. Cette plongée dans l'hospice, bulle effroyable de réel, tout droit sortie du 19ème siècle, ne montre pas, mais accompagne les pensionnaires qui sont partie prenante du travail avec exigence et respect. Cette immersion dans un monde clos, fermé, secret, se fait ouvertement avec des acteurs involontaires du film. A-t-il existé ce fameux asile spécial pour aliénés, créé et régi par la loi de juin 1838, dans lequel l'administration entassait enfants, débiles, alcooliques, épileptiques, idiots, etc...?
Le progrès et le développement considérable des techniques de l'imagerie médicale posent de nouveaux problèmes éthiques. Les inquiétudes des patients, la fiabilité des images gérées par l'informatique, le secret, les risques de dérapages éthiques, tous ces problèmes sont abordés avec précision et clairvoyance par ce radiologue qui nous invite à y réfléchir.
Comment aménager autour d'une situation donnée, la rencontre d'une famille d'une ethnie différente avec une équipe qui voudrait non seulement évaluer ou comprendre, mais aussi proposer une intervention efficace. Marie-Rose Moro, ethnopsychiatre, nous parle du dispositif qu'elle met en place dans la consultation ethnopsychiatrique qu'elle anime à Paris avec des familles de provenances culturelles diverses ; un modèle qu'elle voudrait aussi proposer pour des familles du quart-monde que l'on retrouve dans nos villes.
Cet exament est destiné à mettre en évidence des éléments significatifs du développement de la communication interpersonnelle préverbale du jeune enfant. Il est destiné pour l'instant à valider une recherche (PHRC N° 2244). Il peut être pratiqué rapidement par tous les professionnels de l'enfance, en particulier par le personnel du service de Protection Maternelle et Infantile, à l'occasion de l'examen du 9ème mois. Ce film montre par l'exemple d'un enfant de 12 mois les modalités de cet examen.
Directeur de Centre de promotion de la santé, Université de Toronto, Irving Rootman a poursuivi une brillante carrière dans la fonction publique canadienne où il a contribué, entre autres, à placer la promotion de la santé au coeur des préoccupations sociales et sanitaires du Gouvernement du Canada. De son poste actuel à l'Université de Toronto, il contribue à consolider le Mouvement pour la promotion de la santé au Canada et préside le Groupe de Travail de l'OMS sur l'Evaluation en promotion de la santé.
Dans le cas présenté ici, l'expérience délirante primaire semble contemporaine d'une intoxication par le haschisch. Film très court où l'on observe une pensée lâche, diffluente, mais le sujet en relatant ce vécu ébauche déjà une critique de l'épisode délirant.
Deux familles qui gardent leur enfant autiste à la maison à cause du manque de structures, témoignent de leur peine, mais aussi de leur joie. Ce film veut sensibiliser tous ceux qui peuvent en 1997 intervenir en faveur de la création de structures pour autistes en Martinique.
Evocation d'un univers fantasmatique féminin, constitué des représentations qui s'articulent autour d'un fantasme. A travers une fiction, le film met en scène des productions de l'inconscient, telles que actes manqués, jeux de mots, rêves, fantasmes. Il a pour but de susciter une réflexion sur le problème de la sexualité féminine.
Pour la première fois en France, une équipe a pu tourner sans contrainte pendant six mois dans un établissement pénitentiaire de femmes. Elles se retrouvent en prison, mais leur vécu, leur paroles ne sont pas les mêmes. Elles nous le racontent , elles nous le montrent, avec tristesse, avec colère, avec humour... Des femmes qui bouleversent, émeuvent, questionnent ou irritent par l'intensité de leur présence. Elles sont inquiètes de ce que leur réserve l'avenir. A chaque nouvelle incarcération, elles savent que la prison va les casser un peu plus et que leur réinsertion se fait plus illusoire. Du fond de leur cellule, elles osent des questions qui nous concernent tous.
Sont présentés : - les positions schizoparanoïdes et dépressives - le clivage - les identifications projectives normales et pathologiques - la capacité de rêverie de la mère - la fonction alpha - la pulsion K - le conflit esthétique- ainsi que les vues de F. Bégoin-Guignard sur le vocabulaire et la technique de Mélanie Klein.
Il s'agit d'une forme de type hébephénocatatonique chez une jeune fille de 18 ans qui, dans ce film, exprime des idées de référence, des sentiments de dédoublement. Les troubles psychomoteurs sont ici plus marqués que dans d'autres formes cliniques de la maladie. Disponible en VHS Pal/Sécam et 16 mm son optique * Ce film est strictement réservé au Corps Médical
Ce programme vidéo explique les mécanismes de l'hérédité humaine et des risques génétiques, qu'il illustre d'exemples de maladies congénitales. Quelques examens génétiques, dont l'examen de l'ADN et le diagnostic prénatal, sont présentés et leurs conséquences psychosociales sont étudiées. Ce programme s'adresse notamment aux associations socioculturelles et à l'enseignement. Il peut être utile comme point de départ de discussions à propos de ce domaine complexe.
Cette cassette est composée de deux modules : • un film de 6 minutes destiné à la présentation des actions de Handicap International auprès d'un public d'enfants (7/9 ans), un petit personnage de bande dessiné vient présenter la vie de deux de ses copains Thy au Cambodge, Raja en Inde, qui ont été appareillé par les équipes de Handicap International. • un film de type reportage de 7 minutes destiné à la présentation des actions de Handicap International auprès d'un public d'enfants et de jeunes adolescents (9/12 ans), deux jeunes français, Mélanie et Bertrand sont partis au Burkina Faso découvrir le programme de Handicap International.
S'appuyant sur les expériences conduites en région Rhône-Alpes, les deux films de cette série présentent les possibilités existantes de prises en charge, d'accueil et de scolarisation de l'enfant handicapé, avec leurs richesses et leurs limites. Illustrés par de nombreux témoignages, ces films sont le fruit d'un travail de sensibilisation, de réflexion et de prospective.
S'appuyant sur les expériences conduites en région Rhône-Alpes, les deux films de cette série présentent les possibilités existantes de prises en charge, d'accueil et de scolarisation de l'enfant handicapé, avec leurs richesses et leurs limites. Illustrés par de nombreux témoignages, ces films sont le fruit d'un travail de sensibilisation, de réflexion et de prospective.
Jacques Hochmann, qui vient de publier Histoire de l’empathie : connaissance d’autrui, souci du prochain (Odile Jacob, Paris, 2012), définit, dans cet entretien, le concept d’empathie après l’avoir bien différencié de la sympathie, de la pitié ou de la compassion.
Issu de la philosophie esthétique, repris par la psychologie de l’intersubjectivité puis par la psychanalyse, la phénoménologie et la psychiatrie interpersonnelle, le concept d’empathie intéresse maintenant les sciences cognitives et les neurosciences. Concept carrefour, souvent galvaudé, on définit l’empathie comme étant la capacité à se mettre à la place de l’autre sans oublier qu’on est soi. Sous certaines formes, le phénomène existe dans certaines organisations sociales animales.
Par contre, on a pu constater la présence d’un défaut d’empathie dans plusieurs psychopathologies, notamment l’autisme, la schizophrénie et la psychopathie. Après ce fascinant survol d’un concept qui nous semble si familier, le professeur Hochmann nous met en garde contre une certaine mystification de l’empathie et des risques inhérents à ce qu’on pourrait qualifier d’un excès d’empathie.
De la même façon il insiste sur le fait que, malgré le fait qu’il existe une ontogénèse de l’empathie et qu’on puisse la développer chez l’enfant, la violence est inscrite chez l’humain. Néguempathie, à la source de gestes de violence et désesempathie liée, celle-ci, à la fabrication des bourreaux sont aussi, malheureusement, présentes chez l’homme.
Jacques Hochmann est psychiatre et psychanalyste , professeur émérite à l’Université Lyon I, Claude-Bernard. Parmi ses plus récentes publications Histoire de l’Autisme, Paris, Odile Jacob, 2009
Ce document a été réalisé à partir d'un séminaire "Existence quotidienne et histoire de la famille", animé par Max Pagès. C'est le portrait d'un des participants et son itinéraire au cours de ce séminaire. L'objectif du séminaire est un travail thérapeutique psycho-corporel portant plus particulièrement sur l'articulation entre les attitudes mentales et corporelles actuelles et l'histoire personnelle, dans l'environnement familial et social. L'objectif du film est de rendre compte du travail psychique et corporel d'une façon qui permette au spectateur de comprendre et de vivre la situation. Images tournées au cours d'une session d'une semaine.
Ce document a été réalisé à partir d'un séminaire "Existence quotidienne et histoire de la famille", animé par Max Pagès. C'est le portrait d'un des participants, et son itinéraire au cours de ce séminaire. L'objectif du séminaire est un travail thérapeutique psycho-corporel portant plus particulièrement sur l'articulation entre les attitudes mentales et corporelles actuelles et l'histoire personnelle, dans l'environnement familial et social. L'objectif du film est de rendre compte du travail psychique et corporel d'une façon qui permette au spectateur de comprendre et de vivre la situation. Images tournées au cours d'une session d'une semaine.