Le docteur Abenhaim est un médecin épidémiologiste qui a dirigé pendant plusieurs années un important Centre de recherche en épidémiologie et en santé publique à l'Université McGill. Devenu Directeur Général de la Santé de France, il se retrouve au centre du système de santé et est chargé, à ce titre, de déterminer les priorités générales de santé publique et les grandes orientations dans l'offre de soins y compris la compétence des médecins et les normes de pratiques. Dans cet entretien, Lucien Abenhaim aborde sans ambages les grandes questions de santé qui interpellent actuellement la plupart des pays occidentaux : modification des rôles des principaux acteurs du champ de la santé, participation de plus en plus grande de la population au processus décisionnel, influence de l'opinion publique et des médias dans l'évaluation du risque, nécessité de communiquer directement avec la population, etc. Comparant l'Europe à l'Amérique, il traite de sujets comme le principe de précaution, l'importance des grandes écoles de santé publique, le transfert des connaissances et le rôle déterminant de l'internet dans l'évolution des pratiques.
Acte vidéographique de la Réunion inaugurale de la SISM 1999 sur le thème " Violence et psychiatrie " précédé d'une introduction de Bernard Kourchner sur les aspects psychopathologiques et psychiatriques de la violence, ainsi que quatre exposés consacrés : aux modèles biologiques de la violence et de l'impulsivité (Pr J.P. Tassin), à la psychanalyse et violence (Dr CH. Vasseur), aux situations d'urgences psychiatriques face à la violence (Dr M. Lejoyeux) et à l'adolescence confrontée à la violence (Dr F. Ducret).
De la préparation aux compétitions, l'émission a suivi des athlètes avec un handicap mental aux "Special Olympics" à Bruxelles. Des jeux olympiques où les médailles remises aux compétiteurs récompensent non seulement les sportifs mais tous ceux, parents, entraîneurs et éducateurs qui soutiennent tous les jours de l'année Valérie, Mimi et tous les autres.
VICTOR CORDIER Documentaire (25 min)
Réalisateur :
Pigeon Mara Pays :
Belgique
- 1981
Clé d’or au Festival de Lorquin en 1982
Animatrice au Club Antonin Artaud, un centre de jour pour malades mentaux, Mara y rencontre à la fin des années septante, Victor, en pleine tentative de réinsertion sociale. Catalogué « débile, psychotique, éthylique » par le corps médical, Victor apparaît très vite « irrécupérable ». Mara prend alors conscience des limites de son approche thérapeutique et propose à Victor de dessiner ce qui lui passe par la tête. Le film se construit autour de cette expérience, parcours de Victor, apparition de ses dessins mais aussi récit d’une rencontre, d’une amitié qui verra Mara puis Victor quitter le Club Antonin Artaud à la recherche de plus d’indépendance. Mara veut son film comme un espace critique où elle refuse et la relation normative « patient-soignant » et l’objectivité documentaire du portrait d’artiste que sa démarche cinématographique rejoint le geste créateur de Victor. Cinéma radicalement subjectif, Victor Cordier est un « je » à deux voix qui s’appellent et se répondent.
Conçu pour répondre aux préoccupations de l'entourage de la personne âgée, ce document va à la rencontre des aînés et de leur famille en Belgique, en France, en Angleterre et au Grand-Duché du Luxembourg afin de susciter la réflexion face aux choix parfois difficiles à faire quand on prend de l'âge: vieillir chez soi ou ailleurs? Des hommes et des femmes de tout âge témoignent de leur expérience et des professionnels font part de leurs conseils. Un reportage très complet qui propose une image positive du mot "vieillir" et qui montre des solutions parfois surprenantes. Note: une brochure réalisée par la Fondation Roi Baudouin complète ce programme et approfondit les points suivants: vivre à domicile en étant valide ou moins valide, la perte d'autonomie progressive, les services et aménagements à domicile, les conditions de vie et d'entrée en maison de repos, les alternatives...
C'est la longitivité, donc l'espérance de vie qui représente l'un des phénomènes les plus marquant de notre époque actuelle. Le film analyse les problèmes liés au vieillissement cérébral, qu'il soit normal ou pathologique et fait le point sur ce fait de société.
La proportion croissante des personnes âgées et surtout des personnes de plus de 80 ans, pose avec acuité la question de l'état de santé des générations les plus âgées, de la distribution des revenus entre générations, de l'accès aux aides informelles et aux soins formels. Pour le gérontologue Jean-Claude Henrard, Directeur de l'Institut Fédératif de Recherche Santé-Vieillesse-Société, ces défis doivent être envisagés dans la perspective de l'ensemble du parcours de vie. A travers l'examen de l'état de santé, des revenus, du support social des personnes âgées, on constate qu'il y a des persistances d'inégalités liées au genre et à la classe sociale d'appartenance. Le Dr Henrard est de ceux qui croient qu'un meilleur partage des emplois et des richesses et le développement d'activités porteuses d'un sens autre que celui du travail représentent les éléments d'une véritable politique, non pas des âges mais de l'âge.
La violence conjugale a des répercussions importantes sur les enfants qui en sont témoins : problèmes de santé mentale, troubles du développement, isolement, tendances à reproduire les comportements violents... Les intervenants en milieu scolaire et de garderie sont souvent confrontés à ces effets et s'interrogent sur les actions à poser et sur le rôle de prévention qu'ils doivent jouer. Comment dépister une situation de violence conjugale ? Faut-il intervenir ? Si oui , comment et jusqu'à quel point ? Ce sont les principales questions abordées dans ce document vidéo. Des témoignages de mères ayant vécu de la violence et des commentaires d'intervenants auprès d'enfants témoins ou victimes proposent quelques pistes d'intervention et de prévention. * Ce document fait partie de la série " VIOLENCE CONJUGALE ; PREVENTION, DEPISTAGE ET INTERVENTION ", avec "De l'amour à la violence : trois femmes parlent " et " Grossesse en mauvais termes ".
Dans ce quatrième entretien de la collection "Mémoires de psys", le Dr Philippe Hennaux discute avec le Dr Micheline Roelandt, figure emblématique du mouvement de réforme des institutions psychiatriques au début des années 70. Inspirée à la fois par la notion d'"Institution totalitaire" et par l'ouverture des questions psychiatriques à l'ensemble de la société, Micheline Roelandt pointe du doigt la façon dont le fonctionnement institutionnel surdétermine le statut de malade.
Lors de cet entretien, Micheline Roelandt retrace son parcours de chef de clinique à l'Hôpital Brugmann à Bruxelles, et évoque cette période "révolutionnaire" durant laquelle elle a littéralement bousculé les structures hiérarchiques de l'hôpital.
Complément DVD: Un entretien dans lequel le Dr Micheline Roelandt nous donne son point de vue sur la toxicomanie et retrace son engagement dans la Ligue Anti-prohibitionniste.
AGIR CONTRE LA VIOLENCE , la prévention en pratiques Vaincre la violence en milieu scolaire, c'est possible! Le film en livre 4 témoignages. Quatre exemples enthousiastes et passionnants. Quatre écoles qui, par-delà les spécificités de chaque expérience, dessinent les principes d'une pratique éducative alternative à la violence. La micro-société que constitue l'école est un des lieux éducatifs les plus favorables au développement et à l'expérimentation des compétences indispensables à de bonnes relations interpersonnelles. Réussir, vaincre la violence, est possible à l'école. Encore faut-il que certaines conditions soient réunies. Le film les analyse une à une. François Bowen, de l'Université de Montréal, a procédé à une étude évaluative de l'implantation et des impacts d'un programme de prévention de la violence en milieu scolaire. Il dévoile les bases du succès de toute intervention en ce domaine : engagement et motivation des intervenants, leadership de la direction ou d'un enseignant... GENEVE : Médiation par les pairs Par la médiation entre pairs " des élèves de 6-11 ans apprennent peu à peu à résoudre et éviter les conflits. Ils découvrent l'écoute et le respect du point de vue de l'autre tout en faisant valoir leurs propres envies. Ils comprennent enfin comment se contrôler eux-mêmes. ROUBAIX : Programme " Mieux vivre ensemble " Appliqué très tôt", dès l'école maternelle, le programme favorise une maîtrise de langage nécessaire à l'expression nuancée des émotion, le sens et la pratique de la citoyenneté, le respect, l'entraide et la solidarité. BEZIERS : Pédagogie institutionnelle Au centre de l'enseignement, la pédagogie institutionnelle, ses principes coopératifs, ses temps et lieux d'échanges " une association étroite des parents au projet éducatif et le respect réciproque entre enfants et adulte. MONTREAL : Programme " Contes sur moi " Un intervenant", parfois distinct du professeur habituel, valorise les qualités d'élèves de 5/9 ans. L'accent est mis tout à la fois sur le respect de l'autre, le renforcement de l'estime de soi, la découverte de l'altruisme...
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école. Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un entretien avec Dominique Agostini, psychanalyste, docteur en psychologie et professeur à l'unité de recherche sur l'adolescent à l'université Paris VII, animé par Geneviève Mermet, psychologue clinicienne. Les enfants et adolescents victimes de violences intrafamiliales - maltraitance, abus sexuels, carences de soins - présentent des troubles psychologiques qui compromettent le processus de séparation d'avec la violence des parents et président ainsi à la transmission transgénérationnelle des traumatismes. Des pistes pour traiter et aider les victimes de ces situations familiales traumatisantes.
Admises ou du moins tolérées jusqu'à une époque pas si ancienne, les violences conjugales sont aujourd'hui condamnées par la morale et par le droit mais elles persistent cachées. Des enquêtes en Belgique et en France ont montré qu'elles concernent une femme sur dix. Ces violences sont physiques et sexuelles mais surtout psychologiques. Briser le silence est impératif pour les victimes. La société, elle, doit pouvoir les accueillir, les aider. Elle doit juger les coupables. Mais, surtout prévenir... Exemples d'initiatives en matière d'aide aux victimes avec l'association Solidarité Femmes, le Refuge pour femmes battues et le Théâtre des rues à La Louvière; ainsi qu'au travers des consultations du Centre de prévention des violences conjugales à Bruxelles et de Praxis à Liège qui s'occupe des auteurs de violence.
VISITE A DOMICILE - ENTRE VISITE À DOMICILE ET NON-ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER Reportage (35 min)
Réalisateur :
Michael STORA Pays :
France
- 1995
Prix spécial du jury au 19ème Festival International de Lorquin 1995
Ce film illustre une pratique de secteur vécue comme " intrusive " pour les uns ; comme une forme de psychothérapie pour d'autres. La V.A.D", sous ses différentes formes, semble être représentative de la diversité et de l'ambiguïté de la relation soignant-soigné dans le champs de la psychiatrie publique de secteur. Il s'agit d'un autre type de rapport où chacun des protagoniste se doit d'apprivoiser l'autre sans s'y dissoudre. Des infirmiers, des psychiatres nous font part de leurs réflexions.
VIVRE AVEC - SÉROPOSITIVITÉ ET VIE PROFESSIONNELLE Reportage (19 min)
Réalisateurs :
Yves CHARFE
/
Pierre FRANCOIS Pays :
France
- 1996
Premier prix du pôle MEDECINE DU TRAVAIL", du Festival International du film Médical d'Amiens FILMEO 96
Prix "GRANDE CAUSE " du Festival de Communication d'Entreprise, VOIR ET VIVRE EN ENTREPRISE, Le Creusot, 1997
Le SERPENT DE BRONZE du Festival International du film de santé, FILMORIDOS, Obidos, Portugal 1997
Cinq séquences illustrent des situations vécues par des personnes atteintes par le virus du SIDA ou par leurs collègues de travail (la rumeur, le rôle du médecin du travail, les mutuelles d'entreprise, l'aménagement du poste de travail , dire ou ne pas dire sa séropositivité); elles sont inspirées par les résultats d'une enquête menée auprès de 4000 entreprises adhérentes à une association de responsables de ressources humaines (ANDCF) et les appels reçus à Sisa-Info-Service. Contexte d'utilisation : Animation de séances d'information sur le SIDA dans la vie professionnelle. Chaque séquence est indépendante et la projection peut être interrompue après chacune d'elles pour favoriser les échanges. * Document d'accompagnement joint : manuel pour l'animateur
Dans la vie, Antonin Artaud était comme sur scène: furieux, terrifié, paroxystique. Son oeuvre poétique et théâtrale possède ce même caractère extrême et reflète un esprit torturé, un moi fragmenté, en quête d'incarnation. Il exorcise par une écriture-cri une réalité qui lui échappe. Jeune, Antonin produit deux livres qui dérangent les hommes, qui sont "comme une porte ouverte qui les mène là où ils n'avaient jamais consenti à aller": "L'Ombilic des Limbes" et "Le Pèse-Nerfs". Il y crée une nouvelle rhétorique qui transcrit ses "états innombrables" et sa douleur. Celle-ci aura raison de lui: il sera interné en 1939. Antonin Artaud, désespéré, remplit 406 cahiers en trois ans... Artaud est-il mort avant d'être né? L'hypothèse irrigue le documentaire d'André S. Labarthe qui conduit avec brio le théâtre cruel de la vie d'Antonin et célèbre le poète, révolutionnaire de l'art et de la vie.
Atteints de troubles psychiques, Antoine, Rémi et Cyril ont la trentaine, l'âge où l'on construit sa vie. Aujourd'hui « stabilisés », ils ont parcouru tout un cheminement et livrent un combat de chaque jour pour vivre avec leur maladie, pour acquérir autonomie et liberté, pour s'adapter au monde qui les entoure. Avec l'aide des médicaments mais aussi grâce au travail, à la pratique d’un art, d’un sport, de la relaxation, grâce au soutien de proches, d’associations... ils ont retrouvé un équilibre, souvent fragile, mais au moins, ils ont le sentiment de vivre, et non plus uniquement de survivre. Le film raconte le combat qu'ils ont dû mener pour parvenir d’abord à traverser la rue, puis à reprendre des études, à trouver un emploi, et parfois, à s’engager dans une relation amoureuse durable…
Comment se loger, travailler, se soigner, s’épanouir, lorsqu’on vit en ville avec une souffrance psychique ? A l’écoute des témoignages singuliers d’une quinzaine de personnes suivies en psychiatrie, le film dessine un état des lieux intime et concret du soin hors de l’hôpital et des enjeux du vivre ensemble.
40 minutes d’extraits d’une production indépendante ( de 120 minutes à l’origine) réalisée par des soignants dans une unité « d’accueil » pour personnes démentes séniles et arriérées profondes. Véritables cris d’alarme, ces images (très dures, à la limite de l’insoutenable) témoignent du quotidien d’une poignée de soignant(e)s aux prises avec plus de 150 personnes d’un pavillon hospitalier français dans les années 70.
Andréa, Gianna, Lorenzo... des enfants porteurs de handicap et pourtant ils vont à l'école, comme tous les autres, handicapés ou non. Cela se passe en Italie où depuis 1977, la loi a rendu obligatoire l'intégration dans l'école ordinaire de tous les enfants. A la question de l'intégration, les Toscans font une réponse originale tendant à prouver qu'il s'agit moins d'intégrer que de ne pas exclure.