Ce document vidéo , en deux parties, donne la parole aux personnes vivant avec une déficience intellectuelle et un problème de santé mentale. Il permet également d'entendre les témoignages d'intervenants et les points de vue de professionnels de la santé sur les différents éléments dont on doit tenir compte pour offrir un plan de traitement réellement efficace et de qualités. Il a été conçu pour mieux faire comprendre la vulnérabilité des personnes présentant une déficience intellectuelle aux troubles de santé mentale et pour offrir aux intervenants un portrait concret de la situation. Il a aussi pour objectifs d'encourager la prévention, d'améliorer le dépistage et de donner de l'information sur la démarche d'évaluation et de traitement. " Traiter un trouble de l'humeur " est consacré au traitement et aux interventions à mettre en place quand un diagnostic psychiatrique est posé. Les troubles de l'humeur ont été sélectionnés parmi l'éventail des troubles mentaux qui peuvent affecter les personnes ayant une déficience intellectuelle en raison de la fréquence de cette pathologie au sein même de la population. Trois histoires de cas de personne souffrant respectivement d'un trouble dépressif, d'un trouble dysthymique et d'un trouble bipolaire sont présentées.
Magazine complet traitant des sujets de santé les plus divers dans un objectif de prévention et d'information, avec reportages, témoignages et débats à l'appui. De grands médecins et personnalités scientifiques participent à cette plongée au coeur de la médecine.
L'agir est très présent dans la psychopathologie de l'adolescent. Les troubles du comportement y prennent la forme des conduites agressives ou de retrait, du refus scolaire, de la toxicomanie, du trouble des conduites alimentaires ou encore des tentatives de suicide. Le Docteur Jeammet dégage une problématique commune à ces agirs, problématique qui repose sur une triple communauté de conduite, de style relationnel et d'évolution. En étroite articulation avec la définition de cette problématique, il brosse un programme thérapeutique comptant des volets individuel, familial et institutionnel.
Sylvain Missonnier actualise les connaissances sur les troubles du sommeil chez l'enfant qui demeurent un motif fréquent de consultation. Après avoir cerné le problème du sommeil sur les plans anthropologique, neurophysiologique, psychanalytique et psychosomatique, il s'attache, après avoir illustré son propos par un exemple clinique, à donner des clés de réponse thérapeutique aux différentes formes d'expression clinique de ce symptôme.
Un entretien entre Hélène De Leersnyder, pédiatre hospitalier, et Bernard Suied, pédiatre en consultation privée. Hélène De Leersnyder s'attache à présenter les différents cycles du sommeil de l'enfant et ses particularités autour de quatre tranches d'âge: de 0 à 6 mois, de 6 mois à 3 ans, de 3 à 6 ans et de 6 à 13 ans. Symptôme d'une histoire familiale qui s'inscrit pendant la nuit, le sommeil bon ou mauvais témoigne de la richesse de la vie psychique de l'enfant, du nourrisson à l'adolescent. Les troubles du sommeil sont des signaux de malaise dont les causes peuvent être multiples. Avant toute prescription de médicament, le thérapeute écoute les parents parler du sommeil de l'enfant (ses rythmes, ses besoins) et l'analyse avec eux.
Chaque participant prend en charge son ultracourt, de A à Z - ou presque ! Chacun choisit son langage et le résultat est à l’avenant : décapant et hétéroclite.
Cinq spécialistes des urgences en psychiatrie nous dressent le panorama de la situation actuelle. Leur expérience sous des angles différents nous permet de mieux comprendre ces nouvelles pratiques pour les différents partenaires concernés : équipes de secteur, praticiens hospitaliers, urgentistes. Un exemple clinique illustre l'intrication de l'urgence somatique et de l'urgence psychiatrique.
MAGIC FAUTEUIL Reportage (15 min)
Réalisateurs :
Alain CASANOVA
/
Monique SALADIN Pays :
France
- 1990
Primé au IIIème Festival de la Communication et de l'Audiovisuel de l'Economie Sociale - Evian 1992
Le film montre à la fois les difficultés et les contraintes que rencontrent les parents d'enfants atteints de maladies neuro-musculaires graves, tout au long de la journée et de la nuit, ainsi que l'extraordinaire autonomie que trouvent ces mêmes enfants dès qu'ils sont dans leur "turbo"...
Une étude récente de la K.U.L. montre que le nombre de suicides des jeunes entre 15 et 24 ans a doublé au cours des dix dernières années ; la mort volontaire est devenue la première cause de décès, avant les accidents de la route et le cancer, parmi les jeunes de 25 à 34 ans. " J'avais vingt ans, je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie " écrivait Franzt Fanon. C'est aussi ce que disent les quatre jeunes qui témoignent dans ce reportage, chacun et chacune avec son histoire et ses propres mots. Philippe Van Meerbeeck, psychiatre, travaille depuis dix ans avec des adolescents. Il brosse le contexte psycho-social dans lequel le jeune Belge doit vivre ; il soulève aussi le problème de l'environnement médico-pharmaceutique qui pousse à une surconsommation de médicaments antidépresseurs. Un discours social, des chiffres et beaucoup de questions, mais surtout quatre histoires qui ne délivrent qu'un message : écoutez-les vivre.
LES VOIX DE MA SOEUR Documentaire (49 min)
Réalisateur :
Philippin Cécile Pays :
France
- 2011
1er Prix au Xe festival internayional du film de Santé de Liège. Clé
d’Argent au Festival Ciné-vidéo-Psy de Lorquin 2012.
Prix GIE Grand Ouest Régie télévisions LMTV
« Les voix de ma sœur » est le portrait et le témoignage d'Irène, souffrant de schizophrénie depuis 20 ans. Il prend la forme d’un journal intime à plusieurs voix : - celle d'une patiente, décrivant avec lucidité sa pathologie, - celle de sa famille combattant la culpabilité et le déni, - celles de ses soignants de l'hôpital Saine Anne à Paris.
"You can create racism. And, as with anything, if you can create it, you can destroy it" (Jane Elliott). En 1968 à Riceville, petite ville blanche de mille habitants, l'institutrice Jane Elliott tente de faire comprendre le sens de la mort de Martin Luther King à ses élèves en créant un jeu de rôles où les enfants aux yeux bleus auraient à subir une discrimination systématique de la part des enfants aux yeux bruns. Malgré les menaces et les intimidations tant physiques que psychiques, Jane Elliott continua jusqu'en 1984 à animer de semblables animations à destination d'enfants et d'adolescents. Le présent document montre l'adaptation du jeu de rôle à un public d'adultes: une quarantaine d'enseignants, policiers, employés ou travailleurs sociaux de Kansas City. Au bout de deux heures et demi de jugements arbitraires (explications pseudo-scientifiques de leur infériorité, tests biaisés de leur quotient intellectuel... ), même les plus assurés et les plus solides parmi les participants se mettent à chanceler, à sombrer dans le doute, à ne plus pouvoir répondre aux requêtes les plus simples.
A Roubaix, une émission radio unique en son genre est enregistrée tous les lundis depuis 8 ans. Les animateurs de cette émission sont des hommes et des femmes atteints de troubles psychiques, et des infirmiers. Entre animation, interviews, commentaires et débats, ils construisent ensemble un véritable moment radiophonique. On ne sait pas qui est patient, qui est soignant ; chacun a la parole.
À l’origine de ce film, cette proposition : écrire une lettre, s’adresser à quelqu’un, parler de soi. Ensemble, les 12 participants ont illustré autant de lettres intimes dont les lectures sont rythmées par une bande-son réalisée, elle aussi, en atelier.
Cette fiction est une succession de quatre lettres adressées à Dominique, une adolescente. Ces lettres expriment tout à la fois l'amour, la tendresse, l'énervement, la recherche d'identité, la recherche du plaisir, le désir, les difficultés relationnelles, les tensions familiales, la révolte, la solitude, le romantisme, la drogue, l'avenir, la peur, l'intolérance, l'insignifiance, les questions essentielles, la confiance, le bonheur, l'espoir... Le vidéogramme s'inscrit dans le cadre d'un travail de prévention qui considère le problème de la drogue comme un des éléments d'un contexte de difficultés plus larges. Il dégage les grandes lignes d'une attitude pédagogique à partir desquelles n'importe quel problème des adolescents pourra être affronté.
Amalinda, jeune sorcière, en a marre de sa famille qu’elle juge, marginale et bizarre. Adolescente, elle décide de fuguer et de partir à la découverte du vrai monde. Après diverses aventures, elle reviendra chez elle, grandie.
Comment le cinéaste Luc Boland vit-il l’arrivée dans sa vie de son fils Lou, aveugle de naissance et « si différent dans sa tête » ? C’est avec sa caméra qu’il nous fait partager ses tentatives d’entrer dans son monde à lui, sans lumière et sans images. Qu’il nous fait partager le quotidien déroutant avec ce petit bonhomme perdu dans le noir et dans ses peurs. Il n’y a pas de mode d’emploi, et tout est à inventer par cette famille, heureusement unie et solidaire. « La différence est une richesse précieuse. Nous aussi nous avons nos peurs, la peur de l’inconnu, la peur de l’autre… Contre ces peurs, il n’y a que deux armes : la confiance et l’amour » Luc Boland.
Après neuf ans de détention psychiatrique pour viol, Theo est libre. Sa peur des femmes, indissociable de son désir insatisfait, fait de son quotidien un véritable enfer. A vingt-sept ans, Nettie est enfin parvenue à se détacher de son père qui la maltraite psychologiquement depuis sa plus tendre enfance. Theo et Nettie font connaissance et s'éprennent l'un de l'autre. Un voyage commence qui les confrontera à leur libre arbitre.
Une chronique dure sur la tentative de réinsertion d'un ancien détenu psychiatrique, magistralement interprété par Jürgen Vogel. Au-delà de la forme très maîtrisée, le film est saisissant par la complexité du récit, où alterne le monstrueux et l'humain, sans aucun raccourci psycho-explicatif. Obsédant et convaincant, il dépeint l'amour entre deux êtres en proie à la terreur, la culpabilité et la solitude. Un film réussit pour un sujet fort.
Bonus: La note d'intention. - Les récompenses. - Galerie photo. - Filmographies.
Créé en 1947, à Budapest, par la pédiatre Emmi Pikler, l'orphelinat de Loczy ne cesse d'inspirer les professionnels de la petite enfance. Monde à part, monde intelligent, monde conscient de l'incommensurable détresse de l'enfant privé des siens - orphelin, abandonné, placé sur décision de justice -, cette pouponnière hongroise accueille les bébés abandonnés comme des individus à part entière, respectés et pris en charge par un personnel ayant à coeur de réparer l'irréparable... Bernard Martino, réalisateur du célèbre "Le bébé est une personne" (1984), a su capter toute l'intelligence de ce lieu. Patient et attentif, il parvient à saisir des moments magiques, moments de tendre complicité et de douceur partagée qui en disent plus long que bien des théories. Son document témoigne du travail extraordinaire réalisé par les équipes de puéricultrices auprès des bébés.